Nola entra dans son échoppe. Comme toujours, les effluves de cuir, d'encre et de papier la rassurèrent. Le chat fila au fond de la pièce, là où elle gardait, dans un gros bahut de bois peint, quelques provisions et une jarre soigneusement fermée. Il miaula jusqu'à ce qu'elle lui donne de la viande séchée et une coupelle d'eau puis, rassasié, grimpa sur le coffre, se roula en boule et ferma ses grands yeux d'or.
A peine était-elle installée que la clochette tinta, annonçant un visiteur.