Nous passons d’une culture fondée sur le refoulement des désirs, et donc la névrose, à une autre qui recommande leur libre expression et promeut la perversion. La « santé mentale » relève ainsi aujourd’hui d’une harmonie non plus avec l’Idéal mais avec un objet de satisfaction. La tâche psychique s’en trouve grandement soulagée, et la responsabilité du sujet effacée par une régulation purement organique.