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Critiques de Christine Davenier (914)
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Mémé dans les orties

Ah, sacré Ferdinand Brun ! On peut dire que vous êtes un fichu misanthrope ! Vous n’aimez personne… Et forcément, personne ne vous aime tellement vous êtes odieux ! Votre femme vous a quitté pour vivre enfin des jours heureux. C’est le facteur qui l’a emportée. Elle est morte. Un stupide accident. Elle a glissé dans la salle de bain et sa tête a heurté la baignoire. Je parie que vous vous en réjouissez.



Votre seule enfant, votre fille, Marion, lassée par votre guéguerre avec votre ex-femme s’est enfuie à l’autre bout de la terre, à Singapour, emmenant avec elle votre petit-fils, Alexandre. Vous n’avez que de très brefs contacts téléphoniques avec elle. Par votre faute…



Mme Suarez, la concierge, rêve de vous virer de « son » immeuble car vous êtes tout ce qu’elle déteste. Surtout que votre grande chienne, Daisy, fait peur à son chihuahua ! Elle va faire tout ce qu’elle peut pour vous pourrir la vie ! Saurez-vous lui résister ?



Juliette, votre nouvelle petite voisine, force votre porte. Malgré son jeune âge elle est d’une intelligence supérieure et sait comment vous appâter… La pâte de fruits… Vous allez succomber ! Pour Juliette, vous êtes un grand-père de substitution. Et puis, vous habitez juste en face de son école primaire, et franchement, la cantine ne vaut pas un clou, c’est pourquoi elle s’invite à manger chez vous. C’est dommage que vous ayez si mal reçu son père, lorsque, animé de sentiments amicaux, le jour de son aménagement, il était venu se présenter pour faire connaissance…



Madame Béatrice Claudel, votre voisine de palier, cette charmante et jolie nonagénaire que vous fuyiez comme la peste va vous aider à trouver une solution à l’inspection que madame Suarez s’apprête à mener afin de rapporter à votre fille Marion l’état de déliquescence de votre appartement… Après ça, sûr que Marion n’aura pas d’autre choix que de vous placer dans un home pour vieux…



Ma critique :



Qui eût cru que cette histoire rapportant la vie d’un vieil octogénaire asocial aurait pu m’intéresser ? Ses petites mesquineries quotidiennes, son manque d’éducation à l’encontre de ses voisines d’immeuble, son égoïsme forcené, autant de petites choses qui ne devraient guère soulever un grand engouement… Pourtant, grâce à la narration d’Aurélie Valognes, je me suis laissé surprendre à éprouver de la sympathie pour ce vieux grincheux, à espérer qu’il l’emporte dans son combat contre l’horrible madame Suarez, concierge gestapiste de son état ! L’arrivée de Juliette dans le récit est un bol d’air frais, tant dans la vie de notre anti-héros, que pour moi, lecteur.



Cette histoire pleine d’humanité ravira encore longtemps des dizaines de milliers de personnes, à n’en pas douter.

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Mémé dans les orties

Un cinq étoiles mérité. La première partie nous montre un vieux monsieur malheureux qui n'est pas très sociable. Malgré ce portrait négatif, on peut sentir que derrière cette façade il y des sentiments.



La véritable histoire commence un certain jour à 12h18. À la page 81 pour être plus précis. Ce jour là, une petite fille de CM2 force sa porte et vient prendre son repas avec lui. Cette petite fille n'avait plus de Papi et avait choisi ce vieux monsieur pour Papi.



Parole de Papi, cette histoire est très réaliste. Moi, je sais que l'arrivée d'une petite fille de CM1 ou CM2 peut bouleverser la vie d'un vieux Papi.



Il n'a pas eu le choix, il s'est rapidement attaché à Juliette. Sentant un vide lorsqu'elle ne venait pas et acceptant de se laisser apprivoiser par Béatrice Claudel, une nonagénaire habitant sur le même palier que lui.



C'est un roman très touchant, surtout après la page 81. Malgré toute la délicatesse avec laquelle les sentiments sont montrées, ce n'est pas un roman à l'eau de rose.



On se croirait presque dans Cantique de Noël de Charles Dickens après la visite des trois fantômes.



