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Critiques de Christine Davenier (914)
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Mémé dans les orties

Ferdinand Brun, 83 ans... Voilà une personne âgée bien acariâtre, désœuvrée et désespérante !



Même si cela m'a semblé un peu long avant l'arrivée des deux personnages féminins qui déroutent le vieux schnock... au moins, on cerne bien le personnage le plus antipathique de l'histoire : l'acariâtre par excellence !



Le style est fluide, facile à lire, accessible mais parfois un peu léger tout de même. A quelques rares exceptions, les chapitres (intitulés par des expressions familières) sont très courts. Pourtant, je n'ai pas trouvé le rythme franchement entraînant. Beaucoup de redondances et de longueurs pour une histoire si courte...



J'ai été déçue par cette lecture alors que j'avais beaucoup aimé "Né sous une bonne étoile", qui avait été une excellente surprise pour moi. J'ai été vraiment moins emballée par "Mémé dans les orties", même si le thème m'intéressait...
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Mémé dans les orties

Avec ce petit roman, en plus de découvrir l'auteure, j'aurai aussi appris que la version masculine de "Tatie Danielle" existe ! Nous faisons connaissance avec Ferdinand Brun, 83 ans, vieux schnock aigri surnommé le "serial killer", qui fait peur et "enquiquine" ses voisines et sa concierge à longueur de temps. En gros, c'est un vieux con. Mais, c'est pas grave, je lui pardonne car je me suis bien marré !



Son quotidien en devient perturbé par la disparition de sa chienne, la menace de la maison de retraite, et l'arrivée de sa nouvelle petite voisine du dessus, une fillette dégourdie pas du tout impressionnée par la réputation du vieux papi.



Ça se lit très bien et assez vite, les chapitres sont courts et on ne voit pas le temps passer. J'ai aussi beaucoup aimé le titre de chaque chapitre.



J'ai passé un très bon moment de lecture : tordant, divertissant et rafraîchissant !



[Lu en juillet 2020]
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Mémé dans les orties

Une agréable première rencontre avec cette autrice. Je craignais quelque peu de me retrouver au milieu d'un récit trop feel good et mièvre à mon goût, au lieu de cela j'ai passé un excellent moment en compagnie de Ferdinand, un octogénaire ronchon, avec des manies bien à lui et emmerdeur notoire (lutter contre l'ennuie est un combat de tous les jours). J'ai apprécié déposer mes bagages dans cette résidence, menée d'une main de fer par la concierge, Mme Suarez, horripilante en son genre (difficile d'ailleurs de ne pas rejoindre les sentiments de Ferdinand à son égard).

Personnellement, je trouve que le résumé en quatrième de couverture ne correspond pas réellement au contenu du roman et ne le desserre pas non plus... Si je ne m'étais arrêtée qu'à cela, je crois bien que j'aurais passé mon chemin.

Finalement, malgré l'incongruité de certaines situations qui m'ont parues un peu "grosses", farfelues voire fantasques à tel point que je me suis exclamée : "Non, quand même là...", j'ai trouvé ce récit plaisant et amusant. Après tout, l'autrice a su donner un ton à son roman et cela se fait ainsi sans fausse note à mon avis. D'autres passages sont selon moi, un peu trop survolés et dans l'ensemble je trouve dommage que l'histoire n'est pas été plus développée, les personnages aurait mérité plus de profondeur et de substance.

Ce récit est touchant, il met en relief les liens familiaux complexes, fragiles et la vie en communauté, qui n'est pas toujours évidente. Certains sont plus à l'aise, sociables, exubérants, ils n'attendent pas d'invitation à entrer dans nos vies et y font leur place, se rendant vite indispensables (telles Juliette et Béatrice), quand d'autres plus discrets, limite asociaux ont tendance à demeurer en retrait. Ce roman regorge de personnages attachiants, c'est drôle et mélancolique, un fameux cocktail qu'on savoure et dont on apprécierait de reprendre une gorgée.



Challenge ABC 2020/2021
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Mémé dans les orties

J'ai passé un bon moment en lisant ce roman "feel-good" même si ce n'est pas un coup de coeur.



C'est une lecture légère, en quelques heures il est terminé et finalement une pointe d'émotion apparaît dans le dernier tiers même si l'histoire n'est pas très novatrice.



Une découverte sympathique je lirais ces autres romans si j'en ai l'occasion.



