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EAN : 9782812924392
De Borée Editions (25/10/2018)
4.79/5   7 notes
Résumé :
Sur les pas de Dracula, cet ouvrage est construit comme un voyage qui mène le lecteur des brumes anglaises au coeur de la Transylvanie encore sauvage... Mythe littéraire et réalité historique se rencontrent ! Passez de l'autre côté du miroir... Magnifiquement illustré, un voyage initiatique pour les amoureux du genre.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Rendons grâce à la verve de Christophe ROUET : il a élevé sa Cathédrale ou plutôt sa Crypte magistrale. Comme on sait, "Un rêve est un terrier aux multiples entrées", et nous voici lancés sur ses traces — tels d'intrépides professeurs van Helsing — à la poursuite des "Strigoï"... (ces non-morts à haute contagiosité : ne peut-on parler de pandémie secrète ?)

Lâchés, oui ! ... tels des chiens errants (et un peu inquiétants), du Cimetière parisien du Père-Lachaise aux blanches stèles cyclopéennes du Highgate Cemetery, en passant par les tours ruinées de Slains Castle (Scotland) dont la désolation en surplomb de hautes falaises moussues inspira tant Abraham "Bram" STOKER, jusqu'au souvenir du vaisseau "Demeter" en perdition, s'échouant face aux ruines de l'Abbaye de Whitby (là où aimait se rendre, sur son banc de Clair de Lune, la si tendre Lucy)...

Wolfgang GOETHE et son touchant poème "Die Braut von Korinth"... mais aussi ce roman gothique alors sous-estimé que fut la "Carmilla" de l'irlandais Sheridan LE FANU... puis le presque anonyme roman-feuilleton aux 232 chapitres "Varney the Vampire or The Feast of Blood", "variously attributed to James Malcolm Rymer and Thomas Peckett" (vendu de 1845 à 1847 sous forme de "serial" puis de "book" sous-titré "a romance of exciting interest") : celui-ci servit de modèle à l'épais roman de STOKER, "Dracula" (1897), très inattendu "succès de librairie" colossal qui fit de cette oeuvre et de son auteur des Mythes toujours bien vivants (ou plutôt "non-morts")...

Notre amie babéliote AuroraFlint nous révéla récemment l'existence d'un second modèle stokérien (peut-être ignoré et en tout cas non abordé par l'ouvrage de Chr. ROUET) : " Stoker s'est beaucoup inspiré pour son roman de celui de la Belge Marie NIZET, intitulé "Le Capitaine Vampire" (1879), au point où il a pu être qualifié de plagiat. En tout état de cause, "Dracula" a littéralement vampirisé l'ouvrage de Marie Nizet, tombé dans l'oubli, mais jadis réhabilité par l'historien franco-roumain Matei Cazacu, qui avait en effet publié une biographie du Dracula historique suivie du roman de Marie Nizet en 2004 chez Tallandier."

Suit un long voyage fantasmatique et ferroviaire dans les couloirs rutilants de "L'Orient-Express" (et là, nous ne sommes plus loin de la perte totale de nos repères, à mi-chemin entre le monde défunt d'Agatha CHRISTIE et de son cher Hercule Poirot, ou des charmes sans âge du film "L'Ami Américain" / "Der Amerikanische Freund" de Wim WENDERS), qui nous mènera bientôt au "Pays au-delà des Forêts" ("The Land beyond the Forest") la fascinante enquête ethnographique d'Emily GERARD dont la lecture fut conseillée à STOKER par son ami du club très select "Golden Dawn", un professeur de langues orientales d'origine hongroise nommé Arminius Vambery...