À lire par tous ceux qui ont le goût d'un roman rafraîchissant.
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Mémé dans les orties

Un bon petit moment de plaisir que ce livre. Ferdinand Brun, âgé de 83 ans est un malotru qui fait peur à la gente féminine de son immeuble. Il est odieux avec ces dames, il leur fait même peur. Il n'aime personne, même pas lui.



Son ennemie jurée est la concierge, Madame Suarez. Il ne respecte aucune règle qu'elle impose à ses locataires. C'est la guerre entre eux.



Tout dérape le jour où Ferdinand perd sa chienne, Daisy, le seul amour de sa vie. Sa fille, habitant Singapour, le menace de le mettre en maison de retraite, s'il ne s'améliore pas. D'autant plus qu'il a voulu se suicider. A quoi bon vivre, sans sa Daisy.



De crainte, Ferdinand va essayer de s'améliorer. Mais Madame Suarez le surveille, à la demande de sa fille. Comment Ferdinand va-t-il s'en sortir ? Devra-t-il aller en maison de retraite ?



Si vous voulez le savoir, alors lisez-le. C'est plein d'humour. Vous ne serez pas déçue. C'est le genre de livre qui fait du bien au moral. Beaucoup de mérite à Aurélie Valognes qui a d'abord autoéditer son livre.



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Louna et la chambre bleue

Dès la grossesse, les parents ont intérêt à avoir un bébé dont la biométrie entre dans les bonnes fourchettes des statistiques officielles, sans quoi les médecins s'affolent (même s'ils ont sous les yeux un géniteur aussi filiforme que le foetus, par exemple)...



On ne sait pas si Louna est trop maigre, trop petite, son « problème » à elle, c'est d'être calme, PLUS que la moyenne, donc forcément TROP ?

Elle inquiète les adultes de son entourage. A tort. Elle va bien, elle n'est pas malheureuse. En effet, en observant cette petite fille, on se rend compte qu'elle n'a pas besoin de courir partout, d'être entourée de plein de monde, ni de parler à tort et à travers pour s'occuper : elle rêve, elle imagine. Vous la posez dans la chambre de sa grand-mère, sans jeu ni écran, elle ne s'ennuie pas, elle entre dans la tapisserie, s'invite dans le décor, imaginant mille aventures de « princesse, pirate, maîtresse d'école, magicienne... ».



Si, enfant, vous avez mangé dans une assiette en faïence de Burgenland ou passé un peu de temps dans une chambre tapissée de toile de Jouy, cette histoire devrait vous parler !

C'est ce qui m'a attirée sur la couverture, mais je crains que celle-ci rebute les enfants. Ce dessin sent la naphtaline, le meuble ciré et l'antique salon en velours, on croit entendre le tic-tac déprimant d'une vieille pendule.

Cette histoire m'a bien plu parce que je m'y suis retrouvée, mais là encore, quid du public visé ? Je ne sais pas si beaucoup d'aïeuls ont gardé ce genre de déco...

J'ai aimé suivre la petite Louna dans ses rêveries, tout en m'inquiétant vaguement, quand même : a-t-elle vraiment utilisé son crayon rouge ? Si oui, c'est la mémé qui va être contente en se réveillant... 😲
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Mémé dans les orties

J’ai beaucoup aimé ce livre, on s’attache vite aux personnages.



Ferdinand est un vieux monsieur très touchant. Un peu bourru, mais en faite, c’est un solitaire.

Son voisinage ne l’aime pas pour son côté agressif, ils prétendent même qu’il est un serial killer.



Puis arrive dans sa vie Juliette est tous va changer.

Cette petite fille est atypique puisqu’elle a 10 ans et qu’elle a un langage de grande personne. C’est ce qui m’a gêné dans ce récit, même si elle est intellectuellement avancée, elle ne peut pas posséder un tel langage et donner des leçons de vie à un vieux monsieur.



À part cela, ce fut une belle aventure, une belle histoire.



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Mémé dans les orties

il n'y a aucune histoire, les personnages sont antipathiques Je ne comprend pas un tel succès a croire que l'auteur a payé pour avoir de bonnes critiques Un roman de gare complètement débile
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Mémé dans les orties

C’était mon livre d’Aurelie Valognes et quelle découverte. J’ai passé un excellent moment. L’écriture est fluide.

