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Critiques de Catriona Ward (224)
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La dernière maison avant les bois

La dernière maison avant les bois est un roman choral qui donne la parole à 4 protagonistes : chacun apportant sa contribution à la reconstitution du puzzle.

- Ted, un homme étrange et immature, vit reclus dans sa maison avec sa fille et son chat. Onze ans plus tôt, il a été accusé, puis innocenté, du kidnapping d’une petite fille. On se doute que cet épisode traumatique est une des raisons de sa paranoïa.

- Lauren, sa fille, tout aussi étrange, est une enfant particulièrement difficile. La relation avec son père est ambivalente.

- Olivia, le chat, que Ted a recueilli, aime vivre auprès de Ted mais déteste Lauren. Et Olivia semble dotée de la parole !

- Dee, la soeur ainée de la petite fille kidnappée, vit hantée par le souvenir de ce funeste jour. Elle est persuadée de la culpabilité de Ted et a bien l’intention de le prouver.



Petit à petit, les circonstances de la disparition de la petite fille se font jour et les personnalités des personnages se dessinent, avec leurs secrets et leurs traumatismes.

Au fil des pages, le climat du roman se fait mystérieux, pesant et anxiogène.



Je ne peux en dire plus sur l’intrigue sous peine de dévoiler ce qui rend cette lecture si particulière et troublante mais également terriblement addictive.



Un 1er roman époustouflant.
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La dernière maison avant les bois

Je termine cette lecture en étant dubitative ...

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, tout en ayant envie de connaître la suite.

En tout les cas, si vous aimez les maladies mentales et les troubles comportementaux, ce livre est pour vous.

En conclusion, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais je n'ai pas adoré... A vous de juger 😉
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La dernière maison avant les bois

Dans cette dernière maison, isolée et sinistre, qui se trouve au bout d'une impasse, vivent son propriétaire Ted, sa fille Lauren et son chat Olivia.

Dee, qui est à la recherche de sa sœur, disparue il y a de nombreuses années, a choisit de vivre dans la maison voisine. Elle est persuadée que cette maison aux fenêtre barricades, cache de nombreux secrets. Elle va alors espionner son voisin pour essayer d'en percer les mystères. Et si cette maison était liée à la disparition de sa sœur ?

Dans ce thriller, Catriona Ward nous offre, tour à tour, les points de vue de ces quatre protagonistes. Un thriller remplit d'ombre et de mystère, qui nous entraîne dans un trouble bien particulier, que je ne peux malheureusement pas vous dévoiler. Si vous voulez le savoir, plongeait dans l'histoire de la dernière maison avant les bois.
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Mirror Bay

Si les premiers chapitres sont captivants, il n'en va pas de même pour le reste du roman. On dit toujours que le second roman est le plus difficile à écrire. Je crois que Catriona Ward a eu toutes les peines du monde à trouver un porte de secours à son intrigue et une fin.



Je n'ai absolument pas accroché : que de répétitions ! que de personnages ! Et c'est sans compter sur double romanesque du roman dans le roman, vous suivez ?

En bref : un deuxième roman dont le début très prometteur sombre dans une narration laborieuse.
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Mirror Bay

Quand un auteur nous secoue très fort, on en redemande. Après le choc causé par « La dernière maison avant les bois », je ne pouvais que me précipiter sur le nouveau roman de Catriona Ward. Encore une fois, elle a su m’embarquer dans un genre que je lis peu, et ce grâce à une narration addictive.



Wilder, un adolescent mal dans sa peau, passe un été sur les côtes du Maine. Le temps des vacances, il se lie avec Harper et Nathaniel, un duo d’amis avec qui il partage aventures et secrets. Dans ce paysage de cartes postales, des rumeurs courent. On évoque des femmes noyées jamais retrouvées, et un homme qui s’introduit la nuit au chevet des enfants. Cet été marquera Wilder plus qu’il ne le pensait et aura des répliques sur toute sa vie d’adulte. À l’aube de sa vie, il lutte pour tenter de raconter ce qu’il a vécu.



Catriona Ward joue sur les temporalités et sur les points de vue pour brouiller les pistes. Le récit des événements se mêle avec celui qu’en fait Wilder devenu adulte et les différentes subjectivités se confrontent. L’autrice déploie son labyrinthe autour du lecteur et joue avec lui. Elle maîtrise sa narration d’un bout à l’autre du roman, malgré sa complexité.



