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Critiques de Constance Meyer (3)
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La jeune fille et Gainsbourg

Court roman de Constance Meyer, qui raconte, vingt ans après, son histoire d'amour avec Serge Gainsbourg, alors qu'elle n'était qu'une adolescente comme les autres.

Je connaissais cette histoire, étant une grande fan du chanteur, mais pas dans ses grandes lignes.

Nous ressentons énormément d'amour dans ce récit, on sent que Constance a vraiment aimé cet homme, et qu'elle continue de l'aimer même au delà de la mort.

J'ai eu un peu peur de me retrouver avec un livre accusateur, que fait un homme de presque 60 ans avec une jeune fille pas encore majeure ? Jusqu'où va la moralité dans cette histoire ? Cette fille pourrait être sa fille, cette histoire a-t-elle un sens ?

Je dois avouer que si j'ai apprécié cette histoire, c'est avant tout parce qu'elle remarquablement bien écrite, Constance nous raconte la rencontre, la connivence qui va se créer entre eux, quelques scènes du quotidien de ce couple pas comme les autres et elle va mettre beaucoup de tendresse dans ses mots. J'aime aussi beaucoup Serge Gainsbourg, homme naturellement mal dans sa peau, qui n'arrive malheureusement pas vraiment à être heureux et du coup, je n'y ai pas du tout vu le côté pervers que j'aurais tout de suite catalogué si il c'était s'agit d'une autre personne.

Je pense également que le fait que Constance attende 20 ans pour dévoiler et écrire ce morceau de sa vie a été une réussite car on sent une réelle maturité dans ses propos, ce qu'elle n'aurait sûrement pas eu à 20 ans.
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La jeune fille et Gainsbourg

Un livre doté d'une grande sensibilité, d'un regard rempli d'amour, et quel amour.

C'est un livre qui se lit très vite puisqu'il ne comporte que 140 pages environ, je me suis surprit à regretter d'être arrivé si vite à son terme.

De la poésie parfois, de l'amour d'un bout à l'autre, un récit plein d'humanité et de nostalgie, je me suis régalé.
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La jeune fille et Gainsbourg

Suite à un article qui déclencha une petite polémique sur un blog, je suis tombé aux hasard du net sur le livre de Constance Meyer décrivant son histoire avec Gainsbourg. Le soir même je n'hésitais pas et fonçais acheter le livre en question. Et je fis bien.



Le livre de Constance Meyer est un régal qui se lit très (trop !) vite.



Posant un regard tendre, pudique voire amusé près de 20 ans plus tard sur ce qui fut sa relation avec Gainsbourg, on découvre une très belle histoire d'amour, presque un conte de fée. Quand Constance l'évoque, on sent encore beaucoup d'amour, du genre qui peut transcender l'âge, sauf que contrairement à ce qu'on peut penser, l'auteure devient majeure à ce moment et assumait pleinement à l'époque comme aujourd'hui de sortir avec son idole, fruit d'un coup de foudre insensé pour un homme plus doux qu'on peut le croire, retranché derrière le Gainsbarre et ses multiples provocations.



D'ailleurs, pour reprendre la formule, "Quand Gainsbarre se bourre, Gainsbourg se barre".



Avec lui, le train de vie devient presque surréaliste. "C'est une autre époque" rappelle-t-elle à plusieurs reprises. En effet. Peux-t-on encore de nos jours inviter deux stars qui ne se connaissent pas et que l'une d'elle déclare éffrontément à l'autre "I want to fuck you" ? (Et il est de fait assez jouissif de voir côté coulisses la réaction de Constance et son échange avec Serge juste l'émission finie). Une époque où un Bukowski bourré venait sur le plateau d'Apostrophes avec sa bouteille de pinard pour ne dire pas grand chose et se barrer juste après ? Où Godard se moquait de la télé en direct quand Serge brûlait un billet de 500 francs d'un côté... et faire un gros chèque de 100 000 francs à Médecins sans frontières. Paradoxes d'un homme qui était bien plus généreux, subtil et talentueux qu'on le croit. Avec lui, c'est la classe, il fait découvrir à Constance de nombreux artistes qu'il adore comme Francis Bacon, David Bowie, Billie Holiday, Glenn Gould... Il devient un peu son pygmalion, comme souvent avec les femmes qu'il a aimé tout en lui laissant énormément de liberté, la protégeant face aux journalistes ou aux personnes trop curieuses.



Une autre époque où Serge investit un commissariat, pose avec les flics, goguenards, demande à tester les menottes et se fait raccompagner avec Constance par ces derniers dans le fourgon, le panier à salades, avec la sirène à toute berzingue. Où tous deux passent des soirées à discuter et cuisiner (et