Ah, ces châteaux de "L'Empaleur", surnom favori du prince de Valachie régnant au XVème siècle, un certain Vlad "Țepeș" alias "Draculea" ("fils du Dragon" ou "fils du diable"), avec — sur ses portraits à charge ou non — ses foutus sourcils qui se rejoignent au-dessus du nez : un bougre de sinistre personnage d'autocrate toujours adulé — évidemment en binôme avec "L'Empereur Rouge", Nicolae Ceaușescu — par quelques citoyens s'échauffant encore au feu de liqueurs fortes et d'un nationalisme roumain jamais-mort... (« Mais le nat[z]ionalisme, c'est la guerre, bandes d'abrutis ! Et la Patrie, bien autre chose... », leur aurait répondu un Gandhi encore bien énervé, ce matin-là...).

La seconde moitié consacrée au voyage roumain est presque la plus passionnante : elle est un aboutissement pour le voyageur-rôdeur au Pays de ses cauchemars vénérés... Une bien belle leçon d'ethnologie quand un paysan vendeur de liqueurs vous confie "des choses" à l'entrée d'un cimetière oublié, entre chien et loup...

On sent de longues années de passion et de recherches en cet ouvrage magiquement illustré, y compris par quelques photos couleurs des voyages de son globe-trotter & auteur : ce dernier n'ayant visiblement pas hésité à prendre tous les risques, y compris celui de longues stations solitaires en quelque village roumain diantrement isolé — comme au Bord du grand Fleuve-Temps où, comme on sait, "Les Morts voyagent vite"... ("Denn die Todten reiten schnell"). Monsieur Rouet n'est donc pas roué et paye VRAIMENT de sa personne mais — fort heureusement pour lui et nous — pas au prix de son sang : il nous semble revenu parfaitement indemne (et fier de l'être) de son très Ulyssien "Voyage vers l'Au-Delà"...

Passionnante encore, l'évocation d'une longue lignée de cinéastes créatifs tels Friedrich Wilhelm MURNAU, Tod BROWNING, Terence FISHER, Werner HERZOG et Francis Ford COPPOLA pour leurs belles incursions dans le mythe vampirique... En dehors des ridicules roulements d'yeux de l'acteur Bela Lugosi d'origine hongroise, les évocations de la silhouette hallucinante de l'acteur Max Schreck en "Nosferatu" (1922) ou de ce "monstre réel" que fut Klaus Kinski sorti du plateau du remake herzogien de 1979 font encore froid dans le dos...

L'ouvrage était vendu 32 € à sa sortie en 2018, mais peut se trouver meilleur marché en quelque solderie [... me souvenant l'avoir acquis pour 7 € en m'arrêtant dans une station-service d'autoroute] ; on regrettera juste l'indigne feignasserie du correcteur des éditions De Borée qui laissa "parfois" (trop souvent) passer coquilles et fautes d'orthographe majeures... décrédibilisant ça et là (accidentellement et indûment) ce superbe ouvrage à l'iconographie inspirée ! L'Hexagone (ce de-plus-en-plus-tout-petit-pays qui "se la pète" toujours autant, néanmoins) est ainsi en passe de devenir ce très Plat Pays de l'amateurisme et du Baratin-cache-misères intégral : je ne saurais dire par quels "non-morts" il est mordu, parfois... Les dieux du Tout-Théorique ou les déesses de la Belle Paresse et de la Non-Exigence minimale ?
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Quel beau carnet de voyage que nous propose Christophe Rouet! La préface est écrite par un journaliste, scénariste et romancier qu'est Edouard Brasey. Il ouvre ainsi le bal en proposant aux lecteurs de suivre les routes londoniennes sur les pistes du Comte Dracula.


" Il demeure en tout cas l'un des mythes majeurs du fantastique, tour à tout incarnation du Mal et rebelle à la fatalité de la mort. "

Objet de peur et aussi de fascination, le vampire hante la littérature et les écrans. Dans ce livre, on comprend bien le lien entre mythe et réalité. Grâce aux illustrations et aux anecdotes pertinentes, l'auteur parvient à nous faire connaître Bram Stoker, le créateur de Dracula.

