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Critiques de Charles Aubert (323)
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Bleu Calypso

Découvrir un bon livre , ça tient parfois à bien peu de chose , une question anodine de son libraire , par exemple : " vous l'avez bien lu celui - là ? Non?" .

" Ben , non..... ".Et voilà comment on se retrouve avec , entre les mains , un ouvrage qui , au moment de votre entrée dans le magasin paradait encore tranquillement sur le présentoir, au milieu de ses comparses ....

Et quand vous tournez la dernière page , vous mesurez la chance que vous avez de côtoyer un libraire aussi attentif et compétent, un libraire qui " sait " ce qui va vous plaire ...Encore merci à Nicolas .

Niels, c'est un marginal , un gars qui a quitté Paris pour se réfugier dans une cabane auprès d'un étang, dans la région de Sète ...Il vit en vendant des leurres qu'il fabrique lui - même et que de nombreux pêcheurs " s 'arrachent ".Ces revenus lui permettent d'être heureux , en harmonie avec son désir de vivre dans la nature...Pourtant , la découverte d'un corps immergé dans un étang va le méler malgré lui à une aventure dont il pourrait bien ne pas sortir indemne d'autant qu'à vouloir enquêter sans en parler à la police ..Il trouvera dans son environnement des aides et , bien entendu , des opposants , des personnages pas trop nombreux , toutefois , qui vont mêler leur " grain de sel " à une histoire qui n'en manque vraiment pas , vous verrez . On pourrait penser cheminer tranquillement dans un décor naturel grandiose ...Ce sera un peu ça, mais ...avec une rapide accélération, car , malgré la douceur de " la couverture " , ça bouge tout de même pas mal . Un bon bouquin "à la française " , situé dans le quotidien de la vie, dans une belle région française . Le récit est alerte , bien écrit, crédible avec une enquête bien menée et reprise dans l'épilogue, épilogue qui laisse la porte ouverte à un nouvel opus ,le second de ce qui sera une trilogie . Et bien , tant mieux . Après avoir utilisé le leurre "bleu calypso " , je me verrais bien essayer le "rouge tango ." C'est la prochaine création de Niels , un leurre pour " pêcher en eaux troubles " ....Sacré programme , non ? il devrait y avoir des amateurs ...Moi , j'en ferai partie et , cette fois , je n'attendrai pas que Nicolas me le mette dans les mains, le bouquin ......Je suis " ferré " et ce d'autant plus que , Niels , ses prises , il les remet à l'eau ... Et ça , ça me plait bien...D'atroces crimes ...dans un décor naturel magnifique , des personnages authentiques et " humains " .

" Vous l'avez pas lu celui - là ?

- Ben, non...

- Ah ben ça, alors...."

C'est ouvert aujourd'hui , courez à votre librairie mais .....en prenant soin de vous , hein ?





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Rouge Tango

Après avoir lu " Bleu Calypso " , je m'étais bien promis de retrouver les personnages de ce roman tant j'avais passé un bon moment avec eux . Et bien voilà, les amies et amis , c'est fait et je vous l'annonce d'ores et déjà, j'espère bien les rencontrer à nouveau , dans " Vert Samba ", peut - être mais ça, c'est une autre ( belle ) histoire .

Dans ce roman , outre les personnages , on retrouve tout l'art et l'habileté de Charles Aubert . Il s'agit bien d'un polar avec des coups de feu , des morts , des scènes de torture ( mais oui ...) et pourtant ...Pourtant , on a l'impression de revenir en arrière avec un roman à " la française " , avec les bons et les méchants, les méchants étant des " gros bras de la pègre marseillaise " et les bons , une sorte de " club des cinq " , pas forcément en vacances mais qui , alors qu'ils ne cherchent qu'à échapper au stress et à l'absurdité de la vie quotidienne , voient sans cesse une foule d'aventures s'abattre sur eux . Et oui , il y en a des " gens comme ça , la moindre fiente de de pigeon qui tombe du ciel est pour eux ."

En même temps que se déroule l'action , on sourit aux aventures amoureuses ( celles - ci ) de Niels et Lizzie, de grandes " plages " de sourires face à leurs désopilantes tergiversations de grands ados et leur jalousie qui crée ces quiproquos ....encore présents dans nos mémoires ( souvenirs , souvenirs ...ben oui , hein , c'est la vie ...)

Le père de Niels , en faisant son apparition , nous ramènera vers le célèbre Capitaine Haddock , son surnom de " Paddy " n'allant pas sans nous rappeler une marque de whisky qui coule à flots dans les pubs irlandais ...Son entente avec le père de Lizzie , Vieux Bob , m'a remis en mémoire le duo Bourvil - Fernandel de la " Cuisine au beurre " , c'est dire . Peut - être ne s'agit - il là que du " délire intellectuel " du lecteur que je suis mais cela montre aussi le pouvoir de cet auteur de nous transporter dans un ailleurs " ancré " en nous et qui ne demande qu'à renaître pour notre plus grand plaisir ....Oui , on peut peut - être le voir ainsi , des situations tragiques enrobées dans une charmante ambiance plutôt...sympathique .....

