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Citations de Céline Landressie (34)


Comme piégée sur une barque minuscule au large d'une mer traîtresse, elle était perpétuellement ballotée entre les émotions les plus vives... Les frontières de son univers intérieur avaient glissé. Elles étaient devenues floues...
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Il est cruel de voir s'achever la vie d'un être cher tandis que la nôtre continue, poursuivit-il. Cette douleur s'estompe heureusement avec le passage des ans, bien qu'elle ne disparaisse jamais tout à fait.
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Céline Landressie
Les enfants c'est comme les années , on ne les revoit jamais .
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La jeune femme hocha une fois la tête en guise de remerciement, mais hésita avant de relever les yeux vers lui. Lorsqu'elle le fit, elle ne discerna plus aucun ondoiement dans son regard. Elle songea vaguement que ce gentilhomme la troublait un peu trop, puis ses pensées se raffermirent.
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Peu m'importe cette femme qui vous méprise! Elle qui entre tous devrait vous chérir, comme je vous chéris...
Approchant une main de sa joue il l'effleura du bout des doigts, puis il serpenta sur son cou, s'insinua sous la soie de son peignoir et continua sa course, longeant effrontément le pourtour de monts interdits.
P315
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-Jamais je ne pourrai m'acquitter de toutes ces dettes...
-Il n'y a point de dette entre les membres d'une même famille, madame. Or je devine que vous êtes des nôtres désormais. N'est-ce pas ?
La lueur espiègle qui passa dans les yeux du jeune homme la fit rougir. Après ce qu'il avait trouvé ce matin au pied de son lit, il était vain de nier qu'une certaine intimité la liait dorénavant au comte.
(P268)
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-Qu'êtes-vous ? demanda-t-elle à mi-voix.
Artus se fendit d'un sourire enjôleur.
-Que voudriez-vous que je sois ?
Plutôt qu'à cela, Rose songea à ce qu'elle redoutait qu'il fût. Tandis qu'elle refoulait dans un frisson cette pensée dérangeante, Artus se détourna. Sans prendre la peine d'attacher leur coursier, il alla actionner le lourd heurtoir suspendu à l'une des portes d'entrée de la résidence.
-Ne me répondrez-vous pas ? s'indigna Rose, restée en retrait.
-Il vous aura fallu des semaines avant de me poser cette question, lady, lança le comte par-dessus son épaule. Je gage que vous saurez patienter quelques heures de plus pour obtenir une réponse.
(P293)
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Vous êtes fâchée, lady, mais votre colère me comble de joie, susurra Janlys en se penchant à son oreille. Car il n'y a pas meilleur témoin de votre intérêt...
(P160)
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En se portant à la rescousse d'Artus, ils étaient montés dans la barque de Charon. A sa poursuite, ils avaient vogué sur le fleuve des morts. Et maintenant venait l'heure d'arpenter la rive de l'Archéon.
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Comme le prince abaissait sur elle ses iris aux mirifiques turquoises translucides, Rose leva vers lui ses gemmes mordorées de ses prunelles. Une nuée de sentiments informulés voyagea par le prisme de ce regard, telle une bulle d'écume iridescente dérive au gré de la brise. Mas, à ces deux-ci, il n'en fallait pas davantage pour se comprendre.
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- Vous savez comme moi que l’on ne s'habitue jamais à la solitude, Vassili. L'on s'y résigne seulement...
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Visage constellé de giclures grenat, les mâchoires béant sur les poinçons de sa fureur, Rose avança vers le vide.
Elle se reçut, souveraine comme la justice, entre les flancs d'un nouveau duo de barbares. Sa dague sembla trouver d'elle-même le chemin de l'abdomen musculeux de l'ennemi à sa gauche, cependant que son pistolet crachait une sentence de plomb en pleine denture de celui à sa droite. Des éclats d'émail polluèrent l'atmosphère attiédie, éraflant le menton du prince atterri auprès de sa maîtresse. Semelles engluées dans un amas d'entrailles fumeuses, le Slave abattit l'implacable couperet de son sabre sur la nuque du Lamie à la face rabotée de moitié. Tandis que ce dernier, tête séparée de ses lourdes épaules, s'affalait sur la pelouse qu'il n'aurait jamais plus l'occasion de quitter, Vassili embrocha le ventre bâillant du Lamie éventré par les soins de lady Rose.