Cet inventeur de la légende du vampire par excellence devient à son tour un héros livresque sous la plume de Christophe Rouet. Personnage de fiction ou de réalité? En tout cas la légende du vampirisme concerne certains pays comme la Roumanie. Christophe Rouet nous fait voyager vers Londres et la Transylvanie, en Brasov.

Pour ainsi dire Bram Stoker manie le mythe du vampire de main de maître. Comme la créature est beaucoup plus célèbre que le créateur, j'ai appris pas mal d?éléments sur un auteur que je ne connaissais pas du tout. Ainsi, saviez-vous qu'il avait commis d'autres écrits ? Moi non plus ! Et cela excite ma convoitise de lectrice.


Même sans être forcément grand amateur d'histoire de vampire, on peut se laisser prendre par ce livre tant le récit est bien documenté et facile à suivre. de nombreuses illustrations d'affiches de films et d'images figurent dans ce magnifique livre avec en parallèle la présence de quelques interventions de l'auteur Bram Stoker au travers de citations.


" Nous les Dracula nous fûmes une fois encore parmi les chefs qui travaillèrent à cette victoire. "


Le tout est en effet divertissant avec des précisions inattendues.

Ce genre d'ouvrage donne envie de lire des romans ou de revoir des films sur le sujet. J'ai été emportée par un monde de mystère. Les ténèbres se sont révélées avec le talent de narrateur d'un auteur agréable à lire. J'ai fini par me demander si Dracula et ses disciples existaient réellement ! Donc je vous conseille à sang pour sang de parcourir cette histoire bien ficelée ; l'originalité de sa construction et de sa démarche en vaut le coup. j 'avoue que Christophe Rouet a mordu ma curiosité !


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Avec ses 191 pages de lectures comprenant un sommaire, un sous-sommaire, une préface, une introduction, le récit, des photos, une conclusion, une index, une bibliographie, une filmographie, les crédits et des cartes (ça fait beaucoup de choses), j'ai pris un réel plaisir à découvrir le pays du comte Vlad III Tepes, Prince de Valachie et l'homme qui a involontairement inspiré « Dracula » de Bram Stocker.
Avec des témoignages donnés par la descendance du comte, la princesse Alexandra Caradja désormais décédé, de citadins et paysans de la Roumanie ; mais également avec des témoignages concernant Londres et ses cimetières, ainsi que Withby, toutes deux villes du Royaume-Uni mentionnées dans l'ouvrage de Bram Stocker. Tout en continuant avec des témoignages concernant les cimetières du Trocadero et du Père-Lachaise en France, j'ai eu l'impression de visiter ces lieux si magnifiques, comme arrêtés dans le temps, touchés par le mythe du vampire et surtout par « Dracula » lui-même.

Dans ce livre, Christophe Rouet ne parle pas que de Dracula le vampire, mais parle aussi de Freud, et des rites que l'on peut croire désormais comme étant désuets. Il relate aussi les croyances des peuples de Roumanie concernant les « strigoï », c'est à dire des « non-morts » n'arrivant pas à trouver la paix. Et, de part ces croyances, l'on découvre d'autres modes de vies, loin de nos vie où le confort et la technologie sont présents, mais aussi des secrets bien gardés par Mère Nature.
Des exemples ? La décomposition plus lente des corps enterrés en Roumanie de part la composition « naturelle » de ses terres, ayant ainsi donné vie au mythe du « strigoï ». On a également la présence de celui que l'on appelle en Roumanie l'arbre vampire et ayant comme plusieurs noms selon les peuples : « Isten », « Irminsul », « Yggdrasil ».
Vous l'aurez donc compris, ici nous sommes vraiment sur la volonté de compréhension du mythe du vampire mais également du sang en tant que don pour la vie. Ce livre touche donc à plusieurs histoires tout en restant centré sur le voyage de l'auteur : découvrir l'histoire du « Dracula » de Bram Stocker en Europe, tout en suivant celle du Prince Vlad III Tepes, plus connu comme étant Vlad l'Empaleur.