En tout cas , me concernant , j'avoue beaucoup aimer ce " genre de pause salutaire " dans mes " lectures noires " et qui me donne beaucoup de plaisir . Les avis seront sans doute différents pour d'autres lecteurs et lectrices et ...tant mieux .Vous me direz .

Merci à Charles Aubert " pour ce bon moment " . Comme Niels , c'est un roi du " leurre " . Vous avez dit " La cuisine au leurre ? " ...Tiens , comme c'est bizarre ....A bientôt.





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Bleu Calypso

Premier roman de cet auteur, Charles Aubert. Ayant lu de très bonnes critiques sur Babelio de ce livre, cela m'a donné envie de le lire.

J'ai vraiment adoré ce style de polar, tranquille et intense à la fois. Bien écrit et accessible, l'auteur mêle l'humour et les métaphores comme personne...d'ailleurs j'ai mis un certains nombres de citations pour les partager avec vous.

L'histoire se passe dans le sud de la France près de Sète. Niels a fuit la ville et est venu s'installer près d'un étang dans une cabane dans un coin tranquille. Il a pour voisin "Vieux Bob" qui habite à cent mètres et a sympathisé avec lui. Ils ont une passion commune : la pêche. De leurs passés respectifs, ils ne savent rien l'un de l'autre, c'est un pacte lié entre eux. Niels est passionné également de photos et un soir en regardant attentivement une de ses photos il aperçoit un corps mort dans l'étang parmi les herbes. Il prévient Franck, son ami, capitaine de gendarmerie. Et l'enquête est lancée. Un petit mot sur la fille de Vieux Bob, Lizzie, un personnage omniprésent dans ce récit, par sa vitalité et sa folie furieuse.

Je ne vous en dirait pas plus pour vous laisser tout le suspense de cette histoire.

Une bien jolie découverte.
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Rouge Tango

On me demande souvent comment je choisis mes lectures. C’est parfois en survolant les sites littéraires. J’avais trouvé attractive la quatrième de couverture de Rouge tango et noté beaucoup de critiques élogieuses. Après avoir refermé le livre, je ne me sens pas complètement à l’unisson et je le regrette, parce que le parcours de l’auteur, Charles Imbert, est original et sympathique.



Cadre dirigeant d’une compagnie d’assurances, il décide un jour de changer son mode de vie, quitte la ville et s’installe dans une cabane au bord d’un étang près de Montpellier. Là, il se reconvertit dans une activité artisanale et, en même temps, se lance dans l’écriture d’une série de romans mettant en scène les mêmes personnages. Publié début 2020, Rouge Tango est son deuxième opus. On peut tout à fait le lire, comme je l’ai fait, sans être passé par le premier, Bleu Calypso.



Le livre est en parfaite harmonie avec le parcours de son auteur. J’ai particulièrement apprécié les passages de ce que les Américains appelleraient nature writing. La plume de Charles Imbert est subtile et restitue avec justesse les couleurs et les fluctuations des eaux, du ciel, de la flore, des oiseaux. Elle réussit à transmettre son enthousiasme pour la beauté des éléments sauvages et l’on voit bien que son lyrisme prend source au plus profond de son être.



Le personnage principal, Niels Hagen, est un double de l’auteur. Comme lui, il a largué les amarres pour vivre dans une cabane de pêcheur dans le sud de la France ; comme lui, il est devenu artisan, en l’occurrence créateur de leurres pour la pêche, qu’il commercialise sur Internet.



Jusqu’où le caractère autobiographique de l'ouvrage se prolonge-t-il ? L’auteur brosse avec brio les états d’âme de Niels, ses tourments, ses bouderies, et aussi ses rêves étranges. Les analyses sont d’autant plus percutantes, qu’elles sont rapportées par Niels lui-même, narrateur du roman, qui reconnaît donc ses propres tendances à se renfermer sur soi, ses difficultés à communiquer et à saisir l’évolution du monde. Autothérapie ou pas, les mots sonnent juste.



A la différence de l’auteur, Niels n’est pas écrivain, sa particularité est de se retrouver mêlé à des meurtres crapuleux : Rouge Tango prétend appartenir au genre du roman policier.



C’est là, à mon avis, que le bât blesse. Le casting fait la part des gentils et des méchants, et comme dans certaines séries télévisées, il est patent qu’il n’arrivera rien aux gentils et que les méchants seront punis. L’intrigue policière se résume alors à une suite de traques et de traquenards, où chasseurs sont en même temps gibiers et vice versa. Je ne conteste pas l’effet page turner de ces péripéties violentes, mais elles sont peu crédibles et difficiles à interpréter. Ce n'est qu'à la fin du livre qu'on en obtient l'explication, sous la forme d’aveux complets qui n’apportent plus rien à ce stade de la lecture… Est-ce cela qu'on nomme un polar doux ? A moins qu’il ne s’agisse d’un pastiche de polar.



Autour de Niels, les personnages sont en cohérence avec l’environnement et avec les rôles qui leur sont assignés. Une bande de copains qui m’évoque la littérature de ma préadolescence : la très belle et dynamique Lizzie au « regard scalpel » ; Vieux Bob et sa « tignasse blanche de vieux lion » ; le capitaine Malkovitch au « visage fripé de moine tibétain ». Sans oublier Paddy, un colosse à la gueule taillée à la serpe, héritier d’une vieille tradition nomade irlandaise. Des bons vivants. Sans avoir eu assez de doigts pour faire le compte des huîtres dégustées et des bouteilles éclusées, je rends hommage à leur coup de fourchette et à leur descente. En revanche, je suis réservé sur les dialogues, dont certains s’étirent sans consistance, comme s’il fallait ajouter des lignes aux lignes.



