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2.36/5 (sur 11 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Munich , 1966
Biographie :

Christine Wunnicke vit à Munich. Elle a déjà publié six romans en Allemagne, dont Der Fuchs und Dr. Shimamura (Le Renard et le docteur Shimamura, à paraître chez Jacqueline Chambon) qui a reçu le prx Franz-Hessel en 2017. Elle a également réalisé plusieurs documentaires et des émissions liittéraires pour la radio. Katie est son premier roman traduit en français.

Source : Actes sud
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Du Londres victorien à Haïti en passant par la Corse, 3 romans pour la rentrée littéraire !Nous voici dans la librairie Maupetit - la plus ancienne de la cité phocéenne - qui fêtera son centenaire l?an prochain. Rassurez-vous, les conseils que son directeur Damien Bouticourt vous réserve sont tout frais!De quoi bien aborder la rentrée?Rendez-vous sur http://www.lecteurs.com/ pour tenter de gagner les romans sélectionnés !Katie, de Christine Wunnicke (éd. Jacqueline Chambon)Ne m?appelle pas capitaine, de Lyonel Trouillot (éd. Actes Sud)A son image, de Jérôme Ferrari (éd. Actes Sud)Visitez le site : http://www.lecteurs.com/Suivez lecteurs.com sur les réseaux sociaux :Facebook : https://www.facebook.com/orange.lecteurs/Twitter : https://twitter.com/OrangeLecteursInstagram : https://www.instagram.com/lecteurs_com/Youtube : https://www.youtube.com/c/LecteursDailymotion : http://www.dailymotion.com/OrangeLecteurs

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
C'est alors que la jeune fille apparut sur le toit.
Elle glissait sans bruit à son faîte, à quatre pattes, une main devant l'autre, un orteil devant l'autre. Arrivée au milieu du toit, là où les gouttières sont plus larges, elle s'arrêta. Et se mit à faire sa toilette. Elle léchait ses pattes, passait celles-ci sur son visage. La lune venait et repartait.(...)Puis elle se déshabilla. Elle ôta sa chemise de nuit, son drap, ou ce qu'elle portait lorsqu'elle montait sur le toit la nuit, puis elle ôta sa peau humaine, par une fente lisse sur son ventre, se débarrassa également de ses cheveux humains et, une fois celles-ci dégagées, se nettoya les oreilles. Une touffe de poils au creux du cou. Vers les maxillaires et sous le sternum, la couleur passait de l'or au blanc, et sur toute la queue, jusqu'au bout, passait une linéa alba sur fond or.
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Voilà une petit roman étrange, et assez emberlificoté...quoique drôle par moments.
Les femmes du Japon sont hystériques, comme en France au XIXè (ceci ayant été décidé par des hommes pas toujours bien dans leur tête d'ailleurs!!), mais au Japon, elles sont envahies par un renard! Pardon, une renarde! qui entre par l'oreille, et envahit tout le corps , se manifestant par des vagues visibles de l'extérieur et un comportement de l'habitée particulier!
Le docteur Shimamura est un neurologue nippon, absolument germanophile, qui, vers la fin de sa vie, se souvient des aventures et des études qu'il a faites. Il a étudié ces femmes renardes, du Japon à Paris, où apparemment il a eu beaucoup de succès avec les femmes en général.
Le récit alterne entre ses rêves, délirants à souhait, et ses réelles, ou prétendues telles, réminiscences. Ses recherches à La Salpêtrière lui font rencontrer Charcot, De La Tourette, Breuer, Binet,et même Freud.
C'est raconté avec humour, le docteur Shimamura ayant une façon bien à lui de communiquer, de travailler et même de penser; on se demande si la psychanalyse et la psychiatrie ont évoluées sur de telles bases...et o en a un peu froid dans le dos! En attendant, la lecture de ce petit roman nous fait voyager aussi bien temporellement que géographiquement.
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Les expertises rapportaient de l’argent. Argent : le mot était aussi simple et élégant que la réalité qu’il désignait. Depuis qu’il avait passé dix minutes à observer une éclipse de Soleil cachée derrière un nuage en Algérie, William Crookes avait vu se renforcer un soupçon : l’argent était la seule chose sur laquelle on pouvait vraiment compter.
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Katie devint forte et belle. Lorsque la lune brillait au-dessus du Cadair Idris, elle convoquait les elfes et les trolls. On la craignait. Les hommes la désiraient. Les femmes aussi la désiraient, car l’esprit de son père était tellement fort en Katie qu’il lui arrivait, en particulier les nuits de pleine lune, d’être mi-fille, mi-garçon.
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Elle se laissa glisser de son lit, s’agenouilla sur le sol et leva les yeux au ciel. De face, elle ressemblait, espérait-elle, à une manchote en extase. Florence aurait beaucoup aimé avoir un miroir dans lequel on pouvait se voir en pied, mais on venait même de lui confisquer son petit miroir à main ; il était probablement nocif.
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Les femmes s’ennuyaient-elles, se demanda Crookes, l’ennui était-il un sentiment qu’éprouvaient les femmes ? À qui poser la question ? Un médecin ? Une femme ? Il voulait ce qu’il y avait de mieux pour sa Nelly. Rien ne devait la tourmenter.
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Aucune fille n’est si jolie qu’elle en devient célèbre, Florence le savait. Et si cela arrive, c’est au détriment de la morale. C’est qu’elle est « tristement célèbre ».
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Tout ce qui adviendra aujourd’hui, expliqua Florence à sa petite sœur, sera important pour demain et toutes les années à venir. C’est ce qu’on appelle un présage.
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Mon âme ignore si mon corps est un escroc.
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