À travers son roman, elle questionne le processus d’écriture et les mécanismes de la fiction. Elle entretient le flou et le lecteur ne sait plus s’il doit faire confiance au narrateur ou non. Nous avançons dans l »intrigue, méfiants mais fascinés. Elle parle aussi de trahisons, de traumatismes d’enfance, de deuil et de folie. La question de la mémoire et de ses limites est omniprésente dans le roman.



Mirror Bay raconte l’histoire d’un deuil impossible, d’une tristesse sans fin, tout en entrainant le lecteur dans un vaste jeu de métafiction. Fascinant !
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Mirror Bay

Parfois il est préférable de découvrir un roman sans en connaitre l'essence même et se laisser surprendre par sa lecture. Reste à savoir comment choisir un tel livre et la première difficulté est de connaitre son existence sans vraiment en avoir entendu parler. Cela peut être par le fait du hasard quand une couverture nous fait de l'œil mais dont on se réserve de lire la quatrième de couverture, ou alors quand le nom de l'autrice ou de l'auteur se suffit à lui-même, ou encore quand un titre a "bonne presse" et qu'il revient régulièrement sur le devant de la scène, ou tout simplement quand on vous le recommande personnellement mais soyons franc, il est rare de résister à en savoir (un peu) plus avant d'acheter un roman.



C'est exactement ce qui s'est passé pour moi avec Mirror Bay de Catriona Ward publié chez Sonatine Editions. Je n'avais jamais entendu parler de l'autrice (ou alors cela ne m'avait pas marqué) ni de son dernier livre jusqu'à ce que je tombe sur une story Instagram énonçant que c'était le roman de l'année. Mon expérience chez Sonatine se limite à trois romans très différents les uns des autres mais trois très bonnes lectures : Epoustouflé par le premier roman de Stuart Turton : Les sept morts d'Evelyn Hardcastle, scotché devant le pavé de Chuck Wendig : Les Somnambules et agréablement surpris à la lecture du pastiche des romans à énigmes de Benjamin Stevenson : Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un. C'est ce petit sans faute qui m'a définitivement fait plonger dans l'immensité de Mirror Bay, savourer pleinement ce récit et découvrir une autrice aussi talentueuse que surprenante. Si vous n'avez jamais entendu parler de ce livre, faites-moi confiance, allez-y les yeux fermés.



Si vous n'êtes pas entièrement convaincu, que puis-je dire pour vous persuader ? Vous aimez les livres, vous aimez les histoires, vous voulez être surpris ? Etre malmené dans vos habitudes livresques ne vous dérange pas ? Alors Mirror Bay est fait pour vous : c'est une expérience littéraire hors du commun qui vous hantera longtemps après avoir tourné la dernière page.



Toujours pas convaincu ? Alors quelques mots sur l'histoire. Eté 1989. Les parents de Wilder Harlow viennent passer leurs vacances dans la maison d'un oncle récemment décédé. Sur la plage, l'adolescent fait connaissance d'Harper et de Nathaniel. Entre balades en mer, amitiés naissantes et petits secrets, le trio devient inséparable. Cependant des rumeurs courent dans Whistler Bay, des femmes auraient disparu et un mystérieux rodeur sèmerait le trouble dans la petite localité.... Ce pitch, je vous l'avoue, semble des plus classiques et il l'est mais l'ingéniosité de l'autrice transforme ce banal thriller en quelque chose de plus grand, de différent.



Si vous voulez en savoir plus (probablement trop), vous pouvez lire les billets de Just a Word, EmOtionS, Black Novel, Gromovar qui vous convaincront peut-être plus que moi mais au final vous aurez beaucoup moins de surprises à la lecture et ce serait bien dommage !


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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La dernière maison avant les bois

Un livre très mystérieux ! Je trouvais le début plutôt long, nos pensées sont embrouillées et on ne sait plus quoi penser.

Néanmoins, tout ce charabia et ces incompréhensions avaient bien un sens... et c'est tellement bien pensé ! Je me suis régalée sur cette partie du livre, celle à laquelle on a réponse à toutes nos questions.



En tout cas, la réalité est bien loin de ce que l'on pense savoir...



Un bon thriller psychologique que je recommande !