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Mémé dans les orties

Ferdinand Brun a 83 ans, sa femme l’a quitté pour le facteur. Il espérait qu’elle reviendrait vers lui, mais voilà, maintenant qu’elle est décédée, c’est fichu. Aujourd’hui, Ferdinand vit dans l’appartement de son ex-femme, qui appartient à Marion, sa fille installée avec son petit-fils à Singapour.

Dans l’immeuble il n’y a que des voisines et une concierge méchante à souhait qui fait tout pour pourrir la vie de Ferdinand. Il faut dire qu’il ne fait rien pour se faire aimer non plus. Il vit seul et cela convient parfaitement à ce solitaire, taiseux, ronchon. Depuis que Daisy, sa chienne adorée a disparu il n’a plus goût à rien. Il souhaite simplement en finir rapidement avec la vie.

Mais un jour, une jolie petite Juliette, gamine surdouée et terriblement attachante, vient sonner à sa porte pour déjeuner avec lui, parce que là c’est tellement mieux qu’à la cantine. Puis Ferdinand a besoin de l’aide de Madame Claudel qui habite juste en dessous. Peu à peu, au contact de ses voisines, qui sait s’il ne va reprendre goût à la vie. Ce retour progressif à l’envie de vivre pour Ferdinand est un généreux moment de lecture.

Plein de fraicheur, de gentillesse, de rires et de bonheur à partager entre les différentes générations, une lecture qui fait du bien.
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Mémé dans les orties

On a connu une "Tatie Daniel", je vous présente "Ferdinand", quatre vingt trois ans. Un vieux bonhomme, aigri, il sème la terreur dans son immeuble, il se fait même passer pour un sérial killer, pour vous dire...



Au fil des pages, notre vieil ours mal léché, fait la rencontre de Juliette, une jeune adolescente de 12 ans, il s'attache à la petite fille., et son comportement change.... Il n'est plus seul... Il s'ouvre aux autres, et à la vie... Un vrai moment plaisir
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Mémé dans les orties

Dans ma démarche de m'essayer régulièrement aux genres qui me sont étrangers, (entendez feel-good) j'ai décidé de tester Aurélie Valognes. Une des autrice parmi les plus connus du genre, un des phénomène de ces dernières années, mais dont je ne connaissais rien si ce n'est les couvertures bariolées de ses livres.

J'ai choisi Mémé dans les orties parfaitement au hasard, et je dois dire qu'il me laisse une sensation, comme chaque fois, plutôt mitigée.

il y a Ferdinand le personnage principal, avec qui j'ai eu beaucoup de mal. On nous laisse penser qu'il est aigri et renfermé parce qu'il est vieux, mais finalement on se rend vote compte que ce n'est pas la vieillesse qui l'a rendu comme ça mais qu'il l'était dès sa jeunesse avec son épouse et sa fille qu'il a traitées avec très peu d'égards. J'ai trouvé ça rédhibitoire, c'est un homme antipathique auquel on ne peut pas s'attacher. Par contre j'ai beaucoup apprécié les personnages de Juliette et de Béatrice.

J'ai trouvé agréable la douceur, voire le charme qui se dégage de ce livre, j'ai apprécié les thèmes abordés que sont la vieillesse et la solitude, traité avec un certain humour et de la légèreté. Et globalement c'est un livre qui, style oblige, se lit vite et qui est relativement entraînant.

Cependant j'y ai retrouvé les bémols inhérents au genre : des moments passés sous silence ou expédiés trop rapidement, une histoire peu développée, et des personnages malheureusement trop peu creusés, et c'est très dommage car j'aurais aimé pour certains les connaître davantage et qui aurait apporté au livre la profondeur manquante.

Tout ceci me laisse donc un arrière gout de déception... Une lecture qui ne me marquera pas, assez décevante, mais une lecture sympathique tout de même.
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Mémé dans les orties

C'est un livre simple, qui se lit facilement. J'ai eu dû mal à rentrer dans l'histoire pendant les 100 premières pages, mais ensuite je me suis prise au jeu ! Le personnage de Juliette est vraiment attachant et Ferdinand aussi je dois bien l'avouer. Mais il manque quelque chose à ce livre pour être vraiment passionnant, c'est un peu plat... Les sentiments y sont, seulement pas de façon très recherchés tout comme les personnages d'ailleurs. Je trouve que l'histoire reste en surface même si cela reste une lecture agréable, elle ne pousse pas vraiment à la réflexion. En résumé c'est une bonne lecture sans prise de tête si on à besoin de s'évader sans trop réfléchir.
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Mémé dans les orties

Ces derniers temps, j’ai plutôt envie et besoin de lecture plus "légère" qu’à l’accoutumée et une amie m’a offert ce "Mémé dans les orties". Ça tombait très bien !

