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Critiques de Colette Brull-Ulmann (33)
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Les enfants du dernier salut

Un certain nombre de bébés et d'enfants juifs, on ne saura jamais combien, ont été sauvés de la déportation grâce au réseau dirigé par la discrète Claire Heyman, assistante sociale à l'hôpital Rothschild qui accueillait les malades emprisonnés à Drancy.

Colette Brull Ulmann y a courageusement joué un rôle et son propos est ici de faire connaître l'existence de ce réseau et de rendre justice à Claire Heyman, héroïne largement ignorée du public et des media.

Colette Brull Ullman brosse ici un tableau très vivant de Paris sous l'occupation allemande et de l'activité de divers réseaux de résistance dont celui de Claire Heyman auquel elle a largement contribué et celui de son père, qu'elle a également intégré après avoir été "grillée" à l'hôpital Rotschild.

Ce récit met en exergue le courage et la ténacité de certains justes qui ont consacré toute leur énergie à essayer de sauver le plus d'enfants possible des griffes des monstres nazis, dont le sinistre Aloïs Brunner.

Ecrit très agréablement, il fait partie des documents indispensables qui rappellent que le courage en temps de guerre est rare et absolument admirable !
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Les enfants du dernier salut

Un sacré témoignage ❤

Encore une partie d' histoire non connue.Comme noté a la fin,jamais je n avais lu ou entendu parlé de l hôpital Rothschild a Paris....l antichambre de Drancy....

Et pourtant grâce à Colette Brull infirmière juive et à Claire Heymann ainsi qu'à Maria Errazuziz , des centaines d' enfants ont pu être sauvés grâce à leurs réseaux.

Au-delà de l' histoire ce qui me chagrine, c'est qu'une plaque a été accrochée à l' entrée de la fondation Rothschild que en 2011.... hélas peu de personnes qui on fait partie du réseau on pu la voir ....le temps passe et les derniers témoins partent hélas....



Une pensée pour Danielle et Céline ainsi que pour les milliers d' enfants partis trop tôt
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Les enfants du dernier salut

Le témoignage de Colette, juive et interne de l'hôpital Rothschild pendant la seconde guerre mondiale. Si je m'attendais à ce que livre ne parle que du sauvetage qui était organisé pour sortir les enfants de l'hôpital (alors annexe de Drancy), il raconte finalement la vie de cette femme qui a participé à ce réseau. Je trouve qu'il s'agit d'un très beau témoignage de cette période (si on peut dire ça comme ça…), qui fait réellement comprendre la situation vécue par les français et l'évolution des choses au fil du temps. Un livre qui se lit très vite, mais dans lequel on est réellement plongé.
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Les enfants du dernier salut

Un très beau et intéressant témoignage de cette femme qui a été pendant la seconde guerre mondiale étudiante en médecine puis interne à l’hôpital Rothschild à Paris. Seul hôpital où elle avait le droit de continuer son cursus médical et pour cause, Colette Brull était juive. A cette époque l’hôpital Rothschild sert d’antichambre aux camps de la mort...

Grâce notamment à une assistante social de l’hôpital, Claire Heyman, il va se monter un réseau d’évasion, notamment pour les enfants hospitalisés afin qu’il ne soit pas renvoyé auprès de leurs parents dans les camps de la mort.

Colette Brull raconte les succès de ce réseau d’évasion mais aussi les échecs, les difficultés, la dure réalité de la résistance avec la peur et la fuite parfois nécessaire.

Colette était le dernier membre vivant de ce réseau dont on a très peu entendu parlé car les principaux impliqués n’ont que rarement témoigné. Elle nous raconte ici son quotidien de l’époque et son parcours pour devenir pédiatre mais elle rend aussi hommage aux autres personnes ayant participé à ce réseau d’évasion.

~

Un récit très interessant qui m’a permis d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de l’hôpital Rothschild pendant l’occupation et sur ce réseau inconnu pour moi jusque là. C’est bien écrit et il y a une bonne balance entre le récit de la vie quotidienne à l’époque, de la condition des juifs et notamment des étudiants en médecine juifs, et le récit des quelques actions de résistance que Colette a pu mener.
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Les enfants du dernier salut

Exceptionnel. Témoignage de l'horreur, des déportations d'enfants, d'adultes qui etai'et soignés à l'hôpital.