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La dernière maison avant les bois

J'ai laissé passer un jour et une nuit avant de faire ce mot. J'en suis arrivée à la conclusion que je n'étais sûrement pas assez intelligente pour comprendre cette histoire. de plus, j'ai un gros défaut : j'aime les "belles lettres"! J'ai donc détesté ce mélange de masculin /féminin, singulier/pluriel, tutoiement / vouvoiement pour un même objet ou une même personne. (Je me suis parfois demandé si le traducteur parlait un Français correct.) Que dire, voilà une lecture qui m'a pesée , seul l'épilogue m'a intéressée et que je vais très vite oublier.
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Mirror Bay

« 𝐿𝑒𝑠 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑣𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑦 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒. 𝐼𝑙𝑠 𝑑𝑒́𝑣𝑜𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒́𝑒. »



Catriona Ward est un OVNI dans le monde littéraire. Elle nous propose des romans singuliers et surprenants à plus d’un titre et elle le fait avec talent.



Nous sommes ici dans un récit tortueux et labyrinthique avec une belle mise en abyme et des histoires imbriquées les unes dans les autres. Le schéma narratif est complexe et sans un minimum de concentration, vous serez vite perdu. L’autrice se plaît à mélanger les cartes et à brouiller les pistes. Ne pensez pas que certaines choses n’ont rien à voir ou sont superflues. Tout est important ! Ce sont de petits indices qu’elle sème tout au long du roman. À vous d’en faire la collecte



Il vous faudra de la patience pour démêler cet écheveau et tirer sur plusieurs fils pour voir enfin la fin. Ou est-ce le début ? Les perspectives sont nombreuses et trompeuses, jusqu’au dénouement à vous donner le vertige. La dernière page tournée, je n’avais qu’une envie, recommencer du début pour voir ce que j’avais loupé.



La construction est alambiquée, mais fascinante. Catriona Ward a pensé à tout dans les moindres détails et s’est donné beaucoup de mal afin de vous fourvoyer. Aidée par des personnages bien campés, elle sème la confusion jusqu’à la dernière page. L’ambiance mystérieuse est soignée avec une bonne dose de suspense et un soupçon de magie. C’est habile, retors et brillant !



Je ne vous dirai rien sur l’histoire ou les thèmes abordés, car le moindre spoil serait un sacrilège. Plongez-vous directement dans cette lecture et laissez-vous porter.



« 𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑’𝑒𝑛𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒. 𝐷’𝑒𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑛 𝑎̂𝑚𝑒. 𝐷𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠. »



Prenez garde, l’autrice est très forte à ce jeu. Une fois le livre ouvert, vous y serez prisonnier jusqu’à la fin…



Un livre qui ne plaira pas à tout le monde. Si vous n’aimez pas vous creuser les méninges et vous faire des nœuds au cerveau, passez votre chemin. Pour ceux qui recherchent l’originalité et aiment sortir des intrigues classiques, foncez !



C’est le deuxième roman que je lis de cette autrice, après La dernière maison avant les bois, et je ressors fascinée par cette lecture une fois encore. Elle est sans conteste une de mes plus belles découvertes de ces dernières années.



Catriona Ward nous offre un beau livre sur les livres. Mais c’est bien plus qu’un livre, c’est une véritable expérience de lecture. Ne passez pas à côté !

Alors, êtes-vous prêts à vous laisser enfermer dans ce livre ?


Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Mirror Bay

L'autrice nous a habitué dès son premier roman à ne pas se fier aux apparences. Alors forcément quand on attaque celui-ci, on se méfie et on est attentif. Mais voilà, il y a tant et tant de personnages qui changent de prénoms, de retour dans le passé, de changement de points de vue, des frères des pères et des mères inconnus, sans compter la sorcellerie, et surtout un livre qui parle d'un livre qui parle d'un livre qui parlent de faits passés, mais peut-être légendaires, que finalement je me suis perdu dans trop de répétitions forcément puisque une histoire racontée de diverses façons. Si je crois avoir compris la globalité, je suis déçu de n'avoir certainement pas compris la finalité ou la subtilité - si tant est qu'il y en est une, le but réussi ayant été de perdre le lecteur. Pour quoi faire simple quand on peut faire TRÈS compliqué ? Sinon le départ pouvait être prometteur : des jeunes qui tentent de découvrir un tueur en série, qui réussissent, mais qui doivent ensuite vivre avec ça toute leur vie, en ne s'ayant pas tout avoué réciproquement !
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Mirror Bay

Merci à Netgalley, aux éditions Sonatine et à l'autrice Catriona Ward pour ce livre lu en service presse.



