AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Chantal Van den Heuvel (51)


La révolte des Canuts, ces braves tisserands dont on veut arracher le pain et dont les enfants travaillent 15 heures par jour, est exemplaire ! Elle est le ferment d'un combat qui va renverser tous les tyrans ! [...]
Et bientôt une passion dévorante me consuma pour ce petit homme hardi, voûté, chauve, vieux avant l'âge et passablement laid. Le pleutre ! Sanguinaire en paroles mais incapable de quitter sa femme et son médiocre train de vie petit-bourgeois !


p63
Louis-Chrysostome Michel, dit Michel de Bourges
Commenter  J’apprécie          351
L'enfance, cette époque divine où l'on peut entrer dans la peau d'un personnage imaginaire, être son propre héros, danser et rêver en même temps.
Commenter  J’apprécie          252
La souffrance n'a pas d'étiquette.
Commenter  J’apprécie          200
"_Quel plaisir de vous revoir, ma chère ! Avec tout ce sable, n'oubliez pas d'essuyer vos pieds, Ah Ah Ah !
Alors, prête à fouiller les décombres avec nous, vous avez attrapé le virus ?
_Vous savez combien j'adore les mystères, Kathy, et ceux que recèle cette terre me fascinent désormais autant que ceux que j'invente."
Commenter  J’apprécie          140
Par les temps qui courent, l’arrivisme peut s’avérer être une autre facette de la prudence...
Commenter  J’apprécie          130
― Laisse-moi ! Tu as tellement changé ! Tu ne songes qu’à ton âme, ton peuple, alors que la priorité c’est la famille. Tu voudrais que je te suive dans ton évolution spirituelle. Je ne peux pas ! Je n’arrive pas à planer dans tes hauteurs. Désolé. J’ai mille tâches matérielles qui me rivent au sol. Et maintenant tu m’as confié la gestion du domaine mais je ne suis pas dupe ! Ce n’est pas seulement pour mieux te consacrer à tes écrits […] que je manquais d’occupation ? Eh bien figure-toi que je rêve d’autre chose, moi la petite fourmi laborieuse ! Je veux de la gaieté, de l’amusement, aller au spectacle !
Commenter  J’apprécie          110
Les chagrins personnels disparaissent quand la république vous appelle. La république est la meilleure des familles. Le peuple est le meilleur des amis !
Commenter  J’apprécie          101
Ô sort cruel, sort injuste et funeste! Car n'est-ce point là le lot de toutes celles qui de la tutelle paternelle passent à la tutelle maritale ? Victimes sacrifiées sur l'autel d'une société qui les nient!
Commenter  J’apprécie          80
"_La vie est un merveilleux jeu de hasard. Tout dépend du mari qu'on trouvera. Là réside tout le sel d'être femme.
_Quand est-ce que tu cesseras de rêver tout éveillée ?
_La vie est bouleversante, étrange et magnifique. Pourquoi veux-tu lui rogner les ailes en me proposant un mariage arrangé ?
_Alors, en route pour la chasse au prince charmant !"
Commenter  J’apprécie          80
― Ecoutez ça vous autres ! Le bulletin de George Sand : « Citoyens ouvriers des villes et des manufactures, généreux enfants de la République, c’est vous qui formez la majorité des électeurs dans les vastes et nombreux foyers de l’industrie… Il importe que vous vous rendiez compte de vos souffrances, de vos droits et de vos justes prétentions. Faites-les connaître, parlez à vos candidats, parlez à la France ce langage éloquent et simple de la vérité !
― Bravo, ça c’est causé, la mère Sand !
Commenter  J’apprécie          70
Chantal Van den Heuvel
"Au printemps 1851, mon frère Nicolas était en permission et me proposa une porte de sortie honorable.
-Viens avec moi dans le Caucase, l'air y est pur et la région troublée à souhait, le genre de dépaysement qui convient parfaitement aux têtes brûlées dans ton genre."