Mais aussi, c 'est la rencontre de personnes magnifiques qui ont risqué leur vie :assistante sociale, infirmières, medecins pour faire sortir ces mêmes personnes qui avaient comme "particularité" d' être né juif.

C est l'histoire de Colette, de sa famille.

À lire absolument.
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Les enfants du dernier salut

Un témoignage percutant, bouleversant! À lire! ⚡️



⚔️ Ce témoignage aborde un pan de la résistance que je ne connaissais pas du tout : un réseau de résistance et d’évasion au sein de même de l’hôpital Rotschild! Celui-ci accueillait les prisonniers grièvement blessés des camps - notamment de Drancy- pour les soignés. Ces mêmes prisonniers étaient ensuite déportées vers les camps de concentration..



🥼Médecins, internes, infirmiers vont alors truqués les registres.. ou déclarés décédés des nourrissons qu’ils feront ensuite sortir vivant par la morgue de l’hôpital 💪! Quel courage!



🌼 Colette travaille alors dans cette hôpital en tant qu’interne et va participer à ce réseau! C’est un témoignage très précieux car c’est le seul, et qu’il reste très peu voir aucun d’archive sur cette résistance et sur les personnes sauvés.



🌻 Colette nous raconte la montée des restrictions, la peur, le manque de nourriture, la faim.. dans un Paris occupé.



🌾 Je ne connaissais absolument pas ce pan de la résistance, et j’ai été très émue de découvrir ce témoignage. Je suis toujours autant subjuguée par la force dont on fait preuve tous ces hommes et ces femmes malgré la peur omniprésente! 🙏


Lien : https://www.instagram.com/na..
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Les enfants du dernier salut

Je m'attendais à plus d'approfondissement sur l"extraordinaire réseau d'évasion d'enfants juifs" comme l'annonçait la quatrième.

En effet, c'est plutôt l'histoire de Colette et de sa famille qui nous est racontée ici.

Les évasions sont mentionnées brièvement et le voile n'est pas véritablement levé sur tout le développement de ce réseau.

J'ai, toutefois, apprécié ma lecture et j'ai été très touchée par certains passages notamment les rafles d'enfants et la relation qu'a tissé Colette avec la petite Danielle.
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Les enfants du dernier salut

Il y a des gens comme ça qui font que la vie change. Des gens qui redonnent espoir en l'humanité.



Colette Brull-Ulmannen en faisait partie. Une femme impressionnante, qui nous a quitté il y a un mois.



Son témoignage sur la seconde guerre mondiale est poignant. Son investissement, et celui de bien d'autres femmes et hommes est une véritable ode à la liberté, a la générosité et a l'abnégation.



On ne peut sortir indemne d'un tel roman, mais en même temps il permet au lecteur de garder espoir, de se souvenir d'hommes et de femmes exceptionnels.

Des personnes dont l'Histoire a oublié les noms. C'est de ces personnes là que nos enseignants devraient parler... Pour qu'on n'oublie pas qu'à côté de l'obscurantisme, il existait des personnes qui se battaient, qui rusaient, qui souffraient pour en sauver d'autres.



Une fois encore je pense que ce type de témoignage devrait être d'utilité publique, devrait être mis dans les listes de lecture de l'éducation nationale.



J'ai une admiration sans bornes pour ces résistants, ces combattants de l'ombre.



Un livre assurément a mettre entre toutes les mains. Un livre qui a pour vocation un devoir de mémoire.
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Les enfants du dernier salut

Colette Brull-Ulmann est une ancienne pédiatre,  résistante, née en 1920 dans une famille juive de la bourgeoisie parisienne. Elle nous raconte d'abord son enfance confortable dans une famille non-pratiquante où être juif, même si on sait ce que c'est, n'a aucune importance. Adolescente,  à l'occasion d'un stage en hôpital, lui vient sa vocation. Elle sera médecin,  pour les enfants, en Afrique. La vie, le destin vont infléchir son choix et la lancer dans un combat extrêmement difficile. 

Dès 1938, son père lui ouvre les yeux sur les pogroms, le nazisme et les dangers qui les menacent mais dont elle se persuade qu'ils n'arriveront pas. Puis il y a la guerre, la drôle de guerre, pas si drôle que ça... L' Occupation et la peur quotidienne, à chaque minute du jour et de la nuit. Et malgré ça, de par ses études et son internat à l' hôpital Rotschild, confrontée à la brutalité, l'injustice, la cruauté des nazis, l'indifférence ou la complaisance de certains,  bien qu'elle-même en danger et bien que son père soit détenu à Drancy, elle va participer sans l'ombre d'une hésitation à une filière d'évasion des enfants juifs de cet hôpital. 