Lors d'un été passé avec ses parents à Whistler Bay, Wilder fait la connaissance de Harper et Nat avec qui il va passer 2 étés remplis d'amitié, de découvertes, d'amour aussi... jusqu'au drame qui les séparera. Wilder partira étudier le plus loin possible de ce lieu, chargé de souvenirs aussi beaux qu'épouvantables mais on est toujours rattrapé par son passé, dans ce genre d'histoire...



J'ai lu autant d'avis différents sur ce livre qu'il y a de lecteurs et lectrices. Et j'avoue que j'ai moi-même du mal à me positionner car d'un côté, j'ai eu du mal à suivre ce véritable puzzle littéraire, et de l'autre, je pense que c'est un exercice très difficile et que l'autrice s'en sort finalement pas mal.



La première partie est assez classique, on fait la connaissance de Wilder, Harper et Nat, leurs étés passés ensemble, les premiers émois, l'amitié plus forte que tout... Malgré quelques longueurs, on prend plaisir à découvrir leur histoire. Le drame arrive très vite, tout comme la résolution, et c'est là qu'on comprend que les choses sont plus compliquées qu'elles n'y paraissent.



Car la seconde partie, qui se passe quelques années après, lors de la période universitaire de Wilder, puis à l'époque de ses 50 ans, c'est un embriquement de scènes vues d'un point de vue puis de l'autre, créant comme beaucoup le décrivent très justement, une espèce de toile d'araignée d'où il faut réussir à s'extraire. La manœuvre est périlleuse et au vu des avis divergents, je pense que si l'autrice s'en sort pas trop mal, il a peut-être manqué un petit quelque chose pour que tout le monde s'en sorte en se disant "wahou, quelle réussite !".



Peut-être faut-il connaître l'écriture de l'autrice avant de se lancer dans ce livre (je n'ai pas lu son précédent opus qui est apparemment une très belle réussite) car je pense n'avoir été pas assez attentive à certains détails, d'où une compréhension du final qui n'est pas totale en ce qui me concerne. Je pense avoir compris l'essentiel mais je pense aussi être passée à côté de certaines choses.



Mêlant un peu de fantastique (ce qui a donné à mon sens quelques longueurs au récit), l'autrice prend le risque que certain•es n'accrochent pas. Et il est vrai que ça a, en ce qui me concerne, complexifié les choses et m'a un peu perdue.



Je dois cependant reconnaître que l'exercice était vraiment difficile et qu'elle arrive à embarquer un certain nombre de lecteurs et lectrices, c'est donc probablement que ce livre original n'est pas fait pour tout le monde. Et c'est peut-être ça qui en fait sa particularité.
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Mirror Bay

Merci à @netgalleyfrance et @sonatine

pour le service presse.

#NetGalleyFrance

#MirrorBay



Difficile à suivre.



Trois adolescents un été au bord de l'océan. Ça aurait pu être une belle histoire d'amitié mais c'est sans compter sur l'ambiance du lieu, les femmes qui ont disparu dans cette zone et un rôdeur qui prend les enfants en photo durant leur sommeil.

C'est un roman contenant le même récit écrit et réécrit par plusieurs des personnages. Les narrateurs diffèrent, les époques aussi et tout s'emmêle.

La première partie contée par Wilder est intéressante et lisible puis d'autres personnes apparaissent, d'autres narrateurs et je m'y suis perdue très rapidement. J'ai poursuivi ma lecture jusqu'au bout pour tenter de raccrocher les wagons mais la fin ne m'a pas apporté toutes les réponses.

J'ai apprécié le début mais le fait de ne plus comprendre qui parle, qui est réel ou pas ne m'a pas plu.

Qui l'a lu sans jamais se perdre ?
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Mirror Bay

Après "La Dernière Maison avant les bois", Catriona Ward joue une fois encore avec nos nerfs avec le thriller psychologique "Mirror Bay" !



Plus qu’un magistral roman de genre, d’une singularité confondante, elle nous propose ici une réflexion sur la mémoire, le passé, les traumatismes et les récits que l’on s’en fait. Un ouvrage méta-fictionnel qui hante le lecteur bien après avoir tourné la dernière page.



