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4.4/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Ancien grand reporter, mais aussi photographe. Installé depuis une dizaine d’années à La Ferté-Macé (Orne). Bien qu’il soit natif des Hauts-de-Seine, ce Fertois d’adoption de 58 ans s’est toujours intéressé aux langues et cultures régionales, e.t particulièrement bretonne et normande.
Il a publié en 2018 Les chemins de la normandité. Un livre qui fait suite à celui consacré aux Dictons, proverbes et autres sagesses de Normandie (éditions De Borée, 2016).

Source : actu.fr
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Avec le temps, les Vikings vont devenir populaires auprès des masses normandes. Le romantisme du XIX e siècle et le besoin de pittoresque feront le reste.
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Il y a l'histoire, la vraie, et le mythe. Souvent, l'un et l'autre s’entremêlent, s'entrechoquent...
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Ma famille originaire de Valence, quand elle mettait les drapeaux noirs de l’OAS aux fenêtres, elle croyait mettre les drapeaux anarchistes, ceux de Buenaventura Durruti, de la CNT (page 225)

(le livre prend ses lecteurs pour des imbéciles et pas seulement à cette occasion)
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« Ils font peur et ils fascinent. Ils défient la mort et sont un affront à la religion. Ils ne sont plus vivants mais ils ne sont pas morts pour autant. Ils n'apparaissent qu'à la nuit tombée, pour se nourrir du sang de leurs victimes endormies, pour regagner leur cercueil avant l'aube. Ils portent plusieurs noms, selon les régions où ils sévissent : "oupires", "varcolacs", "vourdalaks", "nosferatus", "obours", "muronys", "lidercs", kallikantzaros" "broucolaques", "vampyrs", non-morts, revenants. En un mot, ils sont les vampires. »

[début de la préface d'Edouard Brasey — également cité par notre amie Root en son excellente critique de l'ouvrage "Voyage au Pays des Vampires" de Christophe ROUET, éditions De Borée, 2018 — page 9]
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Les occultistes connaissent bien ces vieux grimoires de sorcellerie que jadis abritaient les salons mondains de Madame de Montespan ou les sombres chaumières de nos campagnes. « Tourne cette page, si tu en as le courage ! »
Cette phrase était, dit-on, écrite de la main même du diable — ou plus sûrement du sorcier en personne en bas de chaque page des livres occultes.
"Dragon Rouge", "Grand Albert", "Petit Albert", "Clavicule du roi Salomon", "Agrippa"... Voici des noms qui donnent le vertige et sentent le sabbat.

[Christophe ROUET, "Voyage au Pays des Vampires", éditions De Borée, 2018 — page 116]
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« Le sang c'est la vie ! » affirme le docteur Seward dans "Dracula", le sang c'est l'âme, pourrait-on rajouter, tant le mythe du « buveur de sang » fut fort au plus lointain de l'Antiquité. Prendre la force vitale de l'autre à travers son sang est une vieille coutume que les Romains pratiquaient dans les arènes en avalant le rouge nectar des gladiateurs morts, cherchant ainsi à prendre leurs forces.

Aujourd'hui, les « messes rouges » des occultistes reposent sur la même symbolique. Ce liquide vital a une longue histoire : de la déesse égyptienne Shekmet qui s'en abreuvait goulûment à Ulysse qui voit Médée, dans "L'Odyssée", lui proposer d'en offrir à sa mère pour la ressusciter. Le divin breuvage se drape de toutes les nuances de rouge, et même de bleu en ce qui concerne les grands nobles que l'on dit vampires : Erzsébet Báthory, Barbara de Scilly, Eléonore de Bohème, princesse de Lobkovitz...

Le Professeur Van Helsing lui-même en vante les mérites : « Rien de tel dans ce bas monde que le sang d'un homme courageux pour sauver une femme en détresse. »

Au XIXème siècle, les mondaines venaient aux Halles de Paris boire un verre de sang frais (d'animaux) pour garder forme et jeunesse. Les Gaulois, aux, le buvaient à même le crâne de leurs ennemis...

[Christophe ROUET, "Voyage au Pays des Vampires", éditions De Borée, 2018 — page 161]
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Non en vérité, les Vikings ne se battaient pas pour un roi, un jarl ou autre tenant du pouvoir, mais pour eux-mêmes, et en cela leur paganisme est d’une étrange modernité.
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[Au XIXème siècle] Le courant nordiste ou "normaniste" prend racine dans une double réalité: la première est la lassitude du monde gréco-romain des classiques, la seconde s'inspire plus directement du courant antimoderniste, dit en allemand Völkisch, que l'on peut traduire par venant du peuple. (p.134)
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La réalité du festin viking hors les grandes fêtes est plutôt équilibré et « bio », en tout cas très sain, au point que la cuisine scandinave qualifiée souvent de Viking fait référence en termes de diététique : de là à dire que nos Vikings étaient un peu « bobo », il n’y a qu’un pas, ou plutôt une rame !
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Pour Margaret Murray, le sabbat est la prolongation du culte de la déesse-mère, fécondatrice de la terre nourricière.
Pas de trace de satanisme là-dedans, c'est un fantasme des Églises protestantes comme de l'Eglise catholique, et surtout de I'homme sur la femme.
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