Aucun travail d'historien n'existe sur ce réseau. Les dirigeants, les participants n'ont pas laissé de traces écrites,  ils sont retournés à leurs vies d'avant (pour ceux qui n'ont pas été déportés ) comme si de rien n'était à la fin du conflit. Sans rien réclamer, sans se glorifier contrairement aux résistants de la 25e heure.

Suite à la rafle du Vel d'Hiv et à celle plus cruelle encore des enfants de l'orphelinat Rotschild, elle devine l'existence du réseau. Ses réactions transparentes aux membres de celui-ci vont l'y faire entrer pendant un certain temps avant de l'obliger à basculer dans la clandestinité totale. Clandestine dans Paris jusqu'à la Libération. La couardise de certains, la pourriture morale d'autres mais aussi le courage, le désintéressement de beaucoup.La stupidité aussi bien côté collabo que résistance  (la bêtise de la réaction dogmatique d'un maire va vous choquer autant que moi),  la faim, le froid, le deuil infaisable... au travers de tout cela, c'est le portrait d'une femme exceptionnelle.

Colette Brull-Ulmann a été décorée de la Croix de Guerre par le Général de Gaulle et de la Légion d'honneur par Emmanuel Macron en 2016.

Un ouvrage historique qui se lit comme un roman entre émotion et suspense, un livre salutaire à lire de toute urgence. 
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Les enfants du dernier salut

Ce roman est le témoignage de Colette Brull-Ulmann. Avec l'aide de Jean-Christophe Portes, elle revient sur un moment tellement fort de sa vie qui est la Seconde Guerre Mondiale.



En 1942, Colette est étudiante en médecine à l'Hôpital Rothschild. Cet hôpital est en réalité une sorte de "prison". Les juifs y sont placés pour "être remis sur pieds" et ensuite ils sont transférés dans les camps.



Dans cet hôpital, Colette, qui deviendra pédiatre, va alors intégrer un réseau d'évasion qui consiste à faire évader des enfants, mais aussi à truquer les registres et à déclarer le décès des nourrissons, justement pour éviter qu'ils soient livrés aux mains des Allemands.



Un certain nombre de personnes dans cet hôpital va essayer de protéger au mieux ces enfants mais aussi des adultes.



Avec ce roman, j'ai pris une grosse claque. Il est tellement fort et poignant. Après la lecture de certains passages, j'ai dû faire une pause. Ce témoignage m'a bouleversé, décontenancé.



Je vous conseille vraiment ce roman. Il ne laisse pas indifférent.



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Les enfants du dernier salut

Ce témoignage de Colette Brull-Ulmann se lit comme un roman inspiré de faits réels. Il ne faut vraiment pas buter sur ce terme de témoignage car l’écriture est fluide et addictive, et c’est le récit d’une vie sur la base de souvenirs anciens.



J’ai été dès les premières pages captivée par l’histoire de Colette. Je dois avouer que cette période de l’histoire me passionne particulièrement et chaque nouvelle lecture me fait découvrir de nouveaux faits qui se sont déroulés durant cette période sombre.



En 1942, Colette a 22 ans et fait des études de médecine car elle veut devenir médecin pédiatre. Son statut de juive va être une barrière pour trouver un travail mais elle va cependant réussir à se faire embaucher à l’hôpital Rothschild de Paris. Mais ce dernier est l’antichambre de l’enfer puisque les malheureux qui y passent finissent déportés avec toute leur famille dans des wagons bondés vers la Pologne ou l’Allemagne.



J’ai découvert ici la vie de cette femme, résistante, à la volonté farouche de sauver tous les enfants qu’elle pourrait de ce terrible destin qu’était la déportation pour finir, entre autres, malheureusement, on le sait maintenant, pour la plupart, gazés ou morts de dénutrition au travail forcé. Et c’est Claire Heyman qui va la guider vers ces exfiltrations où ils effacent la vie des enfants sauvés pour leur en créer une nouvelle.



Colette avait également un père admirable et elle aura œuvré aussi à ses côtés. Avec son père et sa mère, ils vont se démener pour sauver d’abord les plus jeunes de la famille mais aussi venir en aide à d’autres juifs poursuivis par les Nazis et les pétainistes.



