Christian Demilly

Parfois mon oiseau est triste, mais ce n'est jamais pour longtemps,
parce qu'il sait que ça me rendrait triste, et ça, mon oiseau n'aime pas.

« Ce n'est pas parce qu'il est mon oiseau que je l'aime ; c'est parce que je l'aime qu'il est mon oiseau »

À 1917, à New York, un artiste français, Marcel Duchamp, expose un urinoir. Il signe on œuvre d'un nom d'emprunt, R. Mutt. À partir de 1918, l'artiste allemand Kurt Schwitters commence à réaliser des collages à partir d'éléments qu'il récupère: publicités, coupures de journaux, billets de tramway… À la même période, à Paris, le peintre Fernand Léger peint des scènes de la société industrielle avec des larges aplats de couleurs primaires. Mais la pop art dans tout ça ? Eh bien, cet art si typiquement américain s'est nourri et inspiré des nouvelles voies empruntées par ses grands frères européens une quarantaine d'années avant lui.
Comme Duchamp, le pop art va transformer en œuvres d'art les objets les plus quotidiens. Comme Kurt Schwitters, le pop art va récupérer les signes de la société où il vit, puis les assembler, les coller et les intégrer à ses œuvres.
Comme Fernand Léger, le pop art va se faire le miroir de la vie contemporaine, de manière presque mécanique.

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Les autres
On m'a toujours dit de faire attention aux autres.
Le problème...
C'est qu'ils sont hyper nombreux !

Pop ! C'est le bruit d'un bouchon de champagne qui saute. Des bulles, du strass, des paillettes : c'est aussi ça, l'Amérique des années 1960. C'est le monde du cinéma, des stars, de l'argent… Et c'est un monde fascinant ! Comme un miroir, le pop art renvoie cette image glamour de l'Amérique. Il rend compte de la fascination qu'exerce dans le monde entier les lumières d'Hollywood et le sourire de Marilyn ou de Liz Taylor. Le cinéma américain devient une culture de masse, et les stars sont des icônes - des images connues et admirées de tous. Des images fabriquées pour faire rêver, pour toucher, pour émouvoir… À la manière d'un magazine people, le pop art s'attache à montrer le luxe, l'inaccessible, le futile et le superficiel. Ce sont des images qui touchent le plus grand nombre. Mais, finalement qu'est-ce que l'art ? Des images, juste des images rien d'autre que des images…

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Il me donne rendez-vous le lendemain à la ménagerie du Jardin des Plantes, devant les ours. Il neige, je l'attends, je regarde les ours qui me regardent. Il ne vient pas. Je l'appelle, il s'excuse: un contretemps. Il me donne le même rendez-vous quelques jours plus tard. Il neige, je l'attends, je regarde les ours, qui semblent me reconnaître. il ne vient pas. Je parle aux ours, ils compatissent. Il ne m'a jamais rappelée.

Le vide
Avant de te connaître, j'avais une vie bien remplie.
À présent, si tu partais...
Elle serait toute vide !

" Au réveil, dans les premières blancheurs de l'aube, les yeux sont encore tout gonflés de sommeil. Dehors l'air est glacial, mais dans l'âtre brûle un feu qui réchauffe les corps et les âmes. C'est l'heure du petit déjeuner. Au menu, salade de fruits : Amandes, ananas, abricots, plongés dans un sirop aux arômes de vanille. Il faut bien se nourrir, car la journée va être longue. A peine le repas avalé qu'il est temps déjà d'aller chercher dans l'armoire entrouverte les anoraks suspendus, et de se préparer pour la grande aventure ... "

Tu vivais ta vie, tu ne l'avais pas vraiment choisie
Moi je t'ai choisi
et dès ce moment, c'est devenu évident

Tous les jours
quand j'étais triste, tu étais là
quand j'étais heureuse, tu l'étais avec moi

On dit "Dieu le Père" et pourtant les premiers dieux inventés par l'homme furent des déesses-mères. Dans les croyances les plus anciennes, ces déesses seraient même à l'origine de la création du monde et de la vie. Pourquoi alors un tel retournement de situation?

- JE DÉTESTE L’HIVER !

- Tu ne l’as jamais connu : tu hibernes tous les ans !

- ENCORE HEUREUX ! JE DÉTESTE L’HIVER…

Il entend souvent dire : "Tu sais la vie est dure". Mais Bulle ne veut pas d'une vie dure, il ne voudrait pas d'une vie molle non plus. Non, une vie douce, c'est bien ce qui lui va…

On vivait notre vie, on l'avait choisie
puis nous nous sommes choisis
et dès ce moment, c'est devenu évident.