Et, malgré le petit bémol que j'ai relaté (deux, trois oublis de lettres ou de chiffres probablement dû à la fatigue de l'auteur), ma lecture a été fabuleuse ! Même la fin avec la petite touche cinématographique et le passage avec Christopher Lee qui a joué plus d'une fois le comte Dracula, sans oublier Gary Oldman et d'autres acteurs, a été très agréable à lire.
De même, cet ouvrage est un véritable nid de culture. On y trouve la mention d'un certains nombre de livres concernant les vampires, Frankenstein etc, mais aussi de films et comme je l'ai dis au début, des cartes. Trois cartes : une concernant la Roumanie et le circuit fait par l'auteur, une autre sur la Transylvanie au XVIIe siècle, et la dernière concerne les Îles Britanniques de 1843 avec l'ajout de la ville de Withby.

Et comme je vous invite à lire ce livre, je me suis bien retenue de vous mentionner les noms des autres personnages historiques mentionnés. Car Vlad III Tepes n'est certainement pas la seule personne à avoir pu commettre des actes pas jolis jolis et être entrée dans l'histoire.
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Article illustré sur le blog, n'hésitez pas à y faire un petit tour !


« Ils font peur et ils fascinent. Ils défient la mort et sont un affront à la religion. Ils ne sont plus vivants mais ils ne sont pas morts pour autant. Ils n'apparaissent qu'à la nuit tombée, pour se nourrir du sang de leurs victimes endormies, pour regagner leur cercueil avant l'aube. Ils portent plusieurs noms, selon les régions où ils sévissent : oupirs, varcolacs, vampyrs, non-morts, revenants. En un mot, ils sont les vampires. »*

Dans la littérature, au cinéma, à la télévision, nous côtoyons les vampires. Créatures romantiques pour les uns, repoussantes pour les autres, les vampires jouissent de cet incroyable pouvoir de fascination qui traverse les siècles. Mythe ou… ? Avouez que vous vous êtes déjà posé la question.

Christophe Rouet nous propose, avec cet ouvrage sous forme de journal superbement illustré, le voyage d'un passionné à travers le temps et les terres de Transylvanie. Moi qui ai longuement étudié la figure du monstre au cinéma, de Murnau à Wiene en passant par Boese et Browning (qui dirigea Bela Lugosi dans le Dracula de 1931), c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé nombre de figures connues en me plongeant dans ce beau-livre, richement documenté, qui m'a donné la sensation de prendre part à une réunion secrète. Difficile de retranscrire mon excitation en quelques mots. Je me suis laissé absorber par ces magnifiques pages de papier glacé : portraits, paysages, gravures, vieilles affiches de film… et l'ombre de Bram Stocker, créateur du mythe, toujours. (J'en profite pour vous conseiller La Dame au linceul, un bijou de la littérature gothique.)

Entre Histoire et légendes, ce livre fourmille d'anecdotes relatées avec ferveur et une touche d'humour (parfois noir, c'est de rigueur) qui vous séduiront à coup sûr. Noël est passé, mais que vous soyez un inconditionnel de vampires ou que vous souhaitiez les découvrir, n'hésitez pas à vous offrir ce livre. Pour ma part, je le range soigneusement dans ma bibliothèque entre Le Fanu et Anne Rice, et le relirai dans quelque temps.

*extrait de la préface


Un grand merci aux éditions de Borée et à Babelio
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Ce magnifique ouvrage nous amène à découvrir les origines du mythe vampirique et commence tout d'abord avec une super préface écrite par Édouard Brassey que j'adore ! Puis, Christophe Rouet nous romance son voyage à travers l'Europe, un voyage mystique, en quête d'informations sur Dracula et ses légendes.