Ce témoignage est aussi un hommage à Claire Heyman qui fut l’instigatrice de ce réseau d’évasion.
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Les enfants du dernier salut

Les enfants du dernier Salut c’est l’histoire de Colette et de sa famille. Un récit de vie qui percute de plein fouet l’Histoire. Colette est une petite fille enjouée, un peu potelée, toujours échevelée et mal fagotée. Elle vit un peu dans l’ombre de Yoyo, sa grande sœur, qui elle a toujours l’air d’une publicité pour petite fille modèle. Malgré leurs différences elles s’adorent. Leur mère vient d’une famille juive croyante et fortunée, elle est un peu collet montée mais aimante. Leur père vient d’une famille désargentée et athée il a gravit les échelons à force de travail et de persévérance. C’est un homme intelligent et charismatique . Un mentor pour Colette dont les mots trahissent tout l’amour et l’admiration qu’elle lui porte. Elle éprouve beaucoup de tendresse pour chacun des siens mais elle se sent un peu à part. Colette n’est pas Yoyo, elle se cherche , peine trouver sa place, sa voie, elle ignore qui elle est jusqu’à ce qu’une évidence s’impose à elle : elle sera pédiatre, elle est faite pour ça. C’est décidé et rien ni personne ne pourra se mettre en travers de son chemin pas même une guerre mondiale !

Nous accompagnons Colette dans cette lutte acharnée et en cheminant à ses côtés le lecteur se trouve piégé dans un quotidien de plus en plus compliqué, de plus en plus dangereux. Les Allemands calmes et polis du début laissent place aux nazis et la violence va crescendo. Au début Colette peine à y croire elle est optimiste, mais les jours qui passent donnent raison à son père : Pétain n’est pas digne de confiance et c’est un pogrom qui se prépare, ici en France. Cette vérité est d’autant plus insoutenable que Colette se sent Française et voit mal ce qui pourrait bien la différencier des autres. L’administration va s’en charger, athée ou pas elle est classé juive et étiquetée comme telle, sur ses papiers, sur sa poitrine. C’est comme être marquée au fer rouge. Colette se sent humiliée. Elle n’a pas honte d’être juive mais honte d’être stigmatisée. Qu’ont-ils fait à la fin? Sans compter que le port de cette étoile pourrait briser son rêve. Elle ne comprend pas encore que ce qui se prépare est bien pire.

Heureusement il y a l’hôpital Rothschild qui prend soin de ceux qui sont à Drancy, ce lieu affreux d’où les hommes sont déportés pour aller travailler. Mais Colette comprend peu à peu, là aussi on ment à la population. La rafle du Vel d’Hiv, les inspections des responsables de Drancy à l’hôpital, l’état dans lequel les gens arrivent, l’empressement du directeur de Drancy à les voir revenir rapidement et à les entasser dans ces trains direction… direction où ? Pas un camps de travail non Colette n’y crois plus. Direction l’enfer sur terre ! Mais alors les vieillards, les enfants? Non pas les enfants ! Qui oserait !? Des enfants ! Et pourtant Colette comprend l’inimaginable, l’indicible. Alors elle agit. Sans trop savoir, sans avoir de détails elle se laisse porter. Il faut sauver les enfants, c’est tout ce qui compte. Mais tous ne pourront pas l’être et il faudra vivre avec ça. Avec les remords, avec les regrets, avec la colère et la peine immense et indicible. Alors Colette continue, fait ce qu’elle doit faire jusqu’à ce qu’enfin la guerre soit gagnée. Mais la victoire est amère, les fantômes trop présent et pendant longtemps Colette se taira, ravagée de chagrin et hantée par ce qu’elle n’a pas réussi à faire. Oubliant les prouesses réalisées.

Pourtant comme elle a bien fait Colette de raconter son histoire. Elle le fait simplement en toute humilité. C’est une grande dame qui s’ignore. Raconter son histoire aura permis de faire vivre un peu encore ceux qui n’en ont pas réchappé et de faire connaître ce réseau d’exfiltration des enfants de l’hôpital Rothschild, voués, sans cela, à une mort certaine et inhumaine. Raconter son histoire c’est aussi faire connaître ceux qui ont fait vivre ce réseau et qui pour des raison de sécurité n’en ont laissé aucune trace : Maria ERRAZUZIZ, Claire HEYMANN, Marcel LEIBOVICI, Désirée DAMANGOUT, …



Colette offre un bel hommage à ces hommes et ces femmes de l’ombre, à ces enfants mais aussi à sa famille. Un parcours hors du commun qui force l’admiration.
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Les enfants du dernier salut



Ce livre relate des faits réels durant la Seconde Guerre Mondiale.