L’histoire se déroule bien. Les personnages sont attachants. Mr brun au fil de l’histoire change complètement grâce à des événements mais surtout grâce à la présence de plusieurs personnages.

Je vous conseille cette lecture si vous voulez passer un bon moment sans prise de tête.

J’ai envie de découvrir d’autres romans de cette auteure je vais la rajouter dans ma PAL.

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Mémé dans les orties

« C’est quoi, ça ? "Mémé dans les orties", c’est petit, c’est mimi et un gros bandeau promet joie et bonheur dedans.



-Tu ne vas pas le prendre, quand même !



-Bah pourquoi pas ?



-C'est un piège ! Un livre avec une pub aussi grosse dessus, c'est forcément une arnaque !



-Mais si c’était vraiment bien ? Ce serait bête de passer à côté ! »



Or donc, Ferdinand Brun, vieux vieillard grincheux et ronchon, vit tout seul avec sa chienne Daisy. Menacé d’un placement en maison de retraite, il est contraint de prendre soin de son intérieur ainsi que d’une petite fille qui le prend pour ami.



Commençons par le bon côté : la prose est fluide, vive, efficace et spirituelle, là-dessus, je n’ai rien à dire. Et puis, c’est amusant d’avoir appelé le personnage principal « Brun », le nom que l’on donne aux ours dont le manque d’amabilité est proverbial.



-Et les mauvais côtés ?



-Je n’ai pas aimé ce roman pour des raisons toutes personnelles. Je ne suis pas rentrée dans l’histoire parce que je n’y ai pas cru une seule seconde. Un vieux méchant, méchant toute sa vie, sec, froid, méprisant, devenir attachant et affectueux, concerné par autrui ? Sans se remettre en question? Non.



-Mais c’est un roman, tout peut arriver, dans un roman ! Parce que des gens qui voyagent d’un monde à l’autre, qui combattent des monstres, c’est plus plausible, peut-être ?



-Ca ne l’est pas davantage, mais ils ne me racontent pas de problèmes qui se résolvent à coups de bons sentiments, de « oh, mais il y a en fait des gens adorables autour de moi ». J’aimais bien le début, toute l’exposition, avec la vie détaillée de l’immeuble et des relations quelque peu tendues avec la concierge. Les descriptions sont excellentes, elles touchent juste.



Cependant, tout le reste me demeure étranger. Je ne crois pas aux retrouvailles, au changement à cet âge. Je n’ai pas cru à l’histoire, elle m’a amusée au début, les portraits sont réussis, mais elle ne m’a pas fait rêver ni méditer, à l’exception peut-être sur ce que je vais devenir dans ma vieillesse. »
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Mémé dans les orties

Alors, comment dire ... Bien que je n'ai rien contre les feel good books... mais franchement, celui-ci n'est pas terrible... Style inexistant, histoire téléguidée... Pfff, on s'ennuie...

Allez, un avantage cependant : aussi vite lu qu'oublié !

Bref, si quelqu'un peut m'expliquer les raisons du grand succès de ce "livre", merci d'éclairer ma lanterne !
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Mémé dans les orties

Voici Papy Daniel, vieil égoïste, acariâtre, désagréable, détesté, détestable, une concierge machiavélique et une famille pas très unie et vous avez tous les ingrédients pour faire un récit réussi qui vous transportera, dans la joie et la bonne humeur jusqu'à la fin inattendue,
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Mémé dans les orties

Ferdinand est un homme de 83 ans. Il vit maintenant seul, après son divorce. Il est bougon, et n'apprécie pas vraiment ses voisines aux couleurs de cheveux pastels. Et le comble, c'est la concierge, ces deux là ne s'aiment clairement pas. Elle lui reproche beaucoup de choses, et notamment sa chienne qui selon elle effraie ses pauvres petits oiseaux. Quant à Ferdinand, un brun provocateur, lui, s'amuse à la faire enrager...

Tout se passe plus ou moins bien. Mais, Madame Suarez, la concierge, elle, souhaite vivement le départ de Ferdinand. Elle va tout faire pour car elle préférerai voir s'installer dans sa résidence l'une de ses copines.

Un jour, Daisy, la chienne de Ferdinand, disparaît. C'est là le début d'une série d'incidents pour le vieil homme. Heureusement, il va pouvoir compter sur le soutien de Juliette, une jeune fille plutôt mûre pour son âge et sa très dynamique voisine qui a 92 ans.