Imprégnées de sérénité méditative, les trois cents pages de Rouge Tango se lisent très vite. A noter que l’auteur a réuni quarante haïkus – de très courts poèmes japonais –, placés en épigraphe de chaque chapitre. Il fallait le faire.


Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Bleu Calypso

Ce que j’ai ressenti:



Scintille le Bleu,

Jaillit Calypso,

Et fendre l’étang Polar.



*Stelphique*.







***Une plongée étourdissante…



La rentrée littéraire nous prépare de belles surprises, allez, allez, il faut se jeter à l’eau et découvrir la beauté d’un leurre Bleu Calypso, le temps suspendu, l’esprit décroissant. Vite, vite, une reconnexion avec la nature et une philosophie à pêcher avec habileté, dans l’étang Moures. Sauf, que les cadavres et les suspicions vont vite polluer les lieux…Et Niels, de voir sa tranquillité, si fièrement acquise, se troubler…Pourquoi est-il si difficile de se couper de ce monde avide? N’est-il pas idéal de vivre de solitude et d’eaux fraîches, dans une cabane? Et qui est, ce fameux tueur en série, au pied marin? Niels et Lizzie vont s’improviser enquêteurs des bacs à sable, jouer avec les rayons du désir, dénicher quelques trésors, s’attirer un peu les foudres…



« J’aimais beaucoup les couleurs saturées qui arrivaient avec l’orage. C’était comme si la vie gagnait en intensité. De mémoire, il n’y avait que les orages et l’amour pour donner cette sensation-là. Mais je n’étais plus vraiment sûr en ce qui concerne l’amour. »



***Et le polar- *étang* -sa sérénité…



A tendre ainsi vers le calme des lignes. Attendre dans les eaux salines. Étendre le fil de l’intrigue. Fendre en douceur l’étang Polar. Troubler le temps. Etre et ne plus avoir…



L’auteur m’a fascinée, avec cet univers de la pêche… Subjuguée en contemplation, emmenée à la méditation, déclenché l’admiration…



J’ai passé un doux moment de lecture, très apaisant. C’est tellement rare de voir se mêler le frisson avec le recueillement, c’est une alchimie qui fonctionne parce que Charles Aubert, y met toute une sagesse intelligente et une subtilité rafraîchissante. J’ai été plus que charmée par ce courant de pensée, cette étonnante manière de vivre et clairement, il y a un fil magique qui s’est créé avec Niels. C’est un personnage tout en pudeur, attachant et bienveillant, malgré les tornades qui viennent frapper à sa porte…



« Moi, j’étais le type qui vivait en marge de la société, ivre de liberté et de soleil, celui qui s’était débarrassé de ses chaînes et je voyais bien que ça les faisait disjoncter. Parler cinq minutes avec moi remettait en cause trop de choses, trop de choix contraints, trop de mensonges faits à soi-même. »



***Entre poésie et polar, Bleu Calypso.



Il flotte dans cette lecture, un petit air de zen asiatique accompagné d’un soleil chaleureux du sud de la France. Avec des haiku sublimes qui illuminent les débuts de chapitres, il n’en reste pas moins, que c’est un polar maîtrisé de bout en bout. C’est comme une partie de pêche réussie, car la récompense se mérite, après la patience, l’auteur nous emmène à son rythme, au final pétillant… Nous avons là, une histoire palpitante, toute en finesse, sans aucune éclaboussure ou démesure, et pourtant son pouvoir est incroyable. Une quiétude s’empare de nous et elle nous gagne au fil des pages,



Il m’a tellement plu ce personnage de Niels que j’adopterai bien la technique de « catch and release »…J’ai attrapé un coup de soleil, un coup de cœur, et je relâche, dans les vagues du net, toutes les ondes positives que j’ai ressenti à cette lecture, qui j’espère, arriveront jusqu’à vous…







Sans savoir pourquoi

J’aime ce monde

Où nous venons pour mourir



Natsume Sôseki.







Ma note Plaisir de Lecture 10/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Bleu Calypso

Niels a eu le courage de quitter la civilisation pour vivre dans une cabane afin de profiter de sa passion : la pêche. Pour vivre, il fabrique des leurres qu'il vend sur internet. Pour promouvoir ses articles, il prend des photos sous l'eau quand le poisson est ferré. Seulement au développement, il y a la tête d'un mort en toile de fond...

