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Critiques de Christian Poslaniec (68)
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Je est un autre

Une anthologie empruntée à ma médiathèque, comprenant " plaisir supplémentaire" un CD où 19 poètes évoquent "cet autre qui nous habite"....



Une appréhension pour le début d'un nouveau travail... la lecture d'un de ces poèmes , un matin, m'a redonné un grand souffle bienfaisant. Il s'agit d'un extraordinaire poème d'amour: "Hélène ou le règne végétal" de René Guy Cadou, que je prends plaisir à vous retranscrire.





"Tu es dans un jardin et tu es sur mes lèvres

Je ne sais quel oiseau t'imitera jamais

Ce soir je te confie mes mains pour que tu dises

A Dieu de s'en servir pour des besognes bleues



Car tu es écoutée de l'ange tes paroles

Ruissellent dans le vent comme un bouquet de blé

Et les enfants du ciel revenus de l'école

T'appréhendent avec des mines extasiées



Penche-toi à l'oreille un peu basse du trèfle

Avertis les chevaux que la terre est sauvée

Dis-leur que tout est bon des cigües et des ronces

Qu'il a suffi de ton amour pour tout changer



Je te vois mon Hélène au milieu des campagnes

Innocentant les crimes roses des vergers

Ouvrant les hauts battants du monde afin que l'homme

Atteigne les comptoirs lumineux du soleil



Quand tu es loin de moi tu es toujours présente

Tu demeures dans l'air comme une odeur de pain

Je t'attendrai cent ans mais tu es déjà mienne

Par toutes ces prairies que tu portes en toi. "

p. 76)







Une très belle préface de Bruno Doucey traduit très subtilement la spécificité, et la richesse de l'écriture en poésie...



Cette anthologie est divisée en différents thèmes dont ceux de la paternité, maternité, sur "cet autre qui viendra après soi"







Ce recueil m'a enchantée; il m'a fait découvrir un grand nombre de poètes et de poétesses:



- Gabrielle Althen, Ghislaine Amon,Luc Bérimont, Jean-Marie Berthier, André Dalmas ( fondateur en 1963 de la Revue "le Nouveau Commerce" avec Marcelle Fonfreide, puis des éditions du même nom, en 1976), Besnie Deswarte ( sociologue et cinéaste), Simone Durand, Habiba Djahnine (née en Kabylie en 1968, et réalisatrice en 2006 du documentaire "Lettre à ma sœur"), Marie Fougère, Béatrice Gauthier



Des notices biographiques pour chaque poète complètent précieusement cette très riche anthologie, autour de l'Altérité...de nos altérités multiples !



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L'insurrection poétique : Manifeste pour vivr..

Ceci n'est pas une critique, autant vous le dire d'emblée. Impossible de paraphrasouiller, soupeser, décortiquer cent dix poètes, essentiellement contemporains mais pas que, de tous lieux, unis par un même " feu pour vivre mieux " selon l'expression de Paul Eluard.



Ce livre, cette insurrection poétique, toute de noir vêtue est essentielle, totalement incandescente, malgré sa noirceur. Elle éclabousse les consciences, exposant sans fard les grands problèmes de l'humanité en les regroupant en vingt-deux parties aux titres courts et chocs comme : Combattre l'ignorance, La haine je la jette, Tous égaux, Sexisme injustice, Avant j'avais un métier, Que le corps exulte, Mal à la terre, Apartheid, Homos je vous aime, Liberté j'écris ton nom...Et fort heureusement, elle est aussi porteuse d'espoir : Tous ensemble, Cap Espérance, Et pourtant je vous dis que le bonheur existe...

Cinq, six textes par thèmes, pas plus ; des notices biographiques courtes sur chaque poète présentant l'essentiel de son parcours littéraire ; puis naturellement les références bibliographiques pour prolonger la découverte.



Ça sonne diablement juste et fort, ce concert de talents poétiques !



Réunis par cette anthologie publiée pour la 17ème édition du Printemps des Poètes, en cette année 2015 qui a commencé si sauvagement, tous ces poètes portent l'élan vital de la création, la parole libre et affirmée, enflammée et salvatrice. J'y ai trouvé des pépites de tous horizons et c'est ce que j'apprécie par dessus tout : tisser des liens invisibles entre individus qui ne se rencontreront jamais pour la plupart, mais témoignent de leur belle et vivante humanité.



