Les failles dans les lois canadiennes ont assurément favorisé les bootleggers d'un peu partout au pays et certains, dont Rocco Perri en Ontario, se sont enrichis avant d'être délogés par des criminels de plus grande envergure ou des industriels, dont Sam Bronfman, qui n'avaient soudainement plus besoin d'intermédiaire pour écouler leurs caisses d'alcool aux États-Unis.
Il a expliqué que l'on affublait à ce quartier le nom de 'Red light', parce que la grande majorité - sinon la totalité - des maisons de prostitutions avaient devant leur porte ou à l'intérieur du portique une petite lumière rouge qui indiquait que la maison était ouverte et prête à recevoir les clients à la recherche de commerce libidineux moyennant rétritibution.
'En fait, on a rapidement réalisé que la police de Montréal pouvait se montrer capable d'entrave à la justice, et ce, sans vergogne.
Les gangsters américains y ont trouvé leur compte, tout comme plusieurs caîds québécois qui en ont aussi profité pour se bâtir de véritables fortunes. Certains, comme les Bronfman au Canada, et les Rockefeller et les Kennedy aux États-Unis, ont établi à cette époque les bases de leur empire grâce à la contrebande d'alcool.
À Montréal, on comptait alors plus de deux cent cinquante établissements de jeu, rien de moins.