Bon, je vous le dis tout de suite, ce n’est pas de la grande littérature et les ficelles sont un peu grosses, on voit très vite où l’auteure veut nous emmener. Mais ce n’est pas grave, ce livre fait le "job" comme on dit : on passe un très joli moment de lecture détente. Une histoire avec de bons sentiments et, sans dévoiler la fin, une "happy end" à la clé. Ça fait du bien de temps en temps. Les personnages sont sympathiques malgré pour certains, leurs très mauvais caractères. L’auteure nous les décrit avec beaucoup de tendresse et ma foi, on finit même par aimer ce bougon et irascible Ferdinand.

Voilà je n’en dirai pas plus. Un petit livre détente qui peut changer les idées.


Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Mémé dans les orties

Mémé dans les orties, c'est l'histoire d'un vieil homme misanthrope qui va peu à peu apprendre à côtoyer ses congénères.



J'ai pour ma part trouvé les personnages caricaturaux et creux, comme l'intrigue, le style laborieux et le vocabulaire assez pauvre.



Ferdinand Brun apparaît au début comme un mesquin vieillard aigri, et à la fin, plutôt comme un inadapté social. Alors cela aurait pu marcher si cette opinion de méchanceté nous avait été suggérée par ses comportements : à la fin, on se serait dit :"mais bien sûr, je me suis fait avoir par les apparences !"

Mais non, là, on a accès à ses pensées, et il est franchement méchant au début. Du coup, j'ai eu la sensation d'un manque de cohérence, que j'ai aussi ressenti avec tous les personnages du livre, que ce soit la petite Juliette, Mme Claudel, Mme Suarez ou Marion.



Aurélie Valognes a auto-édité son roman avec le soutien collaboratif de ses lecteurs, si j'ai bien suivi l'histoire. Je pense que si elle avait été repérée par une maison d'édition, et coachée pour la réécriture, elle aurait pu faire un très très bon roman avec Mémé dans les orties.



Bref, je n'ai pas apprécié cette lecture, mais je pense sincèrement qu'il y a du potentiel dans cet auteur.
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Mémé dans les orties

Gilbert Collard sur France 5 a qualifié ce roman d’absolument fabuleux ! Je suis entièrement d’accord.

Ferdinand, octogénaire aigri vit seul avec son chien dans une petite résidence où la majorité des habitants sont des femmes qu’il essaie d’éviter et avec lesquelles il se montre désagréable. La pire d’entre elles est la concierge, Madame Suarez, qui impose ses règles et n’hésite pas à réprimander ceux qui y dérogent. Ferdinand aime la contrarier. Il va faire la connaissance de Juliette, élève de CM2, fille de son voisin du dessus, qui s’invite à déjeuner contre son gré, il s’attache à la fillette. La petite fille lui présentera Béatrice Claudel, nonagénaire, sa dynamique voisine de palier. Petit à petit Ferdinand s’adoucit et devient plus vivable…………

J’ai beaucoup aimé ce livre à la fois touchant, amusant, vivant, je me suis imaginée les personnages, leur environnement et me suis même dit qu’il ferait un très bon film.

Pour son premier roman, l’auteure fait preuve d’une écriture sûre, c’est un plaisir de la lire. Elle m’a amusée car elle baptise ses chapitres avec des locutions telles que : L’hôpital qui se moque de la charité ; jeux de mains, jeux de vilains, être dans de beaux draps etc……

Je le conseille à tous ceux qui aiment se divertir, c’est une belle comédie.

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Mémé dans les orties

J'ai passé un bon moment avec ce livre, j'ai ri, j'ai pleuré. Je l'ai surtout acheté parce que Gérard Collard en a parlé (je ne loupe jamais son intervention dans le magazine de la santé) et c'est pour moi une référence. Sur le livre que j'ai acheté il y avait un petit bandeau avec l'appréciation de Gérard "Absolument fabuleux". Merci Gérard pour cette petite perle.
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Louna et la chambre bleue

J'aime beaucoup cet album. Il sort de l'ordinaire je trouve. D'abord par son histoire. Ici pas d'enfant agité, ou remuant, mais une petite fille qui aime le calme, qui aime lire, rire, chanter, jouer seule dans sa chambre, s'inventer des histoires extraordinaires. Rien de plus normal. Tous les enfants n'aime pas courir partout, chahuter, certains ont un monde intérieur riche qu'ils aiment entretenir.