J’aime toujours autant en apprendre sur le sujet et grâce à ce récit, j’ai pu découvrir l’histoire de Colette. Cette jeune femme juive, travaille comme interne à l’hôpital de Rothschild, devenu annexe au camp de Drancy, auprès d’enfants juifs destiné à la déportation.



Elle participera au sauvetage de deux enfants, au péril de sa vie.



Ce témoignage est bouleversant. Je ne connaissais pas cette femme, ni ce qu’elle avait fait d’admirable. Elle participera à la mise en place d’un réseau pour évacuer les enfants, fera en sorte qu’ils aient un meilleur avenir que celui qui leur était destiné en tant que juif à cette époque...



Ce récit est poignant, il retrace une sombre période. Concernant Danielle, ça m’a brisé le coeur.



Apparement un documentaire est sorti récemment sur ce fait réel. Il faut impérativement que je le regarde pour en apprendre plus sur ce sujet.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les enfants du dernier salut

Court mais néanmoins poignant témoignage de la dernière survivante du réseau clandestin qui, entre 1942 et 1944, au sein de l'hôpital Rothschild de Paris, alors centre annexe du centre de détention de Drancy, mit un point d'honneur malgré la hiérarchie, malgré les risques, malgré les contrôles, à écarter des enfants juifs de leur inéluctable destin, à savoir la déportation vers les centres d'extermination de l'Est. Au travers de l'histoire personnelle de Colette, étudiante et interne en médecine de 22 ans, le lecteur entre dans une réalité glaçante au sein de laquelle le plus mauvais de l'homme s'exprime, mais aussi le meilleur. On suit donc avec intérêt les souvenirs de Colette sur cette période, souvenirs faits de peurs, d'amertume, mais aussi de joie d'avoir pu contribuer à en sauver quelques-uns ! Les têtes de ce réseau n'ayant jamais témoigné de leurs héroïques exploits, ni dressé de liste des enfants ainsi sauvés de la barbarie, ce livre se veut une juste reconnaissance de leur engagement. Pour ne pas les oublier ! Et pour, globalement, ne jamais oublier que le pire est toujours possible dès lors que certains s'arrogent le droit de contraindre, d'opprimer, d'humilier une minorité, quelle qu'elle soit !
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Les enfants du dernier salut

Un beau roman d'une histoire vraie Colette jeune fille juive intelligente boulimique de lecture traversant plusieurs périples dramatiques avec sa famille de part la situation qui se corse inévitablement sous le régime de Vichy pendant la deuxième guerre mondiale. Elle porte l'étoile jaune et est devenue interne à l' hôpital Rothschild à 22 ans. Elle participera au péril de sa vie au sauvetage de deux enfants. Une histoire poignante qui retrace cette sombre période et de douleur quand elle relate la petite Danielle qu'il n'ont pu sauver à temps. Son père lui même interné à Drancy, la séparation d'avec ses frères et sœurs, son quotidien ses aspirations font de ce livre un très beau témoignage.

Née le 18 avril 1920, Colette Brull-Ulmann travaille en 1942 comme interne à l’hôpital Rothschild, devenu une annexe du camp de Drancy, auprès d’enfants juifs destinés à la déportation. Elle participe à la mise en place d’un réseau permettant, au moyen de faux certificats de décès, d’évacuer clandestinement ces enfants pour qu’ils soient accueillis dans des familles ou des institutions. Le 1er avril 1944, elle quitte l’établissement pour rejoindre la Résistance au sein du réseau « Goélette ». Sous le pseudonyme de « Leduc », elle œuvre en qualité d’enquêteur au sous-réseau « Fléau » en espionnant les Allemands pour les services secrets de la France libre, en soignant les parachutistes et en participant à la libération de la ville de Paris. Au titre de ces actions, elle se voit attribuer la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d’argent.

Récemment elle reçu le grade d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur par le président de la République monsieur Macron.