Comme je ne peux pas recopier tous les vers qui m'ont interpellée, je vous livre cette citation de Lawrence Ferlinghetti, mentionnée par l'éditeur Bruno Doucey dans sa préface :

" La poésie peut encore sauver le monde en transformant la conscience. "
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D'étranges visiteurs : Histoires de science-f..

Dans le cadre de mon cours, je vois la science-fiction et la littérature fantastique.

Donc, j’ai sauté sur l’occasion dès que j’ai aperçu ce recueil dans une brocante.

Facile à lire, facile à oublier.

5 nouvelles de science-fiction, 1 nouvelle fantastique.

Des auteurs américains, français, un auteur britannique, quasi tous ayant écrit vers le milieu du 20e siècle.



Gentils petits récits, pas transcendants, mais tous caractéristiques de leur genre.

La science-fiction est là pour nous faire réfléchir, et manifestement il s’agit de fraternité, d’acceptation de celui qui est différent, de prise de conscience du danger du nucléaire, et aussi de la bêtise humaine.

Le fantastique sert plutôt à nous faire réagir, mais la nouvelle de Théophile Gautier n’est pas la plus subtile, la plus nuancée qui existe : des personnages d’une tapisserie s’animent et descendent s’asseoir dans les fauteuils, les peintures se déchirent pour laisser passer leurs occupants. Tout ce petit monde se met à danser, sous les yeux médusés du narrateur, jusqu’à l’apparition d’une belle jeune femme très pâle...



Vite lu. Vite rangé dans ma bibliothèque.

N’est pas Ray Bradbury qui veut.

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Outremer : Trois océans en poésie



Comme le constate dans la préface Bruno Doucey, aucune anthologie n'avait été consacrée jusqu'à cette année 2011 aux territoires d'Outre-mer. Elle croise la route du thème du Printemps des poètes de cette même période " D'infinis paysages"...



Je vous l'affirme, ce voyage à travers trois océans a été pour moi merveilleux, intense, émouvant. Qu'il laisse à voir, à sentir, à imaginer les odeurs uniques des îles, les douleurs noires du racisme, de l'ancien esclavage, la mélancolie de l'exil, la fierté d'un langage, il nous entraîne tout à la fois vers un ailleurs et un désir d'union, de partage. " Au coeur de soi et du monde", comme l'écrit Aimé Césaire...



A côté de poètes connus comme lui, Édouard Glissant, Ernest Pépin , Imasangro, j'ai découvert tant d'autres voix océaniques, de toute beauté. Écoutez par exemple la guyanaise Assunta Renau Ferrer:



" Tes doigts dessinent la vie en silence,

Virevoltent en papillons de soleil.

Tes mains qui parlent de tes rêves

Nagent dans l'air du matin"



Ou la réunionnaise Myriam Cazalou:



" Mon île chante au vent et à la pluie

La grande voix nostalgique des flots(...)

Mon île chante aux souffles des grands vents."



Je ne résiste pas à un peu de créole, pour terminer en chanson-poème, avec la réunionnaise Celimène:



" Li n'a la jambe comme baguette,

N'a n'a pieds plats comme tablette

Zamais ne lave son saucettes"



Découvrez ces mots qui brassent les horizons, cette ouverture au monde, à la vie...



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Les voix du poème

Encore une belle anthologie inspirée par le printemps des poètes 2013! Voix du poème, indispensable, comme le comédien Denis Lavant le rappelle:" La poésie commence par sa mise en voix, débute par un timbre, une entité sonore."



" La voix est une voie. Un chemin entre les êtres." Aussi les éditions Bruno Doucey ont- elles choisi d'intituler les parties de ce recueil en jouant sur ces homonymes. Il est par exemple question de " Voix piétonne", celle des nomades tel Rimbaud, de " Voix lactée", parole lumineuse...



Le recueil mêle avec bonheur des voix plurielles, actuelles, plus anciennes, mais qui toujours font écho en nous, transmettent leurs souffles, leurs messages . Murmures ou cris, elles demeurent et résonnent à jamais.



Certaines sont porteuses d'espoir, comme l'émouvant poème de Robert Desnos, en 1944 " La voix". D'autres interrogent l'ambiguïté de l'être , ainsi Philippe Berthaut" Que voulez-vous encore, ô mes voix séparées?"



