Loustal a commencé par le dessin au trait, car les fanzines avec lesquels il collaborait paraissaient en noir et blanc, ce qui ne l'empêchait pas de s'essayer à la couleur. En revanche,
Chloé Wary a très vite dessiné en couleur, en notamment en utilisant des surligneurs. À l'inverse du parcours de
Loustal, elle s'essaye ensuite au noir et blanc, pour un récit sous contrainte. Pour
Loustal, quand il s'agit d'évoquer son dessin,les mots clés sont « ambiance » et « lumière ». « Atmosphère » lui répond
Chloé Wary, pas si éloignée de son aîné. Au cours des échanges, ce sont les décors qui dévoilent leur importance pour les deux artistes. Sans surprise, à ce sujet,
Chloé Wary évoque les ciels. Dans cette table ronde, il est question de dessin, de synopsis, de storyboard, de construction du récit. On y parle d'outils, de changement dans la manière de tracer. On y évoque le feutre, la plume, l'aquarelle, l'acrylique, l'huile, la gouache, le fusain
et Photoshop.
Frédéric Michel, animateur de la rencontre, termine en interrogeant Chloé Ware sur le recouvrement de la fresque qu'elle a réalisé à Champigny-sur-Marne.