Car, impossible de raconter l'histoire des Vampires, sans parler de l'oeuvre incontournable de Bram Stoker, de Dracula et de Vlad Tepes dit "l'empaleur".

L'auteur décortique le roman de Bram Stoker, nous retrace les atrocités perpétrées par Vlad Tepes et nous parle des croyances, encore actuelles, liées au vampirisme dans certaines régions. Mais Vlad Tepes, n'est pas le seul à avoir contribué au mythe vampirique, et c'est ce que nous découvrons dans ce livre, notamment avec l'histoire d'Élisabeth Bathory, la comtesse sanglante qui aurait tué près de 600 jeunes filles pour se baigner dans leur sang et ainsi garder sa jeunesse éternelle.

Ce livre est vraiment très beau, avec des illustrations, photographies, portraits... Il contient également beaucoup de références cinématographiques et littéraires, c'est très intéressant !

Je recommande à 100% cet ouvrage, il est parfait pour tout les fans de vampires !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
« Ils font peur et ils fascinent. Ils défient la mort et sont un affront à la religion. Ils ne sont plus vivants mais ils ne sont pas morts pour autant. Ils n'apparaissent qu'à la nuit tombée, pour se nourrir du sang de leurs victimes endormies, pour regagner leur cercueil avant l'aube. Ils portent plusieurs noms, selon les régions où ils sévissent : "oupires", "varcolacs", "vourdalaks", "nosferatus", "obours", "muronys", "lidercs", kallikantzaros" "broucolaques", "vampyrs", non-morts, revenants. En un mot, ils sont les vampires. »

[début de la préface d'Edouard Brasey — également cité par notre amie Root en son excellente critique de l'ouvrage "Voyage au Pays des Vampires" de Christophe ROUET, éditions De Borée, 2018 — page 9]
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« Le sang c'est la vie ! » affirme le docteur Seward dans "Dracula", le sang c'est l'âme, pourrait-on rajouter, tant le mythe du « buveur de sang » fut fort au plus lointain de l'Antiquité. Prendre la force vitale de l'autre à travers son sang est une vieille coutume que les Romains pratiquaient dans les arènes en avalant le rouge nectar des gladiateurs morts, cherchant ainsi à prendre leurs forces.

Aujourd'hui, les « messes rouges » des occultistes reposent sur la même symbolique. Ce liquide vital a une longue histoire : de la déesse égyptienne Shekmet qui s'en abreuvait goulûment à Ulysse qui voit Médée, dans "L'Odyssée", lui proposer d'en offrir à sa mère pour la ressusciter. Le divin breuvage se drape de toutes les nuances de rouge, et même de bleu en ce qui concerne les grands nobles que l'on dit vampires : Erzsébet Báthory, Barbara de Scilly, Eléonore de Bohème, princesse de Lobkovitz...

Le Professeur Van Helsing lui-même en vante les mérites : « Rien de tel dans ce bas monde que le sang d'un homme courageux pour sauver une femme en détresse. »

Au XIXème siècle, les mondaines venaient aux Halles de Paris boire un verre de sang frais (d'animaux) pour garder forme et jeunesse. Les Gaulois, aux, le buvaient à même le crâne de leurs ennemis...

[Christophe ROUET, "Voyage au Pays des Vampires", éditions De Borée, 2018 — page 161]
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Les occultistes connaissent bien ces vieux grimoires de sorcellerie que jadis abritaient les salons mondains de Madame de Montespan ou les sombres chaumières de nos campagnes. « Tourne cette page, si tu en as le courage ! »
Cette phrase était, dit-on, écrite de la main même du diable — ou plus sûrement du sorcier en personne en bas de chaque page des livres occultes.
"Dragon Rouge", "Grand Albert", "Petit Albert", "Clavicule du roi Salomon", "Agrippa"... Voici des noms qui donnent le vertige et sentent le sabbat.

[Christophe ROUET, "Voyage au Pays des Vampires", éditions De Borée, 2018 — page 116]
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