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Critiques de Christophe Chabouté (828)
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Artbook Chabouté : Bricoles, gribouillis et f..

Chabouté pour moi est un des grands artistes de bande dessinée français actuel. Ce recueil d'esquisse, de planches et de fonds de tiroir condense un travail énorme en plusieurs chapitres; Le premier et le plus fourni est consacré à la musique, ensuite, l'urbanisme est représenté par des vues de grandes villes européennes avant New York. L'artbook termine par une rétrospective des oeuvres de l'artiste. Si comme moi, vous aimez ces dessins où le noir et les ombres expriment beaucoup de sentiments, ouvrez ce livre !
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Construire un feu (BD)

“Un homme en quête de fortune ou d’aventure, perdu en plein milieu du grand nord, tente de rejoindre ses compagnons… Dans ce désert de neige et de glace, rien d’autre que lui et un chien… Il lutte contre un froid effrayant de moins soixante degrés. Confronté aux forces de la nature, sa vie ne dépend que de quelques allumettes avec lesquelles il pourrait se faire un feu…” (synopsis éditeur).
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Construire un feu (BD)

Des dessins toujours magnifiques
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Construire un feu (BD)

Superbe adaptation du'une nouvelle cruelle de Jack London !

M. Chabouté nous régale d'une très belle mise en images, comme il sait si bien faire .
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Construire un feu (BD)

Une adaptation de la nouvelle éponyme de Jack London. Très réussie, prend à la gorge et hante longuement.

Niveau lycée uniquement.
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Construire un feu (BD)

Construire un feu, c'est comme un jeu, un truc de scout en patrouille, de campeur en vadrouille, de gosses sur la plage en été, d'amoureux devant une cheminée, de randonneur qui fait griller ses côtelettes...



Construire un feu, c'est hasardeux, merveilleux, miraculeux, dangereux.....



Construire un feu, c'est rester en vie, poursuivre sa route, ne pas se figer dans le désert de glace, penser aux gars qu'on va retrouver, aux conseils des vieux de Sulphur Creek, à l'or qu'on va ramasser, c'est se sentir encore un homme, lutter pour s'en sortir.....



Construire un feu, c'est le récit du fol orgueil d'un homme qui a déjà tourné le dos à la vie.....
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Construire un feu (BD)

Un homme, un chien. Le froid qui tue et le feu qui sauve. Le silence et le blanc des étendues neigeuses du Yukon. Et une voix, cette voix extérieure qui commente, observe, conseille, raille parfois ; une voix qui oscille entre neutralité et pitié, et dont on ne sait au juste si elle est la parole intérieure d'un homme qui n'a d'autre interlocuteur que lui-même, ou la commentatrice détachée de ce combat pour la survie entre le marcheur et la nature glacée...



Le dessinateur Chabouté nous offre ici une adaptation saisissante de la nouvelle de Jack London. L'histoire est aussi dépouillée que les couleurs utilisées, la tache humaine brune perdue au milieu d'un écrasant duo de bois sombre et de blanc de neige - forces de la nature bousculées en de rares moments par les chaudes couleurs du feu de bois. L'ensemble est d'une beauté terrible, et fait honneur à l'oeuvre de l'auteur de Croc-Blanc, vraiment.
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Construire un feu (BD)

Bande dessinée de Christophe Chabouté, d'après le texte de Jack London.



Dans le Grand Nord américain, un homme avance seul pour rejoindre ses compagnons. Pas si seul toutefois, il est suivi d'un chien qui sait bien qu'il fait trop froid pour s'aventurer dans la nature. Mais l'homme ne pense pas, c'est son premier hiver. L'homme a négligé les conseils des anciens, il ne souscrit pas au bon sens. Il ne comprend pas la nature contre laquelle il croit pouvoir gagner. Dans sa marche solitaire, il tombe dans un trou d'eau. Ses pieds et ses jambes gèlent immanquablement. Sa seule chance est de construire un feu. Mais l'homme néglige encore le bon sens.



Le texte de Jack London est repris avec parcimonie, quelques phrases percutantes soulignent le dessin. Mais ce qui prime, c'est l'image. La nature apparaît blanche et noire, grise et dénuée de toute chaleur. Les quelques flammes que l'homme parvient à allumer déchirent la page, ne trouvent pas leur place dans cet univers figé, enseveli sous une glace qui semble éternelle.



Je suis une incorrigible amie des bêtes: un chien dans un texte retient toute mon attention. J'ai été frappée par la relation entre l'homme et l'animal dans cette nouvelle. Rien à voir avec Croc-Blanc qui m'avait fait verser des seaux de larmes! Ici, l'animal a l'intelligence que l'homme n'a pas, et il n'est qu'un outil, bon pour tâter les terrains incertains et peut-être se réchauffer.



