Clark Darlton

Personne n'a jamais pu ni ne pourra jamais construire un Empire galactique par la douceur, le pacifisme et la diplomatie. Pour faire de la bonne politique, il faut un peu plus que de bons sentiments.

Nous sommes capables, nous autres Terriens, d'agir vite et de risquer gros, lorsque l'enjeu en vaut la peine.
Et quel enjeu : l'éternelle jouvence.
Un mort n'a plus besoin de le jeunesse, Perry !

Indiquez-moi où se trouve le meilleur bistrot de la ville.
Le meilleur... ?
Bistrot. Rhodan a la détestable habitude de n'admettre, à bord, l'alcool que pour un usage strictement médical. Et il y a si longtemps que je n'ai pas été malade !

Ce sont toujours les jeunes qui sortent des sentiers battus ; ils possèdent l'irrésistible besoin de s'opposer aux certitudes de l'ordre établis.

Quiconque pense de façon nouvelle est toujours un révolutionnaire.

— Regarde-les tous, les fantômes d’élite de l’Humanité, couchés sur leurs lits et tremblants de frayeur devant quelques machines complètement idiotes, confiai-je à mon voisin, Esto Conschex.
— La ferme, gueule de singe ! me cria Akter tan Har d’une voix étouffée.
Il s’était légèrement relevé sur un coude et me dévisageait. Quand on est aussi laid que lui, me dis-je sans la moindre pitié, on ferait mieux d’être plus prudent dans le choix de ses comparaisons.

— Ce que tu me reproches, c’est de développer des idées trop audacieuses, trop spéculatives, Roc ! dit-il.
— Et toi, tu me reproches d’ignorer tout de l’art de la ruse. Puis-je te rappeler que je dirige depuis longtemps un mouvement de résistance d’envergure intergalactique ?

Tu sais bien que tu n’es en aucune façon une charge pour nous, poursuivit Anton. Mais tu ne pourras jamais acquérir la conscience de ta valeur si tu n’apprends pas à assumer toi-même tes propres décisions et à agir en conséquence. Tu dois devenir tout à fait autonome, et pour y arriver, il faut que tu étudies beaucoup.

— Deux raisons m’ont amené à choisir de te laisser ici, lui expliqua Perry. Ton tempérament, que tu as du mal à maîtriser, et la nécessité que l’un de nous reste à Empire-Alpha, quelqu’un qui conserve une vue d’ensemble même dans les situations les plus critiques.
— Je ne suis pas une souris qui ne cherche qu’à passer tout son temps dans son trou ! se plaignit Reginald.
— Un jour viendra, prophétisa Rhodan, où les souris découvriront que tu abuses toujours d’elles pour faire des comparaisons. Et elles iront se plaindre à leur grand frère pour qu’il entreprenne quelque chose contre toi.

Perry Rhodan ne s’était pas résigné de gaieté de cœur à cette plongée dans l’hyperespace. Un cerveau électronique assurerait automatiquement la manœuvre : elle n’en restait pas moins des plus risquées, avec un équipage trop réduit, à bord d’un navire qu’il connaissait mal.

Le croiseur avait été construit par les Arkonides, dont la race, jadis puissante, régnait encore sur un immense empire stellaire. Mais des ennemis, toujours plus nombreux les menaçaient à présent de toute part.

Je dois avouer que je suis surpris de faire la connaissance d’un diplomate terranien possédant un savoir-vivre si raffiné, Tatcher a Haïnu. Acceptez de même l’expression de ma très haute considération. Puisse la Verte Créature de la Fertilité vous offrir mille descendants.

Il venait, un instant plus tôt, de dépasser l'orbite de Véga XLII. Sa vitesse atteignait celle de la lumière ; il avait alors plongé dans l'hyperespace, pour un "saut" de vingt-sept années lumière, qui le ramènerait au large de Sol III.

La mention "détruit" ne revint que onze fois.
- Un magnifique Travail, Klein. répondit Rhodan

Tu n’es pas un robot, mais un être pensant. Ne va toutefois pas faire un usage immodéré de ta raison. Tu es là en premier lieu pour m’obéir. Tu es la partie la plus insignifiante et la moins complexe d’un système vaste et compliqué. Tu n’es rien. Sers et obéis, et tu rempliras le but de ton existence.

Je croyais jusqu'ici que seuls les hommes pouvaient être atteints de la folie des grandeurs ! Mais les machines aussi, vous le constatez !

Ignorez vous que les robot viennent, au cours de la nuit, d'instaurer une monarchie?