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Citations de Christelle Angano (22)


j'ai remarqué, quand on parle d'une personne en situation de handicap, c'est pour insister sur ce que la personne ne peut pas faire. On se demande ce qui cloche. Certaine fois, on vous le demande. Ce qui est, quand on y pense, assez indiscret. On ne vous demande jamais quelle est sa couleur préférée, ce qu'elle aime chanter...
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Dans le monde, une fillette est excisée toutes les dix secondes.
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Une infirmière

Je me rappelle d'une infirmière qui faisait partie de l'équipe du SAMU ce jour-là. En me voyant, elle n'avait pas pu s'empêcher de verser quelques larmes. Imaginez, c'était son premier décès d'enfant...

Je me rappelle que plus tard, alors que je faisais une intervention auprès des jeunes urgentistes, on m'a dit qu'elle s'était fait réprimander pour cette "réaction". Elle n'avait pas été "professionnelle", s'était laissée déborder par ses émotions.

Je pense souvent à cette jeune femme et je la remercie. A cet instant, mon fils n'était plus un numéro d'intervention mais un bébé.

Mon bébé.
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Ce que les gens ignorent, ce qu'ils ne peuvent évidemment pas savoir, c'est cette impression que l'on éprouve que si l'on s'arrête de parler de notre enfant, alors il mourra vraiment.
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Être là, simplement

[...]

... Ainsi, si à la question "ça va ?" on vous répond un "oui" un peu fragile. Ne renchérissez pas avec un "t'es sûr ?". Parce que ce "oui", on est allé le chercher très loin, au plus profond de nous-mêmes. Prenez-le tel quel.
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Société de consommation...

Je me rappelle avoir reçu, longtemps après le décès de mon fils, des publicités pour une marque de couches.

Régulièrement

"Votre bébé va voir six mois..."

"Votre bébé va avoir neuf mois..."

A chaque fois je téléphonais, expliquant la situation. Quand on m'a proposé les couches "spécial quatre pattes", j'ai craqué et après deux lettres recommandées avec accusé de réception, j'ai dû passer à la vitesse supérieure et menacer...

Réponse : j'avais signé à la maternité un papier qui les autorisait à m'envoyer leurs promotions...

Je vous laisse deviner ce que j'ai ressenti quand, quelques temps plus tard on m'a envoyé un courrier présentant les couches pour les chers petits anges qui commencent à marcher...

Mais j'avais signé...

C'est à ce moment-là que j'ai vraiment compris ce que signifie l'expression "société de consommation", une société marchande et réglementée où le chagrin de parents ne pèse pas très lourd. Peu importe que les prospectus nous déchirent le coeur et l'âme.

Nous avions signé...
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"Revendique tes droits. Dis non quand cela ne te convient pas."
Ken Bugul (romancière sénégalaise)
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"Puisse ton action avoir un effet comparable à celui de la graine d'un baobab. "
Tradition orale peule
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L’Occident ne doit pas seulement condamner et clamer ´ que ce n’est pas bien ´ , simplement dénoncer , qualifier la coutume de barbare , selon le terme que vous avez employé .
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... il est certain que l'espoir est usant.
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Dans la pensée bouddhiste, l'enfant qui meurt est celui qui n'a plus besoin d'apprendre, celui qui a atteint le Nirvana...
Cela m'a soulagée pour un temps, comme un joli conte de fées.
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Enfin ce coup de téléphone, le plus horrible que j'aie jamais eu à passer... Prévenir ton papa de sa fin du monde, avec ce standardiste qui ne comprenait rien, et qui me faisait répéter, comme dans un mauvais sketch.
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C'est un très beau roman à la fois historique mêlé de fiction, qu'on a du mal à poser quand on l'a commencé. Tous les personnages sont attachants et ont une histoire personnelle plus ou moins meurtrie que l'auteure nous fait découvrir au fil des lignes.
Beaucoup d'amour dans ce récit pimenté par le mystère des 15 décembre célébrés tous les ans sur la falaise.
Si on a lu les précédents ouvrages de Christelle Angano du cycle consacré à Clara, on retrouve dans ce roman des clins d'œil et même davantage. Si on ne les a pas encore lus, il donne envie de les découvrir.
Emotion, amour, mystère, l'auteure nous fait plaisir. A lire !
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Il se surprit à songer qu'on ne devrait jamais mourir quand on a un livre en cours.
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- Tu dois surtout être fière de ta mère. Chez nous, on dit que "la femme est comme une lampe dans la maison". Ta mère a illuminé la nôtre et sa lumière a éclairé tout le village.
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"C'est la montre de ton père, il n'en a plus besoin, et moi non plus. La seule chose dont je suis sûre, c'est que mon heure approche."
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Accoudée au bastingage, elle suivait du regard un groupe de dauphins qui les accompagnait, et se surprit à les envier. Ils étaient si libres ! Un instant, elle eut le sentiment d'être piégée dans un filet, une nasse.
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Faire son deuil...

[...]
... Je n'avais pas besoin d'un psy. J'avais besoin de mains qui se tendent et de bras qui m'entourent. J'avais besoin de trouver ma solution, une issue.

[...]
... Un jour donc, j'ai compris que le bonheur d'avoir eu cet enfant était plus important, malgré tout, que la souffrance de l"avoir perdu.
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Il fallait qu'elle s'en aille qu'elle se détache avant de s'attacher
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Tandis qu’elle s’apprêtait à se diriger vers la maison, Aiata l’interpella :
-- Attrape !
Une clé de cadenas.
--C’est le cabanon jaune, tout au bout de la pointe. Vous ne pouvez pas vous tromper. Il sera disponible dans les trois jours à venir. N’hésitez pas. Si tu veux un conseil…
Mais Cloé n’avait pas besoin de conseils. Elle laisse là Aiata, étendue dans toute sa splendeur, offerte au soleil et au léger clapotis du lagon pour regagner sa chambre. Elle devait préparer son sac : Harold et elle embarquaient le lendemain pour un petit séjour en amoureux aux îles Marquises.
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