Les illustrations ensuite. Enfin, un aspect de l'illustration : la toile de Jouy. Je trouve son rendu et son utilisation superbe. On a envie de faire comme Louna et de plonger à l'intérieur.
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Mémé dans les orties

Je ne peux pas dire que j'ai été vraiment emballée par ce livre.



Je l'ai commencé en cherchant une lecture légère, rapide et facile, sortant d'une lecture émouvante et ne me sentant pas disponible tout de suite pour une autre lecture prenante.

Aux premières pages, je me suis dit "bingo", ça correspondait à ce que je recherchais. Et puis mon enthousiasme est un peu retombé, et ce petit livre m'a finalement semblé un peu long.



Dans ce que je lui reproche principalement, il y a un manque de crédibilité des différents personnages principaux.

Il y a Juliette, la gamine précoce, auquel je n'ai absolument pas réussi à croire. Tous les autres personnages s'expriment avec naturel, avec un vocabulaire et une intonation qui leurs sont propres. Elle, elle semble s'exprimer avec la voix de l'auteure, une voix un peu générique, je n'ai absolument pas ressenti une fillette de 10 ans, même surdouée.

Le personnage de la concierge, Mme Suarez, m'a aussi laissée perplexe. Je ne m'attendais pas à cette évolution de ce côté-là, et je me suis un peu demandé ce qu'elle apportait finalement à cette histoire.

Enfin, et c'est peut-être le plus gênant, il y a le personnage principal, le fameux Ferdinand. Je l'ai trouvé attachant, mais j'ai trouvé son évolution de "vieillard aigri" vers "grand-père affectueux" un peu trop facile, on nous présente un bonhomme qui aurait été grincheux et désagréable toute sa vie, mais il commence son changement pratiquement dès les premières pages où nous faisons sa connaissance. On a à peine le temps d'assimiler son caractère désagréable soi-disant profondément ancré, et les quelques éléments qui l'amènent à sortir de sa coquille paraissent si légers qu'on a peine à croire qu'il n'ait rien croisé sur sa route jusque-là qui ait pu provoquer ce changement, puisqu'il a l'air de se dérouler si facilement.



C'est drôle, mais pas hilarant non plus, c'est léger mais ça traine un peu en longueur quand même, c'est feel good mais ça manque de profondeur. C'était pas désagréable, mais ça ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Mémé dans les orties

Sacré Ferdinand… Une version masculine de Tatie Danièle, en moins pire. Mais tout de même. Une sorte de caricature du vieux au sale caractère et à l’hygiène douteuse. Après le décès de sa chienne, cela devient encore pire. Suite aux plaintes de ses voisins d’immeuble, la fille de Ferdinand qui vit à l’autre bout du monde songe sérieusement à le placer dans une maison de repos s’il ne se montre pas plus responsable. Mais au fil des pages, on se rend compte que, tout bien considéré, Ferdinand n’est sans doute pas le plus insupportable des occupants de l’immeuble ! Aurélie Valognes, dans ce premier roman, nous dresse le portrait d’un microcosme et essaye de nous faire croire à des rencontres aussi belles qu’improbables. Mais c’est un roman, alors on se laisse faire.
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Mémé dans les orties

Avec ce livre, je sortais carrément de ma zone de confort, mais il traînait chez une amie qui me l'a vanté, alors je me suis dit, pourquoi pas.

Ferdinand Brun est atypique. Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir. Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage. Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule.

Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…

Je ne vais pas raconter le livre, des centaines de chroniques le font déjà.

J'ajouterai donc juste qu'à ma grande surprise, j'ai passé un très bon moment.

Bien entendu, ça n'a rien à voir avec l'humour caustique ou noir tel que je l'apprécie, "faut pas pousser mémé dans les orties" non plus, hein, mais une fois de temps en temps, ça ne fait pas de mal.
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Mémé dans les orties

Rafraîchissant ! Les personnages sont très attachants (bon, sauf Madame Suarez qui est la plus grosse mégère de tous les temps, disons le !) et l’histoire est touchante. C’est un joli livre feelgood à lire sans prise de tête. Mais pourtant... je n’ai pas accroché. L’écriture est fluide, je n’ai rien eu à redire à ce sujet, mais... je me suis ennuyée. Simplement, soit le sujet ne m’a pas convaincue, soit, ce genre littéraire n’est pas le mien.
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Mémé dans les orties

Au top des ventes et des critiques, j’ai souhaité faire un petit tour dans l’univers décalé d’Aurélie Valognes, jeune auteure qui semble faire l’unanimité. La couverture du livre de poche, très bien réalisée, en vichy rouge, attire le regard dans les rayons de livres. Beau coup de publicité à n’en pas douter, toute la série étant dans la même déclinaison décorative.