Un roman qui transmet une énergie positive. Des personnages auxquels je me suis attachée. Bref, j'ai passé un agréable moment à la lecture de ce livre. Je pense lire le deuxième roman d'Aurélie Valognes. J'espère qu'il est aussi haut en couleurs que celui-ci, rien que le titre me séduit : Nos adorables belles-filles rebaptisé En voiture, Simone ! pour la version poche.
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Minusculette en hiver

Ce petit album au format carré s'adapte parfaitement à son héroïne, la fée Minusculette, qui m'a immédiatement rappelé le conte de la Petite Poucette que ma mère nous lisait enfants.



A l'instar de son aînée, Minusculette ressemble à n'importe quelle petite fille (mais elle a tout de même deux toutes petites ailes dans son dos) et dort dans une coquille de noix retournée.

Ce matin, elle est réveillée par les cris enthousiastes des habitants de la forêt face à la neige et la glace qui recouvrent tout. Oui mais voilà, Gustave le tamia n'est pas content du tout lui, car ses provisions pour l'hiver sont elles aussi recouvertes par la glace. Comment fera-t-il pour se nourrir ?



Les illustrations de Christine Davenier conviennent parfaitement au texte de Kimiko : les aquarelles aux couleurs dégradées mettent face à face le froid de l'hiver et la douceur de l'amitié. Mais je leur reproche de coller trop strictement à la narration, d'être trop "douces", sans aspérité aucune.



Un petit album sympathique sur le thème de l'entraide, qui permet en passant d'apprendre certaines choses sur les animaux de nos forêts, mais qui manque de singularité.
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Mémé dans les orties

Consternant.

L'histoire ? Cousue de fil blanc, incohérente et pas crédible. Mal construite, avec des trous d'air là où on pourrait attendre des transitions intéressantes. Les dialogues sonnent incroyablement faux.

Les personnages ? Sans profondeur, improbables et pourtant vus et revus, caricaturaux et sans originalité (jugez plutôt : un vieil acariâtre, une jeune fille précoce, une concierge insupportable....ça ne vous rappelle rien ?). Absolument pas attachants, et pour certains tout bonnement exaspérants. le personnage de Juliette, la jeune fille, est particulièrement mauvais et incohérent (exemple : vers la fin de l'ouvrage, elle est sensée être à table avec 2 autres personnages, et sa tête ne dépasse pas de la table, on doit lui proposer un coussin. Cette blague, elle est en CM2...). Quant à la lettre qu'elle adresse à Ferdinand à la fin, personne n'écrirait ainsi, c'est d'une artificialité improbable...

Le style ? Pauvre, sans intérêt, plat et simpliste.

L'humour, la drôlerie ? Pas vu. Bon, admettons que chacun sa sensibilité.

Rafraichissant ? Bon pour le moral ? Pas du tout. Les personnages sont aigris, méchants ou malheureux, les situations navrantes. Ce roman ne m'a procuré aucune émotion, si ce n'est de la frustration.



Je suis allée jusqu'au bout parce que je suis une tête de mule et que j'avais envie de comprendre ce succès, mais la fin est encore plus invraisemblable et tirée par les cheveux que le reste du roman, cette histoire de chien c'est vraiment n'importe quoi.
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Mémé dans les orties

Ce livre n'était pas fait pour moi ou ce n'était pas le bon moment... Dans le cadre du challenge Les Jeux en Foli...ttérature, il fallait que je lise un livre avec l'étiquette Humour.

Rien ne m'a fait rire dans ce livre. Je ne me suis pas attachée aux personnages. J'ai trouvé qu'il y avait des incohérences ou des coïncidences trop grosses. Une gamine d'environ 10 ans qui s'invite chez son voisin du dessous qu'elle ne connait pas afin d'éviter la cantine ? La concierge qui meurt d'une crise cardiaque le lendemain d'une altercation avec Ferdinand ? L'ex-gendre qui vient arrêter son ex-beau-père ? La voisine de palier qui vient défendre son voisin et le faire libérer ? Sa chienne Daisy, incinérée, qui finalement "ressuscite" ? Et le problème de santé du petit-fils qui ramène toute la famille en France alors que Ferdinand, vieux grincheux irrécupérable, a repris goût à la vie ? Les personnages sont beaucoup trop caricaturaux et les situations invraisemblables. Je n'ai pas réussi à croire une seconde à cette histoire.
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8 petites ballerines

Un album délicat dans les tons de rose sur le thème de la danse classique.