Le dessinateur sait créer une atmosphère glaciale. Ll'homme noyé dans l'immensité de l'hiver ne suscite aucune compassion: méprisant voire arrogant, il est perdu par sa stupidité fanfaronne. Petit conseil: admirer la bande dessinée bien au chaud! Les phrases et l'image ont de quoi vous refroidir!


Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Construire un feu (BD)

Peu de texte mais suffisamment pour poser le décor. On sent rapidement que l'histoire peut dégénérer.

Le dessin est minimaliste mais rend pourtant avec précision l'ambiance polaire des plaines glaciales. On en frissonnerait presque !

Et ce feu salvateur, va-t'il tenir ou s'éteindra-t'il à tout jamais ?
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Construire un feu (BD)

EXTRAIT "Recommandé par plusieurs lecteurs de confiance ici-même, je n'ai pas tardé à me procurer cet album de Chabouté, auteur extrêmement bien représenté en bibliothèque à Grenoble. Malheureusement, ce ne sera pas pour rejoindre un concert de louange que j'écris aujourd'hui. Il manque une chose essentielle à ce récit: une histoire. Il y a une situation, un homme isolé seul dans l'hiver nord-canadien avec son chien, mais il n'y a pas d'histoire. 64 plaches pour se contenter d'illustrer une situation, c'est long."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Construire un feu (BD)

adaptation de la nouvelle de London, le dessin est sublime
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Construire un feu (BD)

une adaptation en BD réussie de la nouvelle de Jack London.
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Construire un feu (BD)

Quel froid ! Nous voici en compagnie d'un aventurier, un vrai de vrai, un pionnier qui part seul affronter le grand nord, direction le Klondike. C'est cette rivière aurifère qui attire toutes les convoitises.

Cet homme, et son chien nous allons les suivre. Peu à peu, sous les lignes et les traits, le froid va devenir mordant et omniprésent.



Ici se distingue le talent de Jack London, mêlé à celui de Chabouté. Ces deux hommes ont su à leur manière d'une histoire simple créer une atmosphère particulière. L'auteur ne m'était pas étranger, le dessinateur non plus.

Je suis heureuse d'avoir découvert cette BD, je vous la conseille chaudement.
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Construire un feu (BD)

Le titre s’étale en rouge sang sur le blanc immaculé de la couverture. On se doute, déjà, que cela ne finira probablement pas très bien, que la neige emportera tout sur son passage.

L’histoire tient en une ligne : un homme et son chien avancent avec grande peine quelque part dans le Grand Nord. Au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, des kilomètres de neige d’où s’élèvent parfois quelques arbres uniquement représentés ici que comme des ombres menaçantes.



L’homme n’est pas perdu mais le parcours est incertain. Et surtout il fait froid. Très froid.

C’est que l’homme est vaniteux. C’est un guerrier, un aventurier à la recherche d’or et de réponses. Il a le corps résistant et compte bien rejoindre ses compagnons qui l’attendent plus loin comme il entend prouver sa force et son courage. Le froid est un douleur dont on peut faire abstraction. Il suffit d’avancer.



Alors, il avance, jambes engourdies mais front relevé sous sa capuche de fortune, suivi de près par un chien dont le pelage se confond avec la neige qui l’entoure. Il a, lui, le museau bas malgré son pelage polaire et son habitude des basses températures. Un chien, ça suit son maître. Quoi qu’il en coûte. Même si lui en sait le prix…



Alors je n’ai pas (encore) lu la nouvelle de Jack London d’où est tirée cette bande dessinée de Chabouté. Je ne sais pas quel sens voulait donner London à cette histoire et me garderai donc de juger de la fidélité de la bd à l’égard de l’œuvre originale, même s’il n’est pas improbable qu’un prochain billet lui soit consacré…Pas tant pour une quelconque passion pour le thème connu et même usé de l’homme contre la nature (je n’ai pas tellement aimé, voyez-vous, le pourtant très apprécié Into the Wild) mais parce qu’après le silence imposé par cette version, la voir sous l’angle de la plume riche de London peut être un exercice intéressant (que l’on propose d’ailleurs ici, dans le forum de Babelio).



A la plume de London, on a préféré s'intéresser d’abord au crayon de Chabouté. Inutile de revenir trop longtemps sur ce point, le dessin est superbe. On sent vivre cette contrée sauvage, on la sent respirer. On grelotte en même temps que le personnage et l’on craint comme lui de tomber dans une embûche en forme de cours d’eau ou de fausse-piste. Le blanc comme le noir sont travaillés à la perfection. Il s’agit d’un blanc éminemment profond, d’un noir terriblement menaçant et au milieu de tout ça uniquement d’un homme, tout de gris vêtu. Imaginez un peu alors le sentiment de joie retrouvée quand soudainement jaillit le rouge d’une maigre flamme…



La réussite de ce bande dessinée ne vient pourtant pas tant du dessin que d’un élément qui fait de Chabouté un véritable auteur : la voix-off; cette voix qui flotte entre les pages.