Les mots accèdent enfin au silence, ultime prolongement des mots partagés :



" le poème remonte son fleuve

jusqu'a l'eau vive du silence

jusqu'au sang d'encre

du mystère ..."



Michel Ménaché



Superbe polyphonie! A écouter, déclamer, faire vibrer...



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Enfances : Regards de poètes

Superbe ouvrage sur un thème hautement poétique: l'enfance... Et une présentation qui peut sembler curieuse mais qui prend tout son sens lorsque Bruno Doucey nous l'explique dans la préface.



En effet , les parties s'intitulent " Flash Back", ce qui parait logique mais aussi " Panoramique"( le poète balaie tout un paysage d'enfance) ou " Fondu enchaîné " ( les époques se télescopent) . La métaphore filée du cinéma est judicieuse car le poète " projette sur un écran imaginaire des images d'autrefois. Il se fait un film"....



Cette anthologie créée à partir du Printemps des poètes 2012 fait la part belle aux auteurs contemporains, certains connus, d'autres beaucoup moins, et c'est tant mieux, car les découvertes sont souvent réjouissantes. Je pense par exemple à Louis Masliah, Imasango, Nadia Tuéni.



Elle est aussi très fournie, riche, diversifiée, ces textes sont comme autant d'échos de l'enfance se répercutant en nous, nous touchant de leurs images multiples. Et j'adhère complètement à la jolie formule d'Albane Gellé:



" J'ai une enfant qui me remue à l'intérieur

elle n'est pourtant plus dans mon ventre

je la porte dedans je continue."



Une promenade à la fois rafraîchissante et nostalgique , douce et violente parfois, au jardin de l'enfance...
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Des livres d'enfant à la littérature de jeunesse

Issu de l'exposition de la BNF intitulée "Babar, Harry Potter & cie", cet ouvrage présente l'Histoire de la littérature jeunesse, de sa naissance à nos jours.



C'est au 19ème siècle que des ouvrages dédiés à la jeunesse apparaissent, initialement publiés dans un but de valeurs morales à transmettre aux enfants.



Dans cet ouvrage très intéressant, Christian Poslaniec nous raconte l'évolution de la littérature jeunesse ! Je n'ai pas appris grand chose de plus puisque les informations avaient déjà été données dans mon cours d'édition jeunesse, mais cela peut être enrichissant pour qui veut en apprendre plus sur ce genre littéraire.
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Robots et Chaos

Comme ce recueil de nouvelles l’illustre, les robots en tout genre ont toujours fasciné l’Homme. C’est déjà au XVII siècle que l’auteur situe les débuts de la science-fiction, un genre littéraire nouveau qui suit de loin le merveilleux des contes et légendes et le récit d’aventures lequel inclut le fantastique et les monstres, comme l’Odyssée d’Homère.



Les premiers extraits des nouvelles ici présentes datent du milieu du 17è siècle avec « Voyage dans la lune & Voyage dans le soleil », de Savinien de Cyrano de Bergerac (à ne pas confondre avec le héros d’Edmond Rostans) et de 1752 avec le conte philosophique « Micromégas » de Voltaire où apparaissent les premiers extra-terrestres.

Le 19è siècle apporte une profusion d’oeuvres plus ou moins inquiétantes, révolution industrielle et progrès scientifiques oblige. Ce qui n’a pas empêché l’homme de poursuivre son élan et son ascension vers les cieux, persuadé d’être l’égal des dieux… ce qui le mènera à sa perte, laissant la nature se reconstruire sans lui. Après tout, les éléments naturels étaient là bien avant nous.



Les nouvelles du 19ème siècle et début du 20ème, ici dans leur version intégrale et portées par les plus belles plumes sont superbes d’imagination, mêlé à la peur d’un futur où l’esprit de l’homme est annihilé.



« La journée d’un journaliste américain en 2890 » de Jules Verne, décrit les coulisses d’un journal aux 85 millions d’abonnés, dotées des meilleures technologies.



Dans « La machine à désintégrer » de Arthur Conan Doyle, nous voyons disparaître le professeur Challenger, personnage haut-en-couleur qui m’a ravie et que je ne connaissais pas.



Un automate capable de penser et jouant aux échecs avec son créateur dans « Le Maître de Moxon », d’Ambroise Bierce, m’a beaucoup plu.



