Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1955
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Né(e) : 1955
Biographie :
Chris Beckett est un travailleur social britannique, maître de conférence et écrivain de science fiction, il est l'auteur de plusieurs nouvelles et de trois romans.
Chris Beckett a commencé à écrire des nouvelles de science-fiction dès 1990, et son premier roman de science-fiction, "The Holy Machine", est publié en 2004. Son deuxième roman, "Marcher" est publié en 2009, et son troisième "Dark Eden", est publié en 2012. Ce dernier roman a été traduit en français et est publié aux Presses De La Cite en 2015.
Chris Beckett est un travailleur social britannique, maître de conférence et écrivain de science fiction, il est l'auteur de plusieurs nouvelles et de trois romans.
Chris Beckett a commencé à écrire des nouvelles de science-fiction dès 1990, et son premier roman de science-fiction, "The Holy Machine", est publié en 2004. Son deuxième roman, "Marcher" est publié en 2009, et son troisième "Dark Eden", est publié en 2012. Ce dernier roman a été traduit en français et est publié aux Presses De La Cite en 2015.
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- T'as pas fait gaffe, hein, John ? Trop de cocherie, si tu veux mon avis. Cocher avec Martha Londres, cocher avec Tina Picarbre, cocher avec cette foutue Bella Lampionrouge en personne … Ce gamin doit croire qu'il est là pour ça, fabriquer du jus pour les femmes. John le Juteux, voilà comment on devrait l'appeler. Le jus, c'est tout ce qu'il sait faire.
Je commençais à comprendre que les gens ont du mal à voir ce à quoi ils ne s'attendent pas, même quand ça se trouve juste sous leur nez. C'était bon à savoir. Ça signifiait qu'une situation avait toujours plus de solutions qu'on croyait.
- Et l'argent? les a pressés Tom Brooklyn
- Ah, a fait Gela. L'argent, c'était des nombres qu'on avait dans la tête.
- On pouvait l'échanger contre les choses qu'on voulait, a dit Mitch.
Échanger des choses contre des nombres qu'on avait dans la tête? Personne n'avait jamais compris ce que ça voulait dire, mais les Anciens en parlaient à chaque Universère comme si, une veille ou l'autre, quelqu’un allait se lever et crier : "Oui, bien sur! Bien sur! Je comprends, maintenant! Je sais comment ça marchait!"
- Ah, a fait Gela. L'argent, c'était des nombres qu'on avait dans la tête.
- On pouvait l'échanger contre les choses qu'on voulait, a dit Mitch.
Échanger des choses contre des nombres qu'on avait dans la tête? Personne n'avait jamais compris ce que ça voulait dire, mais les Anciens en parlaient à chaque Universère comme si, une veille ou l'autre, quelqu’un allait se lever et crier : "Oui, bien sur! Bien sur! Je comprends, maintenant! Je sais comment ça marchait!"
En plus de nous avoir tous sauvés, Jeff avait un autre avantage sur moi, qui venait du fait que ça ne l'intéressait pas de commander. Il pouvait donc se permettre d'être lui-même sans que quiconque doute qu'il disait ce qu'il pensait vraiment.
J'avais chassé tous les sentiments de mon esprit, comme j'avais fait avec le léopard, mais là, l'espace d'un instant, ils sont revenus d'un coup. J'ai pensé à ce que ressentait le vieux Mitch pour cet endroit spécial, construit par sa grand-mère et son grand-père, cet endroit qui avait toujours été là pendant sa longue-longue vie, et j'ai compris que j'avais tout gâché. J'avais détruit le paisible centre de Famille. Même si j'arrêtais maintenant, c'était fichu. Tout était en morceaux, pour toujours.
Les morts ne peuvent pas répondre, on peut choisir ce qu’on veut les entendre dire, et être sûrs qu’ils ne nous contrediront pas. Lucy Lu l’avait compris, bien-bien avant John.
C'était la manière de faire de Gerry avec les gens. « Je suis juste un peu bête, je ne vous ferai pas de mal », voilà son message. Moi, je n'étais pas comme ça. Le mien, de message, c'était plutôt : « Je suis tout sauf bête, et rien ne garantit que je ne vais pas vous faire de mal. »
(John Lampionrouge).
(John Lampionrouge).
- D'accord. John, tu as deux minutes.
Et elle s'est tourné vers Secret-Air, qui a hoché la tête et a posé l'écorce sur laquelle elle écrivait pour mettre le doigt sur son poignet et compter cent vingt pulsations.
Et elle s'est tourné vers Secret-Air, qui a hoché la tête et a posé l'écorce sur laquelle elle écrivait pour mettre le doigt sur son poignet et compter cent vingt pulsations.
Mais c’était bel et bien comme un rêve, cet espace béant avec la brume qui nous coupait de la forêt et du ciel. Comme un mauvais rêve. Soit ça, soit tout le reste était devenu un rêve, et la seule chose réelle au monde était ça : Famille, notre misérable, amère, solitaire Famille, pleine de gens stupides, des gens haineux et déçus, de gens jaloux, de gents ignorants qui ne réfléchissent jamais vraiment pas eux-mêmes.
C'était un travail très dur, de garder Famille unie. Il y avait toujours quelqu'un pour se plaindre, toujours quelqu'un qui avait besoin d'être apaisé. C'est ce que cet idiot de John Lampionrouge ne comprenait pas. N'importe quel crétin peut détruire.
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