Un polar local vraiment sympa qui se passe dans la région de Sète. On a donc droit à l'enquête, mais aussi aux spécialités culinaires et vins du coin. Quand même un style parfois un peu bancal J'ai bien envie de lire la suite de cette trilogie... Mais plus tard...
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Rouge Tango

Toujours le même plaisir de lire cet auteur, Charles Aubert. Son premier opus "Bleu Calypso" était une belle surprise. Ce deuxième opus "Rouge Tango", est à mes yeux encore mieux. Souvent les tomes 2 peuvent être décevant mais ici ce n'est pas le cas. On retrouve la fine équipe : Nels Halen, qui a tout quitté pour s'installer dans un tout petit bourg dans le sud, Vieux Bob, son voisin et ami, Lizzie, la fille de Vieux Bob qui est devenue sa compagne, Malkovitch dit Malko, capitaine de gendarmerie et enfin Malik, un jeune surdoué en informatique. Ils s'entendent comme les doigts de la main. Un autre personnage vient faire un tour dans cet opus, Paddy, le père de Niels, il n'est pas le bienvenu dans la cabane de son fils. Mais un jour Malik disparaît, sa cabane à été visité et tout ses disques durs ont été volés. Dans l'enquête menée par le reste de l'équipe, on apprend que Malik travaillait sur un site crypté de quelques malfrats de la pègre marseillaise....

Je ne vous en dirais pas plus si ce n'est que c'est un livre qui sent bon les vacances malgré les meurtres et les cadavres. Les apéros, les huîtres et les bonnes bouffes y sont également présent.

Un livre-détente bien écrit et bien agréable.

Je ne peux que vous le conseiller.
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Bleu Calypso

Voilà un livre dont je trouve que sa publication a été passée un peu sous silence, malgré de nombreuses qualités dont il fait preuve. Étant blogueuse mais surtout passionnée, j’essaie de me tenir informée au plus possible des sorties littéraires par de nombreux canaux (réseaux sociaux, revues littéraires, presses,…) et j’ai l’impression que « Bleu Calypso » est resté un peu sous les radars. Grâce au Prix Nouvelles Voix du Polar des éditions Pocket, j’espère qu’il connaîtra une seconde vie car il le mérite vraiment.



J’ai été séduite tant par l’histoire que par la façon dont elle est contée. Même si son personnage principal, Niels Hogan ne présente pas forcément les qualités pour en faire un être charmant pour le lecteur, je m’y suis assez vite et bien attachée. Bourru mais ô combien si vrai, sa façon de mener l’enquête après avoir retrouvé un corps lors d’une partie de pêche est originale et nous change des polars et thrillers habituels.



J’ai donc lu ce polar dans le cadre du Prix Nouvelles Voix du Polar des éditions Pocket durant le mois de juillet, en pleine période estivale. Est-ce que la période était plus propice à savourer ce livre, je ne sais pas. Mais quoi qu’il en soit, je l’ai dévoré et beaucoup aimé.



Du fait que l’enquête est menée par un citoyen lambda, aidé d’une journaliste, offre beaucoup d’originalité à ce récit pour en faire quelque chose de rafraîchissant et d’atypique. J’ai aussi apprécié me retrouver loin des villes et métropoles, dont les environs servent de décors à la littérature noire. Loin des paysages traditionnels, on se retrouve en pleine nature du Sud de la France et l’auteur, Charles Aubert, nous fait découvrir une région encore sauvage où je m’enfuirais bien, loin des tumultes de la ville et des petits bobos du quotidien.



Je me suis vite laissée embarquée dans cette enquête, parfois un peu rocambolesque mais où Charles Aubert arrive à nous faire douter de chacun des personnages et à nous surprendre, nous lecteurs, dignes comme de supers enquêteurs habitués au monde du roman noir.



Donc, vous l’aurez compris, que par ces quelques mots, je vous fais part de mon très grand enthousiasme à la lecture de ce livre. Quelle déception à la fin de l’histoire de devoir quitter Niels et sa bande ainsi que le Sud pour revenir à notre vie journalière, aux tâches courantes et au boulot. Finalement, je m’enfuirais bien, loin de tout, comme Niels l’a fait avant moi 😉



Petite information supplémentaire pour ceux qui découvrirent le personnage de « Niels Hogan ». Si, comme moi, vous l’avez adoré, sachez qu’il est de nouveau à l’affiche dans le second livre de Charles Aubert, « Rouge Tango », paru le 2 janvier 2020, aux éditions Slatkine & Co.



En lice pour le Prix Nouvelles Voix du Polar 2020 des éditions Pocket, dans la sélection «littérature francophone » avec « L’empathie » d’Antoine Renand.


Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Vert samba

Après avoir lu le premier tome "Bleu Calypso" en mars 2021 et le deuxième tome "Rouge tango" en mai 2021, il s'est passé du temps pour la lecture du tome 3 "Vert samba". A cette occasion, j'ai relu mes critiques des tomes 1 et 2 qui étaient enthousiastes. Celui-ci m'a un peu moins plu, mais peut-être en attendais-je plus ?

J'ai lu dans plusieurs avis sur ce tome 3, qu'on pouvait les lire indépendamment mais je ne suis pas vraiment d'accord. Bien sûr c'est chaque fois un nouveau crime, mais les personnages récurrents évoluent dans ce petit coin de paradis près de Sète. Des trois tomes, j'ai préféré le tome 2 qui était pour moi, le plus aboutit.

Mais je vais vous faire un résumé de celui-ci.

On a retrouvé deux cadavres d'ostréiculteurs avec sur leurs bras un même tatouage nazi. On peut difficilement dire que ces deux meurtres ne sont pas liés.