J’ai lu ailleurs que la présence de ce texte dérangeait certains lecteurs qui auraient préféré un silence absolu. Question d’audace de l’auteur et d’originalité de l’œuvre. Il est possible que sans celle-ci l’ouvrage aurait effectivement gagné en originalité mais pour perdre certainement, je pense, en profondeur. J’ai ressenti la même chose en lisant ces phrases écrites à la deuxième personne qu’en écoutant Avalanche, la terrible chanson de Leonard Cohen qui comporte de nombreux points commun avec Construire un feu et dont je vous invite vivement à lire les paroles, reproduites ci-dessous. Tout comme dans la bd de Chabouté, il est question d’une âme qui se confond avec un monstre vêtu de son manteau de neige. On ne sait plus qui est le « je » ou le « tu » en question :



« Well I stepped into an avalanche,

it covered up my soul;

when I am not this hunchback that you see,

I sleep beneath the golden hill.

You who wish to conquer pain,

you must learn, learn to serve me well.



You strike my side by accident

as you go down for your gold.

The cripple here that you clothe and feed

is neither starved nor cold;

he does not ask for your company,

not at the centre, the centre of the world… »



Ce qui, si l’on s’en tient à la sublime version de Jean-Louis Murat, donne à peu près ceci en français, :



« J’ai été pris dans l’avalanche

J’y ai perdu mon âme

Quand je ne suis plus ce monstre qui te fascine

Je vis sous l’or des collines

Toi qui veux vaincre la douleur

Tu dois apprendre à me servir



Le hasard t’a conduit vers moi

Pauvre chercheur d’or

Mais ce monstre que tu as recueilli

Ignore la faim ignore le froid

Il ne recherche pas ta compagnie

Même ici au cœur du monde… »



Je parie que Chabouté a lui aussi, comme Murat et comme d’autres, été secoué par cette chanson et a utilisé un peu de ses ingrédients dans son histoire. On ne sait jamais vraiment à qui cette voix appartient. Elle rythme idéalement le récit et ne masque nullement le silence pesant des lieux. Page 32, alors que le personnage crie pour réveiller son chien, aucun bruit, aucun son, aucune bulle ne sort ni n’apparait dans la case. Le texte qu’on lit n’est pas tout à fait, est-on ainsi prévenu, la voix du personnage. Le texte est un accès distancié à ses pensées. Si l’homme semble arrogant, la voix se veut méfiante, pafois distante ; s’il semble se perdre elle redevient rassurante. A moins bien sûr qu’elle ne soit neutre et que le lecteur ne l’interprète selon la façon dont il juge les actions et la destinée de l’homme. Car c’est bien de cela dont il s’agit au final, du jugement de cet homme. Et cette voix en est l’écho. Est-ce lui-même le juge, ces contrées sauvages, ou le lecteur ? probablement un peu des trois. N’oublions pas que cet homme là est venu se mesurer à plus fort que lui : « Ces vieux ne sont que des femmelettes… Il suffit tout bonnement de ne pas perdre la tête… un homme… un vrai !… peut voyager seul dans le Klondike… » (p.44) Cette phrase prend tout son sens quelques secondes, quelques pages plus tard quand survient un évènement dont nous ne dirons mot mais qui scellera la destinée du personnage…



Magnifique bande-dessinée, en somme, que cette adaptation de Construire un feu. L’approche du thème en bande dessine de l’homme contre la nature est magnifiée par une écriture sublime et un coup de crayon tout à fait convaincant.
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Construire un feu (BD)

Belle adaptation en BD de ‘Construire un feu’ de Jack London. Les dessins en noir et blanc de la neige de Chabouté m’ont fait penser aux photos de Pierre Tairraz. Un homme inexpérimenté du froid et son chien doivent rejoindre un camp de chercheurs d’or dans le Grand Nord canadien par une température de - 60°C. Dans ce cas, les allumettes sont l’élément primordial. La relation entre le chien et l’homme est bien développée. Le peu de texte rend les dessins encore plus parlant. Me restera l’image du feu de bois sur la neige. Merci à Chabouté de nous construire d’aussi belles BD. Allez Feu pour d’autres !
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Construire un feu (BD)

Noir, nuances d'ocre et de gris, blanc pour raconter la solitude d'un aventurier dans le Klondike, région du Nord canadien qui attire les chercheurs d'or à la fin du 19ème siècle. Moins 60 degré. Chaque crachat se transforme en glaçon au contact de l'air. Faire du feu est une question de survie, mais quand les doigts s'engourdissent comment tenir l'allumette ? Une adaptation sobre et expressive d'une nouvelle de Jack London en bande dessinée.
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Construire un feu (BD)

J'adore ! Chabouté a fait ici une brillante adaptation de la nouvelle de London.