H. G. Wells décrit dans « L’étoile » une catastrophe planétaire et ses répercutions sur la Terre, avec beaucoup de réalisme.



Allez, pour finir, une histoire d’amour. « Les amours d’Antimoine* et de Benzamide*², de Gaston de Pawlowski, nous plonge dans un monde où la science a aboli toute humanité. L’État unique, dirigé par un groupe de vieillards ayant vécu le monde d’avant, voit d’un très mauvais œil cet homme qui se pose bien trop de questions et pire ! Semble influencer sa compagne de travail.



* l’antimoine : poison provenant du minerai la stibine.

*² Benzamide : dérivé de l’acide benzoïque souvent utilisé pour ses propriétés neuroleptiques.



Un recueil dont j’ai beaucoup apprécié certains textes, d’autres moins. Intéressant pour élargir la connaissance d’oeuvres de grands auteurs visionnaires.



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Le canari m'a dit : Contes et poèmes d'Afrique

C'est ouvrage est un recueil qui dresse un portrait fidèle et contemporain des différentes cultures de l'oralité des pays africains. Cette anthologie est éditée à l'occasion du 19e printemps des poètes parfaitement adaptée au jeune public.

Vous y trouverez une grande variété de textes organisés en 16 grands thèmes composés d'un conte traditionnel, d'illustrations et de poèmes.

Un superbe travail scientifique pour rendre accessible à tous le sens de l'oralite de l'afrique blanche ou noire.


Lien : http://www.liresousletilleul..
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En rires : Poèmes d'humour pour en voir de to..

Vous êtes fâchés avec la poésie ?



Votre vie est triste et froide – autant que la météo française en ce moment ?



Alors ces poèmes sont faits pour vous !



Cette anthologie, établie par Christian Poslaniec et publiée aux éditions Seghers pour le Printemps des Poètes en 2009 (11e édition consacrée au rire), est un petit bijou d’humour et c’est le cas de le dire ! Bons mots, poèmes, calligrammes se succèdent, se dégustent et engendrent inévitablement un sourire ou un rire. Un bon moment à passer en cas de grisaille, compagnie de Roland Dubillard, Jules Laforgue, Théophile de Viau, George Perec, etc.



D’ailleurs, le recueil est classé en différentes catégories : le rire noir (l’humour féroce), le rire bleu (l’humour de l’amour), le rire jaune (l’humour grinçant), le rire rouge (l’humour de la colère), le rire blanc (l’humour de l’absurde), le rire rose (l’humour moqueur) et enfin le rire orange (l’humour langagier) ! Une anthologie donc très complète, qui brise l’image d’une poésie douloureuse, triste, peuplée de poètes en mal de vivre. Elle nous invite à aller plus loin, à dépasser les grands classiques : « Dans les fatrasies médiévales jusqu’aux actuels chahuteurs de langue, en passant par les pataphysiciens ou les dadaïstes, la poésie n’a cessé de recourir au burlesque, à l’humour, à la satire. Oui, tous les rires sont dans la poésie, sauf le vulgaire et le mesquin, car, même s’il rit, le poète reste poète : questionneur, rebelle, éveilleur de conscience. »



Enfin, chaque chapitre est par ailleurs clôturé par de « Petites piques » de toutes les couleurs, explosion de perles très drôles. Extraits.



« On a construit

des gratte-ciel !

Comme si le ciel avait des démangeaisons ! » (Michel Bruneau)



« Le premier homme qui est mort a dû être drôlement surpris. » (Wolinski)



Et la dernière, spéciale Lili Galipette !



« A la chasse, les lapins gagnent parfois.

Malheureusement,

on les oblige à rejouer

le dimanche suivant ! »

N’hésitez donc pas, c’est un ouvrage de qualité qui vous fera mourir … de rire ! :)
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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L'insurrection poétique : Manifeste pour vivr..

magnifique : il faut tout citer ! en avant toute !

humaniste et courage en action.
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Enfances : Regards de poètes

Ce recueil collectif rassemble pas moins de 90 poètes qui, chacun a sa façon, nous raconte l’enfance.