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Rose avait l'habitude des ces moments d'isolement. Elle ne les appréciait guère, car ils lui remémoraient combien elle était impuissante à venir en aide au prince. Toutefois, elle y était accoutumée. Vassili ne livrerait pas les remous de son âme. Bonnes ou mauvaises, les réflexions qui l'accaparaient resteraient absconses pour sa maîtresse, laquelle se voyait une nouvelle fois condamnée à présupposer des tensions agitant cet esprit. Mais, quoiqu'ils demeurassent impénétrables, aucun des silences du Slave ne l'étouffait comme ceux de son mentor pouvaient le faire. Car il se dégageait du prince une telle aura de droiture que cela filtrait jusque dans son mutisme...
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Lorsque l'on se tenait là, sous la lumière tamisée que dispensaient les lustres en cristal dépoli, l'on avait une vue privilégiée sur les rayonnage s'ordonnant tout autour en une double succession d'arcs angulaires, les seconds s'intercalant entre les pointes des premiers. Toutefois, pour réellement percevoir le ses de cette disposition, il aurait fallu examiner la pièce depuis le plafond. Puisque cet angle seul révélait la rosace délinéée par les étagères. De sorte que, quand l'on était logé dans les confortables bergères tenant lieu de noyau à cette figure, l'on était littéralement assis au cœur d'une fleur de livres.
De la fine fleur.
Ce trésor de poésie, la demeure le devait au prince Golitsyne. Cette pièce était son oeuvre. De bout en bout. Il en avait lui-même élaboré le plan, choisi la nuance saphir de la tapisserie, dessiné les courbes blanches des cimaises, élu les toiles suspendues aux murs, désigné le rare mobilier, sélectionné l'essence du bois des étagères, et enfin garni leurs rayons.
Plus qu'une bibliothèque, Vassili avait édifié un sanctuaire.
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L'éternel jeune homme entrouvrit les yeux qui sitôt s'agrandirent de stupeur. Artus s'avançait. Outragé, torturé, titubant...
Mais debout.
- Adi, répéta-t-il, s'écroulant au pied de son cadet en larmes.
Le comte ouvrit les bras, au sein desquels Adelphe trouva la ressource de se précipiter.
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- En vous apprenant à domestiquer votre talent.
- Je ne suis pas sûre de le vouloir ...
- Il le faudra pourtant, lady. Sinon, lors de votre prochaine colère, vous risqueriez de laisser échapper quelques flammes. Or, compte tenu de vos fréquents emportements à mon endroit, je crains de partager sous peu le sort de mon manoir ...
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— Oui, le marquis fait aussi état d'une rumeur au sujet d'une grande mascarade qui serait donnée à la cour cet été. Ce n'est encore qu'un bruit, toutefois il nous demande si nous serions intéressés d'y aller avec lui ?
D'un même mouvement les deux gentilshommes tournèrent la tête vers leurs filles respectives, lesquelles souriaient largement.
— Je pense que l'on peut répondre par l'affirmative, commenta lord Greer, amusé.
— On dirait, admit le baron, plus fraîchement que son comparse.
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Ne serait-il pas merveilleux de percer les secrets de la nuit ? Qui en serait maître ne serait-il pas tout puissant ?
Comme ils avançaient, Rose se rêva conquérante de ce royaume occulte. Détentrice d'un savoir oublié depuis l'aube des temps, seule maîtresse de sa destinée, elle serait adulée par les hommes et crainte par les rois...
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Un choc boiseux rebondit entre les parois de la cour enclavée… et son écho parut sceller le destin.

Cette nuit, ils bâtiraient leur légende ou basculeraient dans le néant.

Cette nuit, ils entraient à Mauthausen.
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Une étrange chaleur parcourut son corps en ondes enveloppantes. Il y avait longtemps qu'elle n'avait entendu ce doux murmure... Cela lui avait tant manqué qu'elle ne fut pas assez prompte à museler son émoi.
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