"Les dessins de George Grosz et les pièces de Brecht ne furent pas considérés comme les représentations d'un monde mauvais, mais comme les œuvres d'hommes mauvais", écrivait Brecht dans les années 30. De fait, la stratégie consistant à déplacer le vice mis à jour par l’œuvre sur son créateur , est vieille comme la satire elle-même.
La métaphore de l'image comme reflet effroyable et médusant, présente des affinités avec la satire. A l'origine, cette dernière visait en effet fondamentalement à anéantir psychiquement et physiquement l'homme dont elle avait fit cible, pas tant parce qu'il s'y découvrait tel qu'en lui-même, mais parce que les autres le voyaient soudain ainsi.