Lydia Padellec évoque le jeu de cache-cache dans un château en ruine tandis que Frédéric Ohlen parle de « l’enfant au sac trop lourd qui revient seul de l’école »

Chez Michel Ménaché on croise « la fillette dans le vent (qui) balance ses bras ronds »

Chez Elisabeth Brami et Thérèse Plantier, c’est en prose que l’on raconte « la petite fille gringalette d’après-guerre » ou ces enfants qui « construisent leur maison avec les pierres, avec le sommeil qui est aussi l’eau » tandis qu’Yves Martin était « un drôle de petit garçon aux jambes en fléchettes, sagaies, lianes »

Dans son poème « L’enfance », Michel Baglin nous rappelle que « L’enfance sait tout de nos désirs, de nos plaies. / Elle a conservé de notre histoire/le fin mot »



Un très beau recueil de poésie que l’on savoure avec la nostalgie et la douceur de l’enfance envolée.

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Le boucher sanglant

Un jour, j'ai dû rester chez ma mamie quelques heures pendant que ma mère devait faire une course. Ca devait durer quelques heures alors ma mère est partie m'acheter une poupée à la petite supérette d'à côté. Dans le lot de petits jeux peu couteux, il y avait 3 livres. A l'époque, je détestais lire et j'ai donc pas bien saisi pourquoi elle m'en avait acheté. D'ailleurs, elle m'a toujours acheté des livres quand j'étais petite. Elle devait sentir que ça allait finir par m'intéresser un jour. Résultat, j'ai passé mon aprem à regarder la télé avec mamie et à coiffer ma poupée (et c'était jour de fête, parce qu'on a mangé des miracoli).



Il y a quelques temps, je m'inscris sur babelio et je décide d'y mettre tous les livres que j'ai lus. Et je tombe sur ces trois livres bon marché sans aucun souvenir de leurs histoires. J'ai donc décidé de me lancer dans le boucher sanglant, parce que je savais pas que ça existait des policiers pour enfants ! Et c'est un vrai policier : courses poursuite, meurtres, sang, terroristes,… Mais l'histoire n'est franchement pas d'une très grande qualité. La conclusion n'était pas très bien expliquée et même à 24 ans, j'ai pas tout saisi. Peut-être que je suis trop habituée à beaucoup de détails et moins de raccourcis faciles ? Et il y a le fait que je ne suis pas fan de policiers. Donc résultat moyen, je comprends pourquoi j'ai aucun souvenir de la première lecture. Je vais la ré-oublier directement. La seule chose que j'ai beaucoup aimée : les illustrations. Magnifiques. J'ai beaucoup d'admiration pour le travail de li'llustratrice.
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Des livres d'enfant à la littérature de jeunesse

Dans ce volume, Christian Poslaniec nous présente l'histoire de la littérature pour la jeunesse depuis ses débuts (avant son avènement même !). Comme souvent dans cette collection, l'exposé contient beaucoup de références et d'illustrations intéressantes pour bien placer le lecture dans les contextes des époques présentées. En revanche, il manque tout un pan du livre jeunesse car les bandes dessinées, les livres graphiques ou illustrés et les mangas ne sont pas évoquées. Ce point m'a sincèrement dérangée.



Un peu trop historique à mon goût et plus axé sur la partie "éditoriale" que ce à quoi je m'attendais, j'ai été assez déçue. D'autant que les derniers chapitres manquent cruellement d'actualisation. L'édition que j'ai lue date de 2008, et elle n'est pas vraiment "à la page"... et je n'ai pas l'impression que des mises à jour aient été faites depuis... ce qui est vraiment dommage car beaucoup de choses ont évolué, ne serait-ce que ces 10 dernières années !
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Je est un autre

« Je est un autre » est une anthologie des plus beaux poèmes sur l’étranger en soi. La 10è édition du Printemps des poètes était précisément consacrée à ce thème. Dans ce recueil Bruno Doucey et Christian Poslaniec rassemblent soixante-douze textes francophones classés par thèmes. Et cerise sur le gâteau, un CD accompagne l’ouvrage. Les textes sont déclamés en alternance par des voix féminines et masculines.

La poésie n’est pas que des signes insaisissables et incompréhensibles. Elle reflète l’âme et les émotions. Elle est un risque, un long frémissement qui frôle des choses belles. Elle est chair qui explore de nouvelles sources. C’est une incitation à tout quitter pour aller s’adonner pendant quelques heures à un vice fascinant, vertigineux, troublant, sincère, magnifique. On revient à une forme d’essentiel. La poésie est vivante. N’est-ce pas merveilleux ?