Dans le cours de Mme Adeline, il y a 8 petites ballerines passionnées. les petites dansent tout le temps: en allant se coucher, au zoo, en calculant... Toujours elles vont par 2 ou par 4 dans une belle harmonie jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle élève. Comment danser par 9 un nombre impair?

Des dessins très fins et en douceur pour un album très mignon qui fera rêver toutes les petites danseuses. A commencer par la mienne.
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Le troisième fils de Monsieur John

À la naissance de chacun de ses trois fils, Monsieur John plante une graine et un arbre grandit. Les voisins admirent le bel arbre qui pousse bien droit, emplissant de fierté le papa jardinier. Mais le troisième arbre est à l’image du dernier-né : il pousse à sa façon, déployant ses branches tordues dans tous les sens et suscitant la perplexité des voisins...



Cet album évoque avec beaucoup de poésie et de sensibilité la question de la différence, la difficulté pour certains enfants de trouver leur place dans leur fratrie et le temps qui passe. Le texte de Nadine Brun-Cosme est juste et sonne comme une fable, presque une comptine. Les illustrations de Christine Davenier sont très jolies et expressives. Dans la droite ligne des dessins de Sempé, elles rendent un hommage émouvant à l’esprit de famille.



La métaphore des arbres bien trouvée pour parler du rôle des parents qui sèment leur graine et s’efforcent du mieux qu’ils peuvent de rassembler les conditions pour voir leurs enfants s’épanouir, mais finissent souvent, heureusement, par les accepter et les aimer tels qu’ils sont. Y compris lorsqu’ils sortent des sentiers battus – et peuvent réserver des surprises aussi belles qu’inattendues… Un message important et optimiste que j’ai été heureuse de partager avec mes garçons à travers cette lecture.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Mémé dans les orties

Insipide, inodore, incolore.

Très décevant. Rien n'accroche, ni le style, ni le vocabulaire. C'est comme un met sans épices.

Mais chacun a le droit d'avoir ses goûts, tant mieux pour ceux qui ont éprouvé du plaisir en le lisant ! C'est toujours ça de gagné dans la vie : un petit moment de bonheur.
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Mémé dans les orties

À de nombreuses reprises, plusieurs personnes m’avaient conseillé « Mémé dans les orties » à la médiathèque, toutefois je n’avais pas encore osé l’emprunter. C’est quand j’ai vu cet ouvrage dans une cabane à livres que j’ai finalement décidé de l’emporter chez moi afin de le lire tranquillement un dimanche ! Ferdinand Brun, un vieil acariâtre à la langue bien pendue me rappelant fortement Ove de Fredrik Backman, m’a tenu compagnie le week-end dernier. Il m’a fait sourire, ce vieux râleur qui a vraiment du mal à être gentil ou afficher ses sentiments. Surtout que, comme souvent avec ce type de personnage, il a bon cœur si l’on creuse bien ! De plus, c’est un homme dont le passé n’a pas été tendre ; bien que, dans son cas, il est en grande partie fautif… J’aime toujours avoir un petit roman feel-good sous le coude : dès que l’on est fatigué, que l’on veut s’aérer la tête ou que l’on cherche une lecture courte et légère, ce genre d’ouvrages fait toujours son travail. J’ai donc pu me relaxer avec ce livre d’Aurélie Valognes et cela m’a plu. Certes, j’ai trouvé cela très gentillet et assez attendu, néanmoins cela se lit bien. L’essentiel, c’est de divertir le lecteur et c’est réussi…