« Hanté et perturbant, ce roman sombre et atmosphérique est un nouvel exemple de la manière unique dont Catriona Ward s’est emparée de la littérature d’angoisse. » The Guardian



« Un roman à combustion lente, à mi-chemin entre Lewis Carroll et Stephen King. » The Times



Été 1989. Les parents de Wilder Harlow viennent d’hériter d’un cottage dominant les côtes du Maine. L’adolescent, plutôt mal dans sa peau, fait la connaissance sur la plage d’une jeune fille, Harper, et d’un garçon, Nathaniel.



Très vite, le trio devient inséparable. Mais malgré le tableau idyllique du bord de mer, des balades en bateau, des amitiés naissantes et des secrets partagés, des rumeurs courent à Whistler Bay. On parle d’une mystérieuse noyée dont le corps n’a jamais été retrouvé, d’un homme qui s’introduit la nuit dans les foyers pour prendre en photo les enfants pendant leur sommeil…



Bientôt, l’inquiétude est avivée par des événements beaucoup plus sombres. Pour les trois adolescents, les portes de l’enfance se referment à jamais. Profondément marqué, Wilder entreprend de rédiger ses mémoires. Prenant un visage totalement inattendu, l’horreur frappe à nouveau…



Je remercie les @Editionssonatine et @NetGalleyFrance de ma'voir permis de lire ce second roman très déroutant.



Comme j'avais eu un coup de coeur pour la singularité de "La Dernière Maison avant les bois", j'avais hâte de découvrir "Mirror Bay" qui s'avère être tout aussi perturbant.



Tout d'abord, j'y ai retrouvé l'atmosphère sombre, pesante, angoissante et malaisante du premier roman. L'intrigue débute comme un roman initiatique d'amitié idyllique entre trois adolescents de seize ans : Wilder Harlow rencontre Nat et Harper en juin 1989 à Whistler Bay où circule l'étrange histoire du mystérieux Rôdeur. De qui s'agit-il ?



Ensuite, d'autres récits s'entremêlent les uns aux autres, comme dans une sorte de mise-en-abyme multiple, ou comme un labyrinthe de miroirs déformants. D'où le second niveau d'interprétation avec ce côté méta-fictionnel (récit dans le récit) qui apparaît peu à peu pour se développer de plus en plus au fil des pages et tout finit par se brouiller.



Cet effet de miroir est aussi reflété dans la structure narrative très complexe qui change constamment de perspective, ce qui est très déroutant et perturbant car le lecteur doit remettre en question ce qu'il croyait avoir compris. Il faut attendre le dénouement pour découvrir l'autre côté du miroir qui se révèle enfin, à la manière d'une anamorphose.



Cet état de confusion fait aussi écho à l'instabilité psychologique des différents personnages dont le récit mélange fiction et réalité, passé et présent, ce qui les rapproche dangereusement de l'abyme de la folie. Comme le dit Wilder : "Le livre est un miroir que je dois traverser" et il en est de même pour le lecteur qui reste en apnée et se fait manipuler par l'autrice du début à la fin de ce roman.



Difficile d'en sortir indemne car comme le dit Wilder : "Chaque fois que je tente de remonter, les abysses m'aspirent". Un roman déstabilisant !
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Mirror Bay



J'ai entamé le mois de mai avec « Mirror Bay » de Catriona Ward, paru chez Sonatine Éditions.



Après avoir été marqué par « La Dernière Maison avant les Bois » de cette autrice que je vous conseille vivement, j'avais hâte de découvrir son nouveau roman, que j'espérais tout aussi machiavélique et surprenant. Et quelle déception !



Si la première partie, celle où nous suivons trois adolescents, m'a plutôt plu et semblait prometteuse, la suite m'a complètement perdu. Alambiquée au possible, j'ai fini par ne plus rien y comprendre, et forcément, j'ai trouvé le récit long, très long... De nombreuses répétitions n'arrangent rien, et j'ai trouvé l'histoire brouillonne, n'arrivant pas à comprendre quel était le but d'aborder certains thèmes présents dans ce roman qui n'apportent rien au récit.