Niels Hogan, notre héros ainsi que Lizzy sa compagne, enquêtent accompagnés de leurs pères respectifs, Paddy et Vieux Bob. Sans oublié, Malkovitch, leur ami mais néanmoins gendarme de profession.

C'est un récit plutôt tranquille, du moins au début, et qui va crescendo au fur et à mesure que l'enquête avance. C'est un polar doux et non violent, pas d'hémoglobine à outrance.

Un polar que je recommande, une lecture tranquille et sans trop de pression.
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Rouge Tango

Ce que j’ai ressenti:



Danse le rouge,



Soupire le temps



Et l’étang se calcine…



*Stelphique*



▪️On pourrait vivre tout simplement…



Dans une cabane, au bord de l’étang Moures, à fabriquer des leurres pour la pêche, on aimerait bien vivre aussi sereinement que Niels…Quelle joie de retrouver ce personnage dans une nouvelle enquête palpitante. Comme dans Bleu Calypso, il semblerait que le destin avait d’autres projets que de le laisser se prélasser dans son kayak, en solitaire…Les tornades et les cadavres viennent distraire la quiétude de Niels et c’est avec joie que je me suis replongée dans l’univers polar serein et poétique de Charles Aubert. Les descriptions sont sublimes et apaisantes tout comme l’énergie positive qui se dégage de cette atmosphère. C’est un plaisir de lire autant de douceur et de bienveillance, aux côtés de ces personnages attachants. Et puis que de révélations! On se plait à les suivre dans leurs histoires d’amitiés et de cœur, même si l’heure est grave et que la montre semble plus que redoutable…



"Ce monde était désespérant. On aurait dit qu’il était plus attiré par l’obscurité que par la lumière."



▪️Coincé dans un entre-deux…



De Montpellier à Marseille, Niels et sa bande d’amis subissent les souvenirs du passé…Ils s’invitent tous dans le présent de manière intrusive et violente. Et que de rebondissements! Tic-tac. Pas le temps de se reposer ou de soigner un lumbago, de méditer ou de d’apprécier un rituel de thé, il va falloir retrouver un membre de la bande et dénicher quelques secrets dans un timing très serré, dans les bas-fonds du net ou ceux de Marseille. Et vous savez, comme j’aime cette ville plus que tout, alors je me suis régalée de bout en bout, parce qu’il y a un charme fou à lire des histoires dans sa ville préférée, à découvrir les lieux dans les yeux d’un autre. J’ai apprécié chaque minute de ce polar parce qu’il est maîtrisé, surprenant, rythmé jusqu’au final…Tic-tac. C’est l’heure de se dépêcher et vous précipiter pour mettre la main sur un leurre Rouge Tango!



"Il faut penser à se ranger, à laisser derrière soi autre chose que du sang et des larmes."



▪️A regarder, un ciel s’embraser…



Il me la fallait cette reconnexion. Il me fallait la sérénité et la méditation contemplative que Charles Aubert a l’art d’installer dans ses lignes. Juste pour commencer en beauté cette année, ce polar est une belle pêche. C’était sans doute un des livres que j’attendais le plus pour cette rentrée 2020, et je suis comblée par cette suite. Si le meilleur reste encore à venir, alors j’ai vraiment hâte de voir du vert, Monsieur Aubert! D’une autre manière, mais tout aussi intensément, après le coup de cœur en Bleu, j’ai adoré le Rouge. En attendant, je m’en irai bien admirer un coucher de soleil sur l’étang Moures, pour être au plus près de cette philosophie apaisante qui anime Niels…



"Ce paysage était invraisemblable, je n’arrivais pas à m’en lasser. De l’eau partout et un ciel très haut, très bleu. Ces jeux de miroirs et ces espaces infinis donnaient une impression de vertige."







Ma note Plaisir de Lecture 10/10
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Bleu Calypso



Niels Hogan a fui la ville pour vivre dans une cabane sur un étang du sud de la France. Il a fait de sa passion pour la pêche, son métier en devenant fabricant de leurres. Pendant une partie de pêche pour étrenner son nouveau leurre « Bleu Calypso », il découvre un cadavre au fond de l’étang. Vivant de manière recluse, il ignorait l’information mais son voisin le vieux Bob lui apprend que l’on a retrouvé d’autres cadavres récemment, un touriste allemand passionné d’ornithologie et Pierre Lazare, un pêcheur de dorades du coin. Et la série de va pas s’arrêter là…

Lizzie est venue rendre visite à son père Bob. Elle est journaliste free lance et est persuadée d’avoir mis la main sur un bon sujet avec cette série de meurtres qui a eu lieu ces derniers jours.

Niels et Lizzie vont former un duo pour mener cette enquête.



Je lis ce roman dans le cadre du prix nouvelles voix du polar 2020. Il fait partie des 2 finalistes dans la catégorie polar français (il est en concurrence avec l’empathie d’Antoine Renand)



Charles Aubert nous embarque dans un environnement qui semble paisible dans le sud de la France, dans une cabane de pêcheur, dans une partie de pêche sur un étang mais très vite les choses s’agitent avec cette série de meurtres et le duo Niels/Lizzie. L’histoire est dynamique tout en apportant une touche de sérénité, c’est surprenant et original comme ambiance.