Ferdinand est un octogénaire qui habite une petite résidence cossue tenue d’une main de fer par la concierge, Mme Suarez. Ferdinand est seul, sa femme est décédée peu après l’avoir quitté, sa fille et son petit-fils sont partis habiter Singapour.

Devenu aigri et solitaire, malgré la présence de sa chienne Daizy, il met tout en œuvre pour rendre la vie des colocataires insupportable. C’est sans compter sur l’intervention diabolique de Mme Suarez, de la petite voisine de l’étage au-dessus et de Béatrice, sa voisine la plus proche, nonagénaire au cœur vaillant !

L’aventure de Ferdinand est racontée au rythme effréné de courts chapitres et d’expressions populaires très lapidaires à l’image du titre du roman.

Aurélie Valogne aborde le sujet difficile de la vieillesse et de la solitude qui vont souvent de paire. Elle le fait avec humour et espièglerie. Son approche rappelle un peu ce vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (Jonas Jonasson), ou certains romans très humoristiques de Legardinier (Complètement cramé, demain j’arrête) en plus court et nettement édulcoré.

Le style est vif, les réparties et dialogues simples mais souvent justes. Malgré tout cela, il semble que l’écriture minimaliste et les personnages trop caricaturaux ne permettent pas de crier au chef d’œuvre.

L’humour distillé au fil des pages ne m’a pas tiré le moindre sourire. Les bons sentiments évoqués m’ont laissé froid. Je manque peut-être d’empathie. En tout cas, je suis vraiment déçu par ce roman dont la célébrité me semble un peu excessive.



Michelangelo 20/03/2019




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Mémé dans les orties

Découvert dans une boite à livre publique, je l'ai emprunté afin de terminer mon challenge Plumes féminines 2018, malheureusement, je n'ai pu le finir que début janvier, l'histoire m'ayant lassée.

Un roman "fraîcheur et humour" qui ne fut pas à mon goût, en effet j'ai toujours trouvé ce genre de lecture trop légère à tous les points de vue.



Les personnages principaux sont les clichés du vieux bougon, de la jeune fille surexcitée et j'en passe....

Je n'ai trouvé aucune originalité, tout est prévisible et les références culturelles peu nombreuses et mal présentées.



On ne peut pas enlever à l'auteur que son style d'écriture est plutôt agréable mais le contenu manque de tenue.



Cet ouvrage m'a confirmé que le genre "roman feel good" n'est vraiment pas pour moi. Néanmoins si vous aimez ce genre de littérature, il n'est pas mauvais dans son genre.

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Mémé dans les orties

J'ai eu de façon inopinée deux heures à tuer, et ce à côté d'une librairie. Je suis donc allée à la recherche d'un roman facile et rapide à lire. Je tombe sur cette jolie couverture rétro, et je me rappelle qu'on m'a beaucoup parlé de cette auteur, donc c'est parti mon kiki, je vais à la rencontre de Ferdinand, de Béatrice et de Juliette.

Deux heures à peine plus tard (ça se lit très vite), je repose cette "mémé" et je me dis..tout ça pour ça ?

Ne vous méprenez pas, je suis très bon public, et je ne boude pas mon plaisir à lire des livres dit "feel good". Mais là je ne sais pas pourquoi, j'ai été moyennement emballé. J'ai trouvé que tout était trop gros, trop rapide, trop facile. Alors l'écriture est sympa , j'aime beaucoup l'appel aux expressions populaires qui intitulent chaque chapitre, ça meuble deux heures sans prise de tête, mais ce succès fulgurant me laisse un peu surprise quand même. Ca m'a furieusement fait penser à Gilles Legardinier dont je ne garde pas un souvenir impérissable non plus.

Dans le genre vieux papy grognon sauvé par les autres, j'ai largement préféré "vieux, râleur et suicidaire; la vie selon Ove" de Fredrik Backman, que j'ai trouvé à la fois plus drôle et plus subtil.

Donc en résumé pas déplaisant, mais pas marquant non plus.
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