Les tons sépias choisis rendent parfatement l'atmosphère glaciale du texte original. La première double page, sans texte, entièrement axée sur le décor, nous transporte dans cette région du Canada : le froid, la solitude, la menace et en même temps une incroyable beauté. L'évolution graphique de "l'homme" m'a également particulièrement plu : d'abord clairement détaché du paysage, il blanchit peu à peu jusqu'à ce fondre dans le décor et n'être plus qu'une silhouette.

L'idée de transposer le récit à la 2ème personne du singulier me parait vraiment intéressante, cela donne un autre point de vue sur l'histoire, plus implicant et en même temps plus détaché pour le lecteur. Celui qui prononce le "Tu" emet une sorte de jugement, mais un jugement froid et implacable, détaché. Paradoxal.

Les images sont si parlantes que souvent les mots sont inutiles, les nombreuses pages sans texte font merveille. Parfois lors d'adaptation de nouvelles ou romans sous forme graphique, les adaptateurs ont tendance à vouloir mettre un maximum du texte original afin de rendre au mieux l'esprit du texte. C'est un choix qui peut être judicieux. Mais ici Chabouté a décidé de s'approprier complétement le texte de London, de le faire sien, c'est à dire un texte à la fois verbal et, surtout, graphique.

Une très très belle réussite, et un très grand moment de lecture.
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Construire un feu (BD)

Tout comme Jirô Taniguchi, qui rendit hommage au célèbre écrivain Jack London dans « L’homme de la Toundra » avec une histoire de chercheurs d’or affrontant le blizzard du grand nord, Christophe Chabouté s’attaque ici à l’un des classiques de la littérature américaine en adaptant la célèbre nouvelle de l’auteur de «Croc Blanc».



Démarrant sur une préface nécessaire à l’installation du contexte, le scénario, comme gelé par le froid environnant, avance lentement, rythmé par une voix-off exprimant les pensées de plus en plus pessimistes et emplies d’angoisse de cet homme prisonnier d’un enfer glacé. L’histoire se résume en deux mots, l’issue est connue d’avance et pourtant, Christophe Chabouté parvient à accrocher le lecteur.



L’ambiance de cette bande dessinée, qui en incitera beaucoup à relancer leur feu ouvert d’une bonne buche, n’y est sûrement pas étrangère. Alors qu’on était surtout habitué aux décors sombres de Chabouté, c’est d’un manteau de neige d’une blancheur extrême qu’il recouvre ici chacune de ses planches. Un découpage à l’aide de grandes cases d’une grande lisibilité et qui met l’accent sur chacun des petits gestes de cet homme qui tente de survivre face aux forces de la nature. Une impression de ralenti qui accentue encore ce silence funèbre que le lecteur n’interrompt que pour tourner les pages de ce splendide album.



Le seul défaut de ce one-shot étant probablement qu’il se lit aussi vite que les allumettes de cet homme en proie au froid du Grand Nord canadien se consomment.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Construire un feu (BD)

Impressionnante. La puissance évocatrice de cette BD coupe le souffle autant que le froid cruel qui s'immice à la lecture.



Difficile d'éviter les superlatifs tant C.Chabouté démontre dans cette BD une parfaite maîtrise graphique et narrative. Des pages sans texte, des planches éloquentes, les paysages saisis par le gel, les arbres noirs de cet hiver impitoyable.



Le jeu de perspective génère toute l'émotion avant même les mots. Le portrait, les attitudes, tous les sentiments sont là, dans le langage du corps de cet homme seul qui lutte. Lorsqu'il allume le feu, il n'est pas besoin de mot. La précision des gestes, le code des couleurs, l'orangé qui éclaire enfin ce contraste blanc-noir omniprésent dans lequel la parka aux tons fanés de terre et de bois se mêle. Lorsque les vues s'élargissent, lorsque le regard s'éloigne, on le suit courbé, creusant la neige de ses pas. Tragiquement belle, l'atmosphère glaciale en devient oppressante, on est littéralement suspendu à sa marche, à son souffle.



Et ce texte sur les vignettes, qui tutoie, interpelle le personnage - narrateur inconnu qui commente les actes et les pensées sans la moindre compassion - bien plus émouvant qu'un monologue intime, parce que froid lui aussi, clinique ou sarcastique, éprouvant autant que prenant, parce qu'on l'entend résonner dans ce silence immense.




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Construire un feu (BD)

Une BD qui complète parfaitement la lecture de Construire un feu de Jack London.

Le dessin est magnifique et l'expression du froid très bien réalisée.

Le noir et blanc seulement rehaussé par le rouge du feu sied parfaitement au scénario.

Seul petit bémol sa lecture est trop rapide.

Pour ma première incursion dans l'oeuvre de Chabouté je suis donc conquise.
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