Si vous recherchez pour cet été, un polar sans violence, sans description horrible, sanglante,… un polar paisible, je vous le conseille. Moi je pense me laisser tenter par le deuxième volet de cette trilogie « rouge tango ».

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Rouge Tango

Un « polar doux », dit la quatrième de couverture. Oui, mais bon… on a tout de même trois morts, une bonne séance de torture, deux tueurs à gages qui s’affrontent… qu’est ce que ce serait si c’était un « polar dur » !



Mais, là où, en effet, on a une sorte de douceur, c’est que en parallèle de l’enquête et des péripéties qui lui sont directement imputables, l’ensemble se déroule dans une ambiance qui parait assez apaisée. Pourtant, Niels se retrouve confronté à des questions métaphysiques sérieuses, autour de la famille, avec l’apparition d’un nouveau personnage, celui de Paddy, et de secrets qu’il n’a visiblement livré à personne ; le thème de l’amitié est également exploré, sous diverses formes.



Par moment, ce côté un peu « fleur bleue » – expression dont j’ai découvert récemment qu’elle vient du romantisme allemand, et, plus précisément, du roman de Novalis, Henri d’Ofterdingen, paru en 1811 – est presque agaçant, tellement le ton parait en décalage avec l’histoire. Mais cela crée un effet de style qui, au final, fait sens.



Ce livre, je l’ai lu en une journée, c’est donc dire qu’il a su me captiver. Je voulais savoir s’ils allaient retrouver Malik, je voulais savoir si j’avais bien identifié qui était Rolex, je voulais savoir comment ils allaient se débarrasser de Patek…



Bref, encore une bonne lecture, pour bien commencer l’année. Je recommande tout particulièrement ce livre à ceux qui aiment les polars qui, bien qu’ils traitent de sujets sombres, parviennent à garder de la fraîcheur…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Bleu Calypso

Un roman policier qui vous entraîne dans des étangs où des personnages hauts en couleur vivent dans des cabanes de pêcheur, des crimes sordides, de l'humour et de l'autodérision, voilà ce qui vous attend dans Bleu Calypso.

Niels Hogan, comme son nom ne l'indique pas, vit à côté de Montpellier dans une cabine de pêcheur. Il a choisi cette vie d'ermite et fabrique et vend des leurres pour la pêche. le dernier qu'il a conçu, Bleu Calypso, rencontre beaucoup de succès. Une vie calme à défaut d'être tout à fait heureuse jusqu'au jour il trouve un cadavre dans un de ses coins de pêche favori. En bon citoyen, il prévient la police. Il se croit débarrassé du problème, mais c'est sans compter la séduisante Lizzie, qui a l'intention d'enquêter et lui demande son aide. Il râle, mais finit par accepter : personne ne résiste à Lizzie.

Niels est adepte du catch and release, il relâche tous les poissons qu'il attrape, ce qui me l'a rendu infiniment sympathique. En dehors de ça, il compte quelques années et quelques kilos en trop pour jouer les beaux gosses.

Décrit par son père comme « une enquiquineuse de première », Lizzie est exaspérante au début du livre et puis j'ai fini par la voir au travers du regard de Niels. Bon, d'un autre côté, il avait bien besoin d'être secoué.

Le style est délicieux, Niels le narrateur étant très fort en autodérision.

Les aventures de Niels sont rocambolesques et amusantes, la fin est inattendue.


Lien : https://dequoilire.com/bleu-..
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Vert samba

J’ai pris plaisir à retrouver Niels Hogan dans ce nouveau polar de Charles Aubert (Tomes précédents : Bleu Calypso et Rouge Tango. Ils peuvent être lus de façon indépendante).Niels pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est un homme qui a décidé de tout quitter et de se retirer du monde en venant vivre dans une cabane dans le sud de la France. Il ne supportait plus la violence, son métier… Il fabrique maintenant des leurres qu’il vend sur Internet. Très peu de monde dans sa vie, son père et Lizzie et son propre père. Quelques amis se sont greffés mais il est plutôt solitaire et souhaite simplement vivre une vie tranquille… Sauf que dans son petit coin sauvage, deux ostréiculteurs vont être retrouvés morts. Un tatouage sur le bras fait le lien entre ces deux meurtres. Ce tatouage semble faire référence à un vieux groupe de rock local dont les membres appartiendraient à l’extrême droite. Avec sa compagne Lizzie qui exerce le métier de journaliste, il ne va pas avoir le choix, il va devoir l’aider à mener l’enquête. En plus, le père de Lizzie et son amie directrice de l’ESAT semblent savoir des choses.

Avec Charles Aubert vous savez que le polar qui vous attend ne sera ni violent, ni gore. On nous indique en quatrième de couverture qu’il s’agit d’un « polar doux » et c’est tout à fait le cas. Pas de sensation forte au rendez vous, juste un polar bien ficelé, au style fluide, où les évènements s’enchainent sans accroc. Pour moi Charles Aubert apporte une touche de sérénité dans son polar, son style est apaisant, peut être le coté nature, l’eau, la pêche et la situation géographique de l’histoire, un lieu isolé, près d’un étang. L’auteur évoque également des thèmes autour de son enquête. Ici l’amour, les secrets/non-dits, la différence, le retour à l’essentiel, la nature,…

Je ne sais pas si une suite est vraiment prévue mais la lecture laisse sous entendre que oui et évoque une piste de titre mais chut je vous laisse le découvrir…

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Bleu Calypso

J'ai lu Bleu Calypso dans le cadre de la sélection Finalistes Français du Prix Nouvelles Voix du Polar 2020 Pocket, dont je suis jury.