J'ai pensé à l'abandonner à de nombreuses reprises, et après l'avoir terminé, je me dis que j'aurais dû le faire, car si j'espérais toujours un dénouement explosif, comme le précédent, qui permettrait de tout expliquer, je n'ai malheureusement pas été exaucé, puisque même si j'ai saisi certaines grandes lignes, sans avoir l'impression d'avoir tout compris, il ne m'a pas convaincu et m'a laissé un goût amer.



En résumé, je vais être brève puisque vous l'aurez sûrement compris, c'est une énorme déception. Je suis complètement passé à côté de ce roman et j'en suis la première désolée. Vous connaissez la chanson, s'il vous tente, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis.
Lien : https://onparlelecture.wordp..
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Mirror Bay

Livre tant attendu pour ma part, il ne m'a pas déçu même si ce n'est pas un coup de coeur cette fois-ci. Il est difficile de ne pas penser au premier roman de l'auteur (pour ceux qui l'auront lu) et de vouloir faire une comparaison qui n'est pas possible évidemment. "La dernière maison avant les bois" m'avait tellement scotchée qu'il a fallu faire de gros effort pour ne pas y penser durant ma lecture de Mirror Bay.



Alors, que cela soit bien clair, ceci n'est pas un livre policier (même si l'étiquette polar chez Babelio est bien présente et en grandes lettres).



Ici, vous allez rentrer dans un labyrinthe, un labyrinthe d'écrivain où vos méninges vont rudement travailler. La première partie est assez simple à suivre et puis, par la suite, accrochez-vous ! Il y a eu ,cependant, quelques longueurs durant cette seconde partie et par moment, elle m'a un peu perdue et j'ai dû reposer le livre pour savoir qui était qui mais ça été, j'ai géré.



Le début raconte l'histoire de trois adolescents durant l'été, il est présenté comme une biographie écrite par l'un d'eux, Wilder, qui deviendra écrivain. Lors d'une leur balade, un évènement terrible va mettre à mal leur amitié.



C'est un livre à multiples facettes où la petite part de thriller se mélange à un peu de magie , pas mal de fantastique à des scènes parfois touchantes parfois glauques. Les personnages ne semblent pas forcément être ce qu'il parait être. C'est une histoire qui a un début et une fin mais qui ressemble à une poupée gigogne. Lorsqu'on pense avoir compris certaines choses, l'auteur nous surprend.



Je pense que c'est un livre qu'on aimera ou pas. Je ne souhaite pas trop en dire non plus pour ne pas gâcher la découverte. Sachez qu'il y a plusieurs narrations, que l'écrivain est au centre du roman; laissez-vous porter par l'histoire, les questionnements des protagonistes et puis faites-vous votre propre avis. Le style de l'auteure est toujours addictif et je me réjouis déjà de voir ce qu'elle écrira pour le suivant :).



Et je terminerais par ceci "L'écriture confère un pouvoir magique. En écrivant, on peut garder quelqu'un dans un livre et l'empêcher de mourir, pour toujours".
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Mirror Bay

📚Un roman pour se détendre le 1er mai? Voici "Mirror Bay" de Catriona Ward chez Sonatine.



Cela commence comme un roman initiatique, 3 adolescents, Nate, Wilder et Harper se lient d'amitié le temps d'un été dans une petite ville balnéaire. C'est le genre premiers émois et feux de bois🔥. Sauf que dans cette ville, sévit Le Rôdeur, un homme qui s'introduit dans les chambres des enfants en vacances, les observe dormir et les photographie dans leur sommeil en appuyant un couteau sur leur gorge. 🫣 J'ai déjà le trouillomètre à 0 , mais je suis une petite nature.

Une femme disparaît aussi...et on se rend compte qu'elles sont nombreuses à disparaitre, à se noyer, à se volatiliser...

Un drame couve.

Jusque là...simple me direz-vous ! Mais Catriona Ward aime jouer avec ses lecteurs. Pire! Elle aime qu'on sache qu'elle joue avec nous. Les intrigues s'imbriquent et on frôle la paranoïa plus d'une fois.



Plus qu'un simple casse-tête, l'auteure nous pose des questions quasi philosophiques comme l'intérêt cathartique de l'écriture : celle-ci nous libère-t-elle vraiment ou nous inflige-t-elle de vivre avec nos personnages comme on vit avec nos démons ? ( Vous avez une heure...ça vous rappelle quelque chose?)