Il n'y eut sans doute pas besoin de lui dire pour l'aguicher un peu plus que les femmes étaient belles aussi là-bas ; le jeune frère jouissif croulant sous les dettes de jeu contractées à Moscou était dans un tel état d'abattement, de prostration que la décision de Nicolas officier d'artillerie dans le Caucase fut irrévocable. Celui-ci récupéra une loque humaine il faut bien le dire .. et il en fit ce qu'on sait. Ce qui permit à Léon Tolstoï de dire quelques années plus tard au chevet de son frère Nicolas mourant qu'il aimait tant qu'il avait des qualités humaines qu'il n'avait pas et qu'il avait de ce point de vue tout appris de lui. Il est hautement probable que sans ce grand frère, nous ne serions pas là pour évoquer la destinée incroyable de Léon Tolstoï !..
Commenter  J’apprécie          70
Nous trouverons un village abandonné et nous le feront revivre avec les paysans des temps nouveaux, en harmonie avec les bêtes et les arbres, au rythme de la terre vivante. 
Commenter  J’apprécie          60
Je voyagerai seule, pour la première fois! C'est le moment ou jamais de me prouver que je ne suis pas un toutou au bout d'une laisse.
Commenter  J’apprécie          60
En avant ! Jeunesse de France.
faisons se lever le jour,
La victoire avec nous s'avance,
Fils et filles de l’espérance
Nous ferons se lever le jour
A nous la joie à nous l'amour.
Commenter  J’apprécie          50
Je pleure une morte et je salue une immortelle.
Commenter  J’apprécie          51
"Je pensais à celle qui m'a élevé, Tatiana Iorgolskaïa qu'on appelait Tante Toinette.
Grâce à elle, j'aurai été un orphelin heureux"

Ce fut une chance pour les Tolstoï d'avoir eu cette mère de remplacement, et tout se passa bien, du meilleur qu'ils pouvaient espérer, ce qui libéra leurs esprits jeunes de la lourde perte de leur mère (de haut rang, très cultivée..), puis de celle du père et tout cela est incontestable : Tante Toinette les éleva comme s'il s'agissait des siens, il y avait aussi cet engagement envers le père de Tolstoï quant à l'éducation des enfants, qu'elle connaissait bien mais dont la lignée et la situation ne permirent pas une union.

Une relation privilégiée naîtra entre Tante Toinette et Tolstoï doté d'une hyper sensibilité cachée dans un amour-propre démesuré; une grande complicité les unira, une abondante correspondance en témoigne.

On voit poindre chez Tolstoï une légère mélancolie dans ses premiers textes, surtout par effet de comparaison avec ses amis. Cette mélancolie s'accentuera encore au fil des années, mais sera latente, non exprimée : il prenait sur lui ! Elle expliquera en partie, à n'en pas douter, cette forme d'angoisse existentielle, ses tourments d'adulte. La perte de Tante Toinette, un peu plus tard, aura aussi un effet non négligeable sur son mental ..
Commenter  J’apprécie          50
Je fus envoyé comme courrier à St Pétersbourg, mais je n’avais plus qu’une idée en tête : écrire, écrire !
― Donnez votre démission au plus vite. La carrière militaire n’est pas la vôtre. Votre arme n’est pas l’épée mais la plume !
― Venant de vous, ces paroles me vont droit au cœur, monsieur. Le nom de Tourgueniev pour moi brille au firmament de la littérature ! Vos récits d’un chasseur sont un chef-d’œuvre d’une portée universelle. Merci aussi de m’accueillir chez vous durant mon séjour à St Pétersbourg. C’est une délicate attention.
― Vous allez rencontrer l’élite de nos gens de lettres. La crème de la crème, comme on dit en France.
Commenter  J’apprécie          40
Il repose dans les bois de Iasnaïa Poliana, là où ses frères et lui avaient enfoui la baguette verte sur laquelle était gravée la formule magique qui allait rendre les hommes heureux...
Commenter  J’apprécie          40
Il est vrai que, l'âge aidant, la réalité n'est pas toujours à la hauteur des attentes.
Commenter  J’apprécie          40
- Hé ! Clara, viens voir ça ! la héla-t-il avec un sourire éclatant.
Elle voulut se lever d'un bond mais millie tira sur son pagne, coupant net son élan.
- Cesse de sauter quand un garçon te siffle, tu n'es pas un caniche. Et j'ai à te parler.
( p 129)
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Chantal Van den Heuvel (347)Voir plus

Quiz Voir plus

Combien de fois ?

🎬 Alors qu'il s'apprête à démissionner de ses fonctions de shérif pour se marier, Will Kane apprend qu'un bandit, condamné autrefois par ses soins, arrive par le train pour se venger. Will renonce à son voyage de noces et tente de réunir quelques hommes pour braver Miller et sa bande. Mais peu à peu, il est abandonné de tous... Ce film de Fred Zinnemann, avec Gary Cooper s'intitule "le train sifflera ... "

une fois
deux fois
trois fois

10 questions
38 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , films , roman , espionnageCréer un quiz sur cet auteur

{* *}