Dans cet ouvrage, on va donc suivre ce vieil homme solitaire dont les ennuis vont lui tomber dessus. Cela va commencer par la disparition soudaine de sa chienne Daisy, puis par la menace de sa fille Marion pour l’envoyer en maison de retraite et, comme si cela ne suffisait pas, son voisinage va se mettre à déranger son quotidien en frappant à sa porte… Bien d’autres événements drôles ou fâcheux vont survenir, cependant je préfère vous laisser la surprise. Quoi qu’il en soit, le récit est assez mouvementé : le pauvre Ferdinand va devoir apprendre à garder patience, car tous ces événements s’enchaînent. Pas de répit pour le vieillard, ni pour le lecteur qui n’a pas le temps de s’ennuyer. Mais l’ennui est-il envisageable lorsque l’on se retrouve face aux réflexions acerbes, amusantes et osées de cet anti-héros ? Lors de ma lecture, j’ai noté plusieurs répliques m’ayant arraché un sourire et il y en a beaucoup. Je vous invite à aller regarder les citations des autres lecteurs sur Babelio, car certaines valent vraiment le détour !



Les personnages sont très caricaturaux, mais je reconnais qu’ils sont également attachants, en particulier la surprenante Mme Suarez et la petite Juliette qui, en plus d’être précoce, ose faire la leçon à Ferdinand. Elle prend rapidement ses aises en venant chez lui tous les midis, néanmoins elle se fait, petit à petit, une place dans le cœur de son hôte… La plume de l’auteure est légère, sans prétention et avec un soupçon d’humour. Le récit qu’elle propose est dynamique, toutefois il m’a manqué quelque chose pour être autant conquise que ceux et celles qui m’ont recommandé ce roman. De plus, j’ai trouvé que le personnage de Ferdinand ressemblait trop à celui de Fredrik Backman que j’avais trouvé plus étoffé, plus attachant et plus amusant dans ses dialogues. Enfin, j’ai trouvé la conclusion trop mielleuse et bien trop happy-end. Tout va bien dans le meilleur des mondes… Mouais ! Une lecture légère et sympathique qui détend, mais pas non plus exceptionnelle. À lire sur son transat cet été sans avoir à se prendre la tête…


Lien : https://lespagesquitournent...
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Mémé dans les orties

Un titre qui fait envie... et des tas d'avis positifs sur babelio. Voilà comment on se retrouve à lire un roman. Je pensais passer un moment de bonne humeur avec cette histoire et puis non. Des chapitres trop courts qui passent d'un sujet à l'autre sans approfondir et ponctués de multiples "rebondissements", on suit la vie de ce pauvre Ferdinand, pas si aigri que cela finalement, ni mauvais.

L'histoire est très prévisible et le style ne m'a pas transportée sans doute parce parce que j'en attendais autre chose, vu le résumé. Un roman lu sans déplaisir mais avec un certain agacement tout de même.

Sur ce thème j'ai nettement préféré Les Vieilles, Happy birthay grand-mère, Bons baisers de Cora Sledge, les saucisses de Toulouse ou même Les vies privées de Pippa Lee ainsi que le très fort Mon p'tit vieux (de Jo Hoestlandt)

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Mémé dans les orties

Une bouffée d'air frais avec cette lecture avec le personnage de Ferdinand qui a quatre vingt trois ans, qui vit seul avec sa chienne Daisy. Dans l'immeuble ou il habite toutes les voisines le détestent et ont peur de lui, elles ont même peur que celui-ci soit un sérial killer vu ses lectures des livres de Pierre Bellemarre. Ferdinand est divorcé et sa seule fille vis à Singapour. Il est acariâtre, bougon et si quelqu'un à le malheur de l'importuner en sonnant chez lui ou en lui téléphonant il est capable de leur rendre la vie difficile.



Comme par exemple ce jour ou un nouveau voisin emménage et avec tout le boucan qui s'en suit. En plus celui-ci a un bébé qui braille toutes les nuits. Pour se venger Ferdinand décide de mettre un vinyle à fond à 3 heures 5 du matin afin de déclencher les pleurs du bébé.





Et puis un midi quelqu'un sonne à la porte c'est Juliette la soeur du bébé du dessus qui s'invite manger chez Ferdinand.



On fait également la connaissance de Mme Suarez la concierge de l'immeuble qui est une vraie peste et pourtant Ferdinand qui va peu à peu changer va tenter de l'aider, mais celle-ci reste exécrable.



Avec toutes ces nouvelles rencontres Ferdinand va peu à peu s'ouvrir aux gens qui l'entourent ainsi que relier des liens avec sa fille Marion.



Un livre doudou, une jolie plume ce livre se lit tout seul e nous offre une belle leçon de vie!
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