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Mirror Bay

Ce roman, catégorisé polar, n'en est qu'un partiellement mais il devient vite un exercice virtuose d'écriture dans l'écriture, qui bien que brillant par certains côtés, n'est pas ce à quoi je m'attendais, qui m'a perdue et m'a lassée.

La première moitié de ce polar est assez classique et décrit l'amitié entre trois adolescents sur fond de femmes noyées et de peur du Rôdeur qui pénètre, la nuit, dans les maisons où il photographie des enfants endormis avec un couteau posé sur leur gorge.

Le mystère est résolu assez rapidement et la deuxième moitié se concentre sur le traumatisme vécu par les adolescents, le besoin d'écrire pour se libérer, l'amitié trahie. Le roman devient un espèce de jeu littéraire où s'entremêlent, les personnages de Catrionna Ward, les mémoires de Wilder, un des adolescents, dont le texte a été volé, les romans qui en découlent. Les personnages, les mêmes dans tous les écrits, prennent vie avec des noms différents.

C'est certainement du grand art littéraire mais pour moi ce ne fut qu'un embrouillamini indigeste et incompréhensible avec, par construction, de très nombreuses répétitions puisque l'histoire de tous les écrits est la même, seul change le point de vue, seul change le narrateur. Je suis allée jusqu'au bout car je suis curieuse et je voulais voir comment l'auteure allait se dépêtrer de ce qui était pour moi un magma. Je n'ai pas été convaincue et n'ai rien compris entre les séances de magie, les fantômes, les cauchemars, les hallucinations.

Néanmoins, je lirai probablement "La dernière maison avant les bois" pour aller plus loin que ce roman avec l'auteure et peut-être y trouver de l'intérêt.

#MirrorBay #NetGalleyFrance
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Mirror Bay

En juin 1989, Wilder Harlow part en vacances à Whistler Bay, après le décès de l'oncle de son père qui possédait une maison là-bas. Sur place, il se fait deux amis de son âge, Nathaniel et Harper. Ensemble, ils vont vivre de bons moments en sillonnant la côte pendant les vacances. Mais un drame vient interrompre ces bons moments. Wilder part à l'université en essayant d'oublier cet été. Mais il a du mal à se détacher du passé...

Mirror bay, nouveau roman de Catriona Ward. Après la claque de Dernière maison avant les bois, je m'attendais à un nouveau coup de massue. Comme dans le précédent roman, on prend le temps d'observer les personnages Wilder, Nat, Harper, Sky et leurs versions retranscrites par l'écrivain. D'autres s'ajoutent à ceux-là, le mystère reste même si quelques rayons de lumière se font doucement.

Ca commence comme une amitié entre des adolescents avec des disparitions et un rôdeur en fond de toile, ça se développe avec des romans des personnages qui s'entremelent à l'histoire. J'ai été un peu déboussolée par la tournure rapide que prenait les évenements mais ça n'est que le début, il faut savoir rester attentif aux détails... Catriona Ward sait bien ménager son suspens jusqu'au bout et on est stupéfaits par cette fin. Très forte, cette Catriona Ward.

Très dur de dire quel roman j'ai préféré entre les deux que j'ai lu, peut-être le premier car il a eu l'avantage de la surprise. Avec Mirror bay, je m'attendais à un final surprenant mais difficile de savoir lequel avant de l'avoir lu.

#MirrorBay #NetGalleyFrance



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La dernière maison avant les bois

Il y a onze ans, Lulu, la sœur de Dee a disparu. Depuis toutes ces années, celle-ci ne cesse de mener l’enquête pour résoudre le mystère de cette disparition. Le principal suspect, Ted Bannerman, vit dans une maison près d’une forêt. Dee choisit de s’installer dans la maison voisine pour épier ses faits et gestes. S’il est le coupable, elle réussira à le coincer.



Il est difficile de parler de ce superbe roman sans spoiler quoi que ce soit... C’est un thriller psychologique intense. L’histoire m’a transporté dans une maison isolée dans laquelle l’horreur n’a pas de limites. On rencontre des personnages brisés par la vie. On retrouve différents points de vue ce qui apporte beaucoup de dynamisme au livre. J’ai dévoré les dernières pages et découvert le dénouement final en apnée ! J’ai adoré le mécanisme de ce livre qui me restera longtemps en mémoire.



