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4/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montpellier , le 05/03/1938
Mort(e) le : 21/11/2007
Biographie :

Charles-Albert Michalet, né le 5 mars 1938 à Montpellier et mort le 21 novembre 2007, est un économiste français, membre et co-fondateur du Cercle des économistes.

Professeur émérite d'économie à l’Université Paris-Dauphine, il a entre autres travaillé plusieurs années sur les multinationales au sein de l'Organisation des Nations unies, puis au sein du Foreign Investment Advisory Service de la Banque mondiale. Il était spécialiste des multinationales et de la promotion des investissements directs. Il était consultant auprès d’organisations internationales, et, en France, membre d’un groupe de travail du Commissariat général du Plan.


Source : wikipédia
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Bibliographie de Charles-Albert Michalet   (5)Voir plus

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Le débat sur la mondialisation fait fureur. Il occupe la scène médiatique ; il est devenu une composante obligée du discours politique. La multiplication des faillites frauduleuses et des cas de manipulation des comptes des sociétés, les révélations sur les rémunérations extravagantes de dirigeants dont la compétence est douteuse, sont en train de créer un mouvement de méfiance vis-à-vis des grands opérateurs de la mondialisation.
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La mondialisation s'est inscrite dans une configuration internationale durant une très longue période. Selon les historiens, il serait possible de la faire remonter au XVe siècle. Les économistes ont commencé à en faire la théorie à la fin du XVIIIe siècle.
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(…) quel que soit le pays -ou la région- considéré, l’analyse fait apparaître un certain nombre de variables qu’une politique axée sur l’indépendance économique doit réduire ou faire disparaître. Nous les rappelons, à dessein, pêle-mêle :

– la mauvaise articulation agriculture-industrie,

– l’urbanisation accélérée et l’exode rural,

– la dépendance technologique,

– le mimétisme dans les normes de consommation,

– l’insuffisance de la formation professionnelle,

– la taille insuffisante des marchés,

– l’absence et la faiblesse d’une planification à moyen et à long terme,

– la répartition inégale du revenu national,

– l’insuffisante diversification des exportations,

– la consommation somptuaire, la corruption, la spéculation, le bureaucratisme, les féodalités…

– la distorsion du système des prix sur des marchés non concurrentiels,

– la faiblesse des revenus agricoles,

– les polarisations régionales déséquilibrantes,

– l’inéquité et l’innéfficacité du système fiscal,

– la mauvaise gestion des grands complexes industriels,

– la faiblesse des échanges Sud-Sud,

– l’absence de structures politiques démocratiques…

(…) D’une part, elle induit une définition de l’économie autocentrée qui est construite par simple symétrie avec le « mauvais » modèle.
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Les pays du Nord et du Sud, le centre et la périphérie partagent la même histoire. Ils constituent les parties inégalement développées d’un ensemble de plus en plus structuré que nous appelons l’économie mondiale, faute de mieux. Nous pensons aussi que la dynamique de l’intégration et sa logique différenciée sont d’abord impulsées par le centre développé. Cette thèse n’est pas neuve mais, contrairement à l’école de la dépendance qui a toujours défendu ce thème, il nous semble nécessaire de reconsidérer ce qu’elle présente habituellement comme le corollaire de cette conception : le blocage du développement, le développement du sous-développement. En adoptant ce point de vue, on est conduit à répéter désespérement que la seule solution pour la périphérie est la rupture radicale avec le marché mondial alors que les tenants de la thèse opposée ont beau jeu de montrer que certaines économies du tiers-monde ont réussi, avec des succès divers, une accumulation nationale, les Nouveaux Pays Industriels étant présentés comme le témoignage indéniable de ce changement. La dynamique des formes de l’interdépendance permet de reconnaître à la fois l’existence d’une accumulation à la périphérie et le maintien d’effets de domination.
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Les politiques structurelles ont plusieurs orientations : l'amélioration des infrastructures, les politiques commerciales, les politiques sociales et les politiques industrielles. L'effet de la mondialisation est d'avoir fait converger une grande partie de ces actions vers un même objectif, celui du renforcement de l'attractivité des territoires nationaux pour l'investissement des firmes.
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Ce défi du développement indépendant, aucun pays ne peut le relever en solitaire ; si la division internationale du travail révèle aujourd’hui ses limites, l’autarcie n’apparaît en aucun cas comme une solution acceptable.
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