Niels Hogan, quarantenaire bourru, a rompu les amarres.

Profitant d’un plan social, il s’est installé – comme l’auteur – dans une cabane de pêcheurs au sud de Montpellier, où il vit de sa nouvelle activité d’artisan : il fabrique des leurres pour la pêche au bar.

La vie simple, la douceur du temps, l’ermite n’a qu’un ami, son voisin, Vieux Bob, lui aussi en rupture, qui attend la visite de Lizzie, sa fille, journaliste.

A l’occasion d’une partie de pêche, Niels découvre un cadavre. C’est le premier d’une longue liste de noyés. D’abord suspecté, Niels remonte l’enquête avec Lizzie.

Bleu Calyspo est un très bon roman policier, dont l'écriture fait mouche.

C'est un roman à l'ancienne, avec une enquête, plusieurs suspects, des surprises. Les personnages sont intrigants, assez forts, et le personnage de Niels m'a beaucoup plu. Il s'est mis en marge de la société, même s'il a construit son entreprise de leurres pour la pêche. C'est un homme simple qui aime sa nouvelle vie et son nouvel ami, le Vieux Bob.

Cette vie paisible va être bouleversé quand il va découvrir un cadavre, et accessoirement être suspecté !

C'est bien ficelé, il y a de nombreux éléments que je n'avais pas devine.

Il n'y a pas de violence à outrance, et ça fait du bien de lire ce genre de policier de temps en temps.

J'ai apprécié l'ambiance, le fait que ça se déroule dans un coin calme, qui fait envie... à part les meurtres évidemment lol

C'est une jolie découverte, une de plus grâce à ce prix, et je lui mets avec plaisir cinq étoiles :)

#jurypocket #juryprixdupolar
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Bleu Calypso

S'il n'y avait pas eu l'excellente chronique de Stelphique pour éveiller ma curiosité, je n'aurais jamais eu l'idée de m'embarquer dans ce polar français.



C'est vrai que les états d'âme d'un parisien qui largue les amarres de sa vie stressée pour fabriquer des leurres dans une cabane de pêcheurs au bord d'un lac, ça me fait moyennement rêver ... Ça me rappelle trop les décors des séries policières françaises que je fuis comme la peste à la télévision.



Mais dans la région de Sète ou Niels Hogan a posé sa barque, rien de tel ! Bien que le premier cadavre fasse surface assez vite, l'histoire démarre doucement. On fait du cabotage. Puis le récit monte en puissance, les personnages deviennent attachants, dévoilent leurs caractères bien trempés sans tomber dans la caricature.



Et quand arrive la haute mer, que le lecteur est ferré, le bateau bien calfaté tient la mer : pas de temps mort, une intrigue bien ficelée de bout en bout, agréable à suivre parce que sans violence extrême ni surenchère.



Les Haïkus aériens en épigraphe de chaque chapitre surprennent, donnent le rythme. La prose est agréable, les dialogues font mouche, l'humour fait sourire ( surtout la technique de l'opposum ... Je vous laisse découvrir).



Bleu calypso, c'est en réalité une belle petite croisière d'un genre nouveau et ça fait du bien. C'est frais, c'est bleu, légèrement teinté de noir et de rouge sang. Le rose bonbon est absent et c'est tant mieux, c'est subtil et intelligent. En plus, l'auteur apporte une telle générosité dans ce récit qu'il en est touchant et mérite d'être lu.



Si vous n'êtes pas amateur de polar, je vous le conseille tout de même tant l'essentiel est ailleurs.



Plonger dans Bleu calypso, c'est s'offrir une petite bulle d'oxygène, un moment de pêche au bord d'un lac de résilience sous le soleil du sud.
Lien : https://belettedusud.wixsite..
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Danser encore

Un roman biographique angoissant et poignant.



Charles Aubert nous dresse le portrait de Johan Trollmann, alias Rukeli, jeune boxeur allemand, tsigane, né en 1907, qui va subir intimidations, humiliations, la stérilisation, puis l’internement dans un camp de concentration du IIIe Reich, et qui se battra jusqu’au bout.



Avec flegme et sensibilité, la plume de Charles Aubert nous donne l’impression d’être aux côtés de cet athlète talentueux. Il nous permet de ne pas oublier qu’il y a eu d’autres victimes du régime nazi à part les Juifs : les tsiganes, les homosexuels, les handicapés et les communistes.



Rukeli était un boxeur à la technique particulière, son jeu de jambes était tellement extraordinaire qu’il donnait l’impression de danser, d’où le titre de ce livre. Cette technique, pas assez allemande, virile, aryenne, contrarie les nazis, ce qui entraînera le retrait de ses titres.



Il y a dans ce livre, au delà de la haine, la terreur et l’ostracisme, beaucoup d’amour, d’amitié, de solidarité, et un grand sens de la famille qui réconfortent un peu le lecteur.



J’ai lu ce livre d’une traite, impossible de s’en détacher une fois cette lecture émouvante entamée.



Merci à Charles Aubert et à chouette_maman_bouquine qui m’ont fait cadeau de ce livre dans le cadre d’un concours sur Instagram !
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Tala Yuna

Tala Yuna est le prénom qui figure sur mes papiers d'identité. Mais mon véritable prénom, celui que m'ont donné mon père et ma mère à ma naissance, est Tala Tiva Huyana. « Tiva » veut dire « danse » et « Huyana », « sous la pluie qui tombe ». Je suis donc littéralement « la louve qui danse sous la pluie qui tombe »..

Quand Jonas rencontre Tala Yuna il est en quête d'un père qu'il n'a pas connu. Sa recherche l a conduit dans la région des mille et une iles. Rouges, vertes ou bleues ceux qui les accostent sont souvent des hommes en quête d'espace, d'une vie rythmée par la nature. Trouvera t'il son père. Pour cela il loue le bateau de Sam , Ringo son petit frère est de la partie. La tempête est imminente, elle va se déchainer entrainant les hommes dans ses filets.

Ce roman m'a je l'avoue surprise. Je connaissais sa trilogie bleu, rouge et vert , des romans policiers soft sur les bords de l'étang des Moures. Ici Charles Aubert a lâché les amarres et embarque son lecteur dans un univers où les frontières entre rêve, réalité, cauchemar semblent disparaitre au fil des pages. Seule émerge la renaissance de Jonas . Roman foisonnant, roman initiatique où les classiques de la littérature semblent conduire les personnages au bout de leur destin.

Etes-vous prêts à affronter les éléments? Alors montez à bord du Tala Yuna sans hésitation.

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Vert samba

Avec Charles Aubert, on a désormais l’habitude de romans policiers dont l’intrigue n’est qu’un élément de l’histoire. Et, cette fois encore, cela fonctionne remarquablement. On a toujours notre compte de cadavres, de coups tordus, de manipulations. On a également notre dose de tensions entre Lizzie, qui ne peut pas s’empêcher d’enquêter, en bonne journaliste, et Serge Malkovitch qui, en bon policier, voudrait voir ses amis ne pas empiéter sur ses enquêtes.



Mais, ici, et c’est sans doute l’originalité de ce troisième tome, nous sommes aussi les témoins des affres dans lesquelles Niels se débat, alors qu’il voit des pans entiers de sa vie menacer de s’effondrer. Paddy, avec lequel il parvient enfin à entretenir une relation apaisée, commence à présenter de curieux troubles de la mémoire, de l’équilibre ; Lizzie parait par moment bien lointaine ; et Niels, lui-même, se pose beaucoup de questions, alors que tous ceux qui l’entourent l’appellent à faire face à ce qu’il est vraiment.



De nouveaux personnages apparaissent, comme Nora, la directrice de l’ESAT ; on retrouve avec plaisir les anciens – ceux qui ont survécu aux aventures précédentes, évidemment -. Et l’on retrouve également avec joie les paysages que Charles Aubert nous fait découvrir, à pied, en canoé ou en voiture, depuis le début de cette série.



Mais, même dans ce petit coin reculé, loin des hommes et du monde, notre réalité reste présente. Entre violences faites aux femmes et virus menaçant le monde – hein, quoi, de quoi parlez-vous ? -, c’est bien au cœur de nos vies que cette histoire s’ancre.



Niels, en pleine introspection, va devoir trouver un nouveau chemin. Saura-t-il s’inspirer de l’exemple de Tao et Nathalie, deux des pensionnaires de l’ESAT, qui posent sur le monde un regard joliment décalé et profondément poétique ? Osera-t-il modifier le cours de sa vie ? Il faudra sans doute que la trilogie devienne une quadrilogie pour que nous ayons toutes les réponses…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Bleu Calypso

Enfin un polar reposant !

J'ai gagné ce livre en jouant sur le blog MGBOOKS33 et je les en remercie.

Je découvre Charles Aubert et sa belle écriture, fluide, simple qui nous mène une intrigue tout en douceur. Pas de descriptions sanglantes, pas de scènes d'épouvantes. Juste la belle histoire de Niels, qui s'est retiré au bord d'un étang dans l'Hérault et s'est construit une vie d'ermite. Il est amateur de pêche et fabrique des leurres qu'il vends pour subvenir à ses besoins.

Un jour, alors qu'il prend des photos sous-marines de son leurre (bleu calypso) il découvre sur la photo l'ombre d'un cadavre enfoui sous l'eau.

Il signale sa découverte à la gendarmerie et de là partent des aventures assez inattendues (surtout par Niels !) Il rencontre Lizzie, journaliste, fille de son voisin. Cette dernière, dynamique, hyper active et très fouille m.... (pardon) le mène, l'entraîne tambour battant dans une enquête parallèle à laquelle il aurait aimé échapper.

Une bon polar, une bonne lecture, une bonne intrigue, des personnages sympathiques, une chute inattendue, une belle plume......autant d'ingrédients réunis pour en faire une excellente lecture.

J'ai adoré et je vous en recommande la lecture.
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