Si vous aimez les thrillers psychologiques et que vous avez le cœur bien accroché, foncez lire ce livre !



Instagram: @encoreunthriller

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Mirror Bay

Des rumeurs courent à Wistler Bay: un rôdeur sévit la nuit, entre par effraction chez les habitants pour photographier les enfants endormis. Les clichés nonchalamment abandonnés dans la lande sont retrouvés par les parents terrifiés. Les rochers qui bordent l’océan chantent une mélodie lugubre et une légende hante les lieux : celle d’une déesse vivant dans une grotte qui dévore les âmes égarées. Mieux vaut ne pas s’éloigner du rivage lorsque l’on se lance dans quelques allers-retours à la nage. Des femmes ont disparu au fil des ans dans les environs, des nageuses expérimentées, et leurs corps n’ont jamais été retrouvés… Les parents de Wilder Harlow décident de passer tous leurs étés à Whistler Bay dans le Maine, où ils viennent d’hériter d’un cottage avec vue sur l’océan. Wilder, adolescent plutôt timoré, fait la rencontre de Harper, une jeune fille férue de magie et de Nat, un garçon qui ne le laisse pas indifférent. Ensemble ils vont vivre l’été qui va bouleverser leur vie à jamais. Des années plus tard, Wilder devenu écrivain, rédige ses mémoires.



Je n’ai pas pu résister : Catriona Ward est une énigme pour moi. Après La dernière maison avant les bois, lu l’an passé, la voici qui réitère l’exploit d’un roman totalement atypique et fascinant, qui méle plusieurs genres à la fois et aborde plusieurs thématiques insolites. On est vite happé par l’histoire de ces trois adolescents, qui se testent au départ par des défis singuliers puis se partagent entre premiers émois amoureux et réelle amitié. Se mêlent à leur quotidien estival, des rumeurs impliquant un psychopathe qui erre sur la côte et la disparition en mer de plusieurs femmes, dont les corps ne sont pas retrouvés… L’été s’achève sur quelques révélations et rebondissements éprouvants. Tout ceci nous est raconté par Wilder lui-même au travers de ses mémoires qu’il rédige dans le but de les faire publier. Car cette affaire est désormais connue, il s’agit de celle du « rôdeur de la côte », devenue célèbre des années plus tard. A cette occasion, Wilder revient sur les lieux de son adolescence et renoue avec le passé.



Evoqué comme je viens de le faire, ce roman a l’air simple. Il n’en est rien. Amis lecteurs, accrochez-vous, soyez très concentré, n’en perdez pas une miette et vous serez récompensé. Comme lors de son précédent roman, Catriona Ward a le don, comme par magie dont il est un peu question dans ce livre, de vous passer le cerveau au shaker. Au fil de ma lecture, j’ai songé à diverses oeuvres étranges, parmi lesquelles celles de Dennis Lehane, Lewis Carroll ou David Lynch. Ce livre m’a autant subjuguée que déroutée et m’a emmenée là où je ne suis jamais allée. Mon estomac s’est plus d’une fois noué pour le personnage de Wilder, qui ne comprend pas plus que nous lecteur, ce qui lui arrive. On a parfois l’impression de franchir les portes d’une quatrième dimension… A quel genre de jeu est-il confronté, est-ce une farce, une manipulation? Tout comme les personnages, nous sommes les jouets de Catriona Ward, des marionnettes qu’elle aime secouer et projeter tête en bas…



« Les écrivains sont des monstres, quand on y pense. Ils dévorent tout ce qui passe à leur portée. »



Les écrivains dévorent leurs personnages, (leurs lecteurs peut-être aussi…), ils font ce qu’ils veulent avec eux, mais l’inverse est vrai également, l’auteur devient vite dépendant de ce qu’il a créé. La réflexion sur la création littéraire qui hante ces pages est surprenante, les jeux de mots auxquels se livrent les personnages sont étonnants. Pour être honnête, je suis déroutée par le dénouement et le fait que la magie devienne prépondérante à la fin du récit, ce auquel je ne m’attendais pas. Mais il y avait tout au long de ma lecture une forme de fascination pour le style et les personnages inventés par Catriona Ward. Parmi mes lectures récentes, elle est l’autrice la plus singulière que j’ai pu découvrir. Je remercie pour cela les Editions Sonatine via Netgalley.










Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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