AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.61/5 (sur 166 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , 1972
Biographie :

Directeur de création, Christophe Perruchas a travaillé dans quelques grandes agences de publicité parisiennes. Il a également ouvert des épiceries et un restaurant avec trois amis. Il est aussi papa et allergique au pollen de platane. Sept gingembres est son premier roman.

Ajouter des informations
Bibliographie de Christophe Perruchas   (2)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Titres de la collection La brune de l'année 2021


Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Les petites filles s’entraînent à devenir mère avec des poupons joufflus, pourquoi ne pas apprendre à être des fils et des filles avec des baigneurs ridés, aux cheveux rares et blancs, des poupées qui feraient pipi, qu’on devrait changer ? On pourrait même les faire parler et radoter, la fin de vie mérite bien autant d’attentions que son commencement.
Commenter  J’apprécie          380
Il ne passe personne par ici, pas de piétons, peu de voitures. La maison de ma mère reste coite, fermée dans ses volets, incongrue forêt dont on mesure bien les limites, nettes, de part et d’autre, du mur d’enceinte.
(page 185)
Commenter  J’apprécie          370
Plus exigeant, tu parles, c’est pas lui qui tourne avec les pieds. Parfois on se dit que pour faire un vase, juste un seul, on a dû faire l’équivalent d’une journée d’étape du Tour de France. Plein les pattes.
(page 17)
Commenter  J’apprécie          360
Je le connais pas très bien Bob, je l’appelle Bob, pas devant lui, mais pour moi, juste. Et aussi pour les potes, ça craint Robert je trouve. Il est marié avec Jacqueline, c’est une compète de prénoms ou quoi ? Elle est toujours malade mais un peu, le dos qui se bloque ou ses bronches, elle fait sa Jacqueline, le père disait.
(pages 100-101)
Commenter  J’apprécie          330
Il disait, Peugeot, c’est pas beau, mais c’est increvable, comme son frère disait à la fin des repas ma femme, elle n’est pas belle, mais elle n’est jamais malade.
Il riait de sa formule. Sa femme aussi.
(page 25)
Commenter  J’apprécie          332
La mère entière, face à moi.
La mère comme jamais. À moins d’un bras.
La mère, petite, plus encore que dans mon souvenir.
Dans une blouse bleue, tachée, les fleurs du tissu effacées, les coudes en charpie, des guêtres en laine, jadis beiges.
La mère, sa tonsure, sous ses cheveux en nylon.
La mère, ma mère.
(page 194)
Commenter  J’apprécie          320
J’ai dit à Marc et Abdelkader que ça y était, le théâtre, pas comme d’habitude, non, dès le début, dans la troupe. Pour eux, le théâtre c’est des trucs de pédés, ils comprennent pas, ils viennent, oui, aux spectacles mais comme j’ai des rôles minuscules en général, quand je leur demande alors, comment c’était ?, ils disent on a dû dormir, on t’a pas vu, l’année dernière Abdel m’a demandé si j’avais été coupé au montage. Il est con.
Commenter  J’apprécie          300
On pardonnait même les fautes d’orthographe, on les comprenait presque, elles donnaient un vernis de vérité, les sentiments qui coulent directement, sans passer par le Bescherelle.
(page 33)
Commenter  J’apprécie          300
Elle construit des pyramides dans son désert, élève des palais et des monuments, dresse
des autels et des temples. L’espace d’un moment, je suis fier d’elle, petite mère courage.
Commenter  J’apprécie          300
Les repas, on ne dit rien, mais on n’en pense pas moins. C’est très moyen, les légumes, on sait juste que c’est des carottes grâce à la couleur. Le goût, ça doit être une option.
Commenter  J’apprécie          293

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christophe Perruchas (176)Voir plus

¤¤

{* *}