Co écrit avec @jeanchristopheportes. .
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Les enfants du dernier salut





Un récit bouleversant et faire une critique d'un tel témoignage est impossible mais je m'interroge sur ce que je serais capable de faire ou pas....



Rorhschild est un hôpital où l'on soigne des personnes malades avant d'être envoyé au camp de Drancy.

le docteur Colette Brull- Ulman nous raconte en première partie son enfance et comment devenu médecin dans cet hôpital, elle va avec d'autres de ses collègues sauver un maximum enfants. le réseau déclarait les enfants morts et les faisait sortir par la morgue.



C'est plus qu' émouvant, c'est bouleversant.. J'ai eu chaud coeur pour toutes ces personnes qui ont risques leur vie pour celle des autres, des héros !! mais , j'ai aussi beaucoup pleuré parfois pour un simple nom prononcé comme "Colette ? "

J'ai aussi eu la nausée pour certains des personnages immondes.
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Les enfants du dernier salut

Grâce à son témoignage rédigé en collaboration avec Jean-Christophe Portes (  journaliste, réalisateur de documentaires et écrivain )Colette Brull-Ulmann - centenaire dans quelques jours - met à l'honneur , bien longtemps après , ce réseau d'évasion composé de médecins, assistantes sociales (Claire Heyman, l'instigatrice) , infirmières, surveillantes., personnel administratif .., ses collègues, travaillant comme elle, au sein de l'Hôpital Rothschild de Paris. Solidairement, malgré les risques extrêmes qu'ils prenaient, ( ils étaient, pour la plupart juifs) ils participèrent activement au sauvetage de nombreux enfants juifs, d'adultes aussi leur évitant ainsi la déportation et la mort.



C'est une narration bouleversante, à plus d'un titre :

- Cette filière n'a pas fait l'objet d'études importantes, il était indispensable de raconter cette histoire émouvante.

- Ce témoignage met en lumière une personne attachante, tenace, qui parvint à faire des études de médecine et qui concrétisa le rêve de sa vie : devenir pédiatre.

Une simple plaque commémorative apposée à l'entrée de l'hôpital rue de Picpus rappelle ces exploits et rend hommage à l'héroïsme de ces personnes.



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Les enfants du dernier salut

Comme de nombreux justes, dans l'ombre de leur fonction respective, mettant leur propre vie en danger pour sauver des enfants juifs de la déportation pendant les tristes événements de la dernière Guerre Mondiale. Quand on sait que la notion du juste passe avant la bonté, elle peut tolérer ce qui n'est pas forcément bien, mais en aucun cas accepter celui qui fait le mal car il devient un ennemi de l'ordre. L'héroïsme modeste appartient aux vrais résistants. Que diriez-vous de l'héroïsme anonyme et discret de tous ces justes des nations qui on agit dans l'ombre? Un merci dans la reconnaissance éternelle, une notion inscrite dans la perpétuité de l'éducation nationale, en sollicitant les interrogations posées aux plus jeunes, émettre des réponses sans hypocrisie. Un travail de mémoire pour appréhender et se protéger des dérives guerrières pouvant anéantir nos libertés et nos vies.

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Les enfants du dernier salut

Un sacré claque.

A lire absolument.
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Les enfants du dernier salut

Je viens de terminer ce livre autobiographique de Colette Brull Ulmann.

Quel récit bouleversant !

Je n'avais jamais entendu, jusqu'à ce jour, le rôle de l'hôpital Rothschild à Paris pendant l'occupation.

Rien que pour cela, c'est déjà une découverte importante et heureusement qu'il y a (encore) ce type de témoignage.

Nous, lecteurs, nous devons aussi servir de "passeur" de ces témoignages pour que jamais on n'oublie tous ces comportements déviants, inhumains, cruels, dont seul l'homme est capable !

Vous l'aurez compris, je recommande vivement cette lecture à tous, et je ne vais pas détailler outre-mesure le contenu car il est maintes fois relaté dans les précédents commentaires très positifs et qui reflètent parfaitement tout ce que j'ai ressenti.

Un immense merci et une grande reconnaissance, à l'auteur pour avoir finalement trouvé la force nécessaire pour nous faire partager cette page de l'histoire de cet hôpital, tout comme sa vie au quotidien durant cette période si difficile et le mot est faible.

Nous continuerons donc à servir, comme je l'ai dit plus haut, de passeur.



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