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Gargouilligouilla

Rien que le titre donne envie de découvrir cette petite histoire ! A l’origine, Gargouilligouilla est un conte des frères Grimm appelé Rumpelstiltskin. Il a été mis en vers par Christian Poslaniec et en images par Edward Gorey. Un meunier bavard et vantard donne à sa fille des qualités inexistantes devant le roi de passage. Le roi ne veut pas laisser une occasion de voir ses finances augmenter, enferme la jeune fille afin qu’elle transforme de la paille en or. Celle-ci est bien incapable d’une telle prouesse voit un petit homme venir à son secours. Mais attention, chaque service se paie…

Les contes des frères Grimm sont connus, pour la plupart, pour être assez noirs. Celui-ci l’est un peu moins mais il plane une menace sur cette jeune fille qui accepte de l’aide du nain avec insouciance. Racontée à mes enfants, cette histoire a beaucoup plu, la mise en vers fait son petit effet et la recherche du prénom (ainsi que la fin) les fait bien rigoler. Les illustrations donnent un côté vieillot assez plaisant. Bref, une petite histoire pour commencer à se faire doucement peur, et qui me donne envie de relire d’autres contes de Grimm.

Gargouilligouilla n’est qu’une des nombreuses adaptations de ce conte. Dans certaines versions françaises, il est aussi appelé Barbichu, Broumpristoche, Grigrigredinmenufretin, Outroupistache, Perlimpinpin. Un film d’horreur américain s’appelle aussi ainsi et se situe à l’époque contemporaine (… pour les plus grands, je précise, hein).

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Merveilles éphémères

Ce très bel ouvrage, illustré magnifiquement par Benjamin Trejero, contient 12 poèmes de Réjane Niogret et Christian Poslaniec, accompagnés de 32 berceuses et comptines traditionnelles en provenance de 26 pays. Les auteurs n'en sont pas à leur coup d'essai et se spécialisent dans la publication de textes pour enfants issus de toutes les cultures, dans une réécriture adaptée à la langue française. Leurs poèmes racontent tous les moments magiques et si fugaces de la première année de vie d'un enfant, Oria. Les textes sont doux et plein de tendresse. Les comptines du monde sont très belles et montrent combien l'amour et l'enfance sont identiques quelle que soit la culture ou le pays d'origine. Cet album est destiné aux tout petits et à ceux qui les accompagnent dans leurs premiers pas. A offrir et partager sans modération...

Merci à Babelio et aux éditions du Jasmin pour ce livre, reçu dans le cadre de la masse critique.

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Le Roman de Renart

Cet album concentre des extraits du célèbre Roman de Renart : ensemble médiéval de récits animaliers écrits en ancien français et en vers.

Il est richement illustré en pleine page, avec moults détails (enfants jouant au bord d'un ruisseau, lavandière, moineaux picorant, écureuils, hérissons, lapins, hermine et papillons) qui intéresseront les plus jeunes lecteurs. le texte en vers reste fidèle à l'original avec une adaptation en français courant d'aujourd'hui. Belle lecture.
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Vous avez dit « littérature»?

Dans cet ouvrage, Christian Poslaniec tente de définir ce qu'est la littérature. Evidemment, il ne parvient finalement pas à en donner une définition précise puisque la littérature est un domaine vaste et complexe. C'est également quelque chose de très personnel, chacun aura donc une définition différente. C'est un livre aux réflexions très intéressantes.



Si vous êtes passionné par la littérature, vous y trouverez votre compte. Si vous êtes un apprenti écrivain, vous y trouverez également un chapitre sur le processus de création. Et enfin, si vous êtes enseignant, sachez que le dernier chapitre questionne la façon dont la littérature peut être enseignée.



Même si ce sont surtout les premiers et derniers chapitres qui m'ont intéressée (j'ai un peu décroché au milieu), ce fut une lecture enrichissante. Christian Poslaniec ouvre beaucoup de portes, plus qu'il n'en referme, et c'est très bien ainsi !
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Jack et le haricot géant

Mon avis est assez mitigé sur cet album car j'ai aimé la manière de raconter l'histoire (traduction d'un conte de Joseph Jacobs "Jack and the Beanstalk" par Christian Poslaniec), la texture des pages, les couleurs, le format et la représentation du personnage principal; mais j'étais plutôt déçue par les illustrations. Lu avec ma fille (7 ans) qui, elle, a adoré!
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