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EAN : 9782266305488
352 pages
Pocket (10/03/2022)
4.11/5   100 notes
Résumé :
Le cadavre d’un ostréiculteur est retrouvé près d’un étang. Puis un second. Coïncidence mystérieuse : les deux ont le même tatouage sur le bras.
Il n’en fallait pas plus pour relancer Lizzie et Niels. Accompagné de Vieux Bob et du capitaine Malkovitch, le couple va tenter de mettre la lumière sur cette affaire sordide.
Une enquête qui les conduira sur les traces d’un vieux groupe de rock local dont les membres semblent appartenir à l’extrême droite loc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir lu le premier tome "Bleu Calypso" en mars 2021 et le deuxième tome "Rouge tango" en mai 2021, il s'est passé du temps pour la lecture du tome 3 "Vert samba". A cette occasion, j'ai relu mes critiques des tomes 1 et 2 qui étaient enthousiastes. Celui-ci m'a un peu moins plu, mais peut-être en attendais-je plus ?
J'ai lu dans plusieurs avis sur ce tome 3, qu'on pouvait les lire indépendamment mais je ne suis pas vraiment d'accord. Bien sûr c'est chaque fois un nouveau crime, mais les personnages récurrents évoluent dans ce petit coin de paradis près de Sète. Des trois tomes, j'ai préféré le tome 2 qui était pour moi, le plus aboutit.
Mais je vais vous faire un résumé de celui-ci.
On a retrouvé deux cadavres d'ostréiculteurs avec sur leurs bras un même tatouage nazi. On peut difficilement dire que ces deux meurtres ne sont pas liés.
Niels Hogan, notre héros ainsi que Lizzy sa compagne, enquêtent accompagnés de leurs pères respectifs, Paddy et Vieux Bob. Sans oublié, Malkovitch, leur ami mais néanmoins gendarme de profession.
C'est un récit plutôt tranquille, du moins au début, et qui va crescendo au fur et à mesure que l'enquête avance. C'est un polar doux et non violent, pas d'hémoglobine à outrance.
Un polar que je recommande, une lecture tranquille et sans trop de pression.
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J'ai pris plaisir à retrouver Niels Hogan dans ce nouveau polar de Charles Aubert (Tomes précédents : Bleu Calypso et Rouge Tango. Ils peuvent être lus de façon indépendante).Niels pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est un homme qui a décidé de tout quitter et de se retirer du monde en venant vivre dans une cabane dans le sud de la France. Il ne supportait plus la violence, son métier… Il fabrique maintenant des leurres qu'il vend sur Internet. Très peu de monde dans sa vie, son père et Lizzie et son propre père. Quelques amis se sont greffés mais il est plutôt solitaire et souhaite simplement vivre une vie tranquille… Sauf que dans son petit coin sauvage, deux ostréiculteurs vont être retrouvés morts. Un tatouage sur le bras fait le lien entre ces deux meurtres. Ce tatouage semble faire référence à un vieux groupe de rock local dont les membres appartiendraient à l'extrême droite. Avec sa compagne Lizzie qui exerce le métier de journaliste, il ne va pas avoir le choix, il va devoir l'aider à mener l'enquête. En plus, le père de Lizzie et son amie directrice de l'ESAT semblent savoir des choses.
Avec Charles Aubert vous savez que le polar qui vous attend ne sera ni violent, ni gore. On nous indique en quatrième de couverture qu'il s'agit d'un « polar doux » et c'est tout à fait le cas. Pas de sensation forte au rendez vous, juste un polar bien ficelé, au style fluide, où les évènements s'enchainent sans accroc. Pour moi Charles Aubert apporte une touche de sérénité dans son polar, son style est apaisant, peut être le coté nature, l'eau, la pêche et la situation géographique de l'histoire, un lieu isolé, près d'un étang. L'auteur évoque également des thèmes autour de son enquête. Ici l'amour, les secrets/non-dits, la différence, le retour à l'essentiel, la nature,…
Je ne sais pas si une suite est vraiment prévue mais la lecture laisse sous entendre que oui et évoque une piste de titre mais chut je vous laisse le découvrir…
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Une fois de plus, j'ai commencé une trilogie par la fin, il paraît qu'on peut la lire indépendamment mais normalement je préfère commencer par le début. Donc je lirai prochainement les deux premiers tomes.

Niels vit avec Lizzie au bord de l'étang de Thau, elle anime un site d'information avec son collègue Vincent, alors qu'il a plaqué sa situation à Paris depuis longtemps pour vivre de la confection de leurres pour pêcheurs, d'où le titre du roman. Son père Paddy est venu passer quelques semaines chez son fils, la cabane voisine est occupée par Vieux Bob, le père de Lizzie, qui tient un restaurant proche. Il emploie des résident handicapés de l'ESAT, une institution du quartier. Paddy de son côté apprend à pêcher à Tao, un jeune handicapé du centre. La vie pourrait s'écouler ainsi, heureuse, si Niels n'était pas si mal dans sa peau et surtout si l'un des ostréiculteurs de l'étang n'avait pas été retrouvé mort dans son exploitation, abattu au fusil à bout portant. Puis un autre ostréiculteur. Lizzie ne peut s'empêcher d'enquêter sur ces meurtres, même si leur ami Malkovitch, un policier intègre essaie de la tenir à distance.

Ce livre est qualifié de policier doux, c'est une sorte de cosy mystery, en dehors de la campagne anglaise. Il y a l'enquête avec des rebondissements, Niels s'y trouve entraîné contre son gré par la remuante Lizzie, mais le centre du roman n'est pas l'aspect polar. Cette période est racontée par Niels, qui voit sa vie sur le point de s'effondrer, du moins le pense t'il. Son père montre des signes de démence qui l'inquiètent au plus haut point, il sent la distance se creuser avec sa compagne et ne sait que faire, il se sent totalement impuissant. Il fuit ses problèmes en se réfugiant dans son monde intérieur peuplé de poésie japonaise et de cérémonies du thé. Je trouve que le mal être de Niels est le vrai sujet du livre et j'ai trouvé cela vraiment lourd, d'où ma notre très moyenne. Je n'ai pas beaucoup d'empathie pour ce personnage, sorte d'adolescent attardé qui se noie dans un verre d'eau, sans doute parce qu'il me rappelle trop de personnes que je côtoie dans la vraie vie et qui me donnent vraiment l'envie de les secouer un bon coup.

A part ce personnage lourdaud, les autres sujets abordés dans le livre sont très intéressants. La nature joue un grand rôle c'est un personnage à part entière et j'ai eu grand plaisir à redécouvrir cette région visitée il y a bien longtemps. La nature est douce, mais peut aussi se montrer implacable, avec la canicule, la malaïgue et les feux de forêts. La pêche est une image de la vie idéale, mais Niels apprend à Tao à relâcher les poissons. Ceci dit, je ne vois pas à quoi sert de blesser cruellement ces animaux avec des hameçons si on prétend les aimer, autant leur ficher la paix, encore une contradiction de Niels. le thème de la différence est vraiment très bien traité par l'auteur, travaillant aussi dans le domaine du handicap, j'ai apprécié sa délicatesse. Tao et Nathalie sont les contrepoids de la société, avec une vision poétique et innocente de la vie. Personnellement je pense comme Camus que l'innocence est au placard depuis longtemps, mais j'ai apprécié ces deux personnages lumineux, qui s'aiment de manière simple et sans drame, contrairement à Niels et Lizzie. On y parle aussi de politique, de corruption, de secrets, la violence de la société s'oppose au microcosme (plus) apaisé de Niels et de son petit monde.

Le style est fluide et agréable, l'écriture poétique. Même si je n'ai pas beaucoup apprécié Niels dans cet opus, je vais découvrir le début de cette trilogie prochainement.

Un grand merci à Delphine des Editions Slatkine pour ce roman.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Avec Charles Aubert, on a désormais l'habitude de romans policiers dont l'intrigue n'est qu'un élément de l'histoire. Et, cette fois encore, cela fonctionne remarquablement. On a toujours notre compte de cadavres, de coups tordus, de manipulations. On a également notre dose de tensions entre Lizzie, qui ne peut pas s'empêcher d'enquêter, en bonne journaliste, et Serge Malkovitch qui, en bon policier, voudrait voir ses amis ne pas empiéter sur ses enquêtes.

Mais, ici, et c'est sans doute l'originalité de ce troisième tome, nous sommes aussi les témoins des affres dans lesquelles Niels se débat, alors qu'il voit des pans entiers de sa vie menacer de s'effondrer. Paddy, avec lequel il parvient enfin à entretenir une relation apaisée, commence à présenter de curieux troubles de la mémoire, de l'équilibre ; Lizzie parait par moment bien lointaine ; et Niels, lui-même, se pose beaucoup de questions, alors que tous ceux qui l'entourent l'appellent à faire face à ce qu'il est vraiment.

De nouveaux personnages apparaissent, comme Nora, la directrice de l'ESAT ; on retrouve avec plaisir les anciens – ceux qui ont survécu aux aventures précédentes, évidemment -. Et l'on retrouve également avec joie les paysages que Charles Aubert nous fait découvrir, à pied, en canoé ou en voiture, depuis le début de cette série.

Mais, même dans ce petit coin reculé, loin des hommes et du monde, notre réalité reste présente. Entre violences faites aux femmes et virus menaçant le monde – hein, quoi, de quoi parlez-vous ? -, c'est bien au coeur de nos vies que cette histoire s'ancre.

Niels, en pleine introspection, va devoir trouver un nouveau chemin. Saura-t-il s'inspirer de l'exemple de Tao et Nathalie, deux des pensionnaires de l'ESAT, qui posent sur le monde un regard joliment décalé et profondément poétique ? Osera-t-il modifier le cours de sa vie ? Il faudra sans doute que la trilogie devienne une quadrilogie pour que nous ayons toutes les réponses…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Retrouver Niels Hogan, sa cabane, Lizzie sa compagne est à chaque fois un immense plaisir. L'été est là , tout semble aller bien mais lorsqu'il y a mort d'homme , que cet homme est un ostréiculteur, que ce sont les compagnons de l'ESAT, un centre pour des jeunes différents qui trouvent le corps, que Nora leur directrice est la chérie de Vieux Bob le père de Lizzie., que Paddy vieillit.....
Le monde change, le présent se vit à l'aune du passé. La violence s'installe, la mort s'invite !
Et Niels dans tout cela? va t'il arriver à gérer ses émotions, ses ressentis, son envie de fuite ?
Parce que Charles Aubert nous fait visiter cette splendide région occitane autour de l'Etang de Thau, parce qu'il s'attache à décrypter les personnalités de ses personnages, leur mode de pensée sans oublier les arcanes du polar, ce roman a une tonalité originale et particulière, de là à parler de douceur ...
Un grand merci à Delphine des éditions Slatkine pour ce partage.
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critiques presse (2)
LaProvence
28 avril 2021
Charles Aubert conclut son polar par une plongée dans le passé de ses protagonistes.
Lire la critique sur le site : LaProvence
Actualitte
04 mars 2021
Charles Aubert, qui aime la couleur, nous avait déjà gratifiés d’un délicieux Rouge tango, qui sort chez Pocket. Et cela, en même temps que son dernier roman, Vert Samba…
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Depuis quelques jours, ils ne parlaient plus de canicule à la radio, car les nuits s'étaient légèrement rafraîchies, mais dans la journée, le soleil continuait de crépiter comme une ligne à haute tension et je ressentais toujours la même impression entêtante de désagrégation.
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Mes livres. J'en avais beaucoup trop. J'ai fait un tri et n'ai gardé que ceux que j'aimais vraiment, ceux qui avaient réellement contribué à ma construction intime.
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Malkovitch a croisé ses mains sur sa tête comme s'il s'apprêtait à traverser une rivière. Vu la grimace qu'il faisait, ce devait être un torrent de haute montagne.
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Je prenais les chemins les uns après les autres. Je les connaissais par coeur. Je longeais les lagunes, le canal. Je suivais la côte. J'étais parti vers l'ouest. On part toujours vers l'ouest.
Vers là où le soleil se meurt.
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Bautista se tenait le buste bien droit, les mains posées l'une sur l'autre sur le plateau de son bureau comme Giscard s'apprêtant à dire au revoir aux Français en mai 1981.
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Videos de Charles Aubert (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Charles Aubert
- Danser encore, de Charles Aubert aux Editions Istya & Cie. "Une pure merveille par un auteur qui écrit merveilleusement bien !" - Gérard Collard. L'histoire du boxeur tsigane qui osa défier Hitler. Ce roman en dix rounds s'inspire de la vie de Johann Trollmann, dit " Rukeli ", boxeur tsigane qui vécut en Allemagne sous les nazis et fut assassiné le 9 février 1943 dans le camp de concentration de Neuengamme. À retrouver sur lagriffenoire.com https://lagriffenoire.com/danser-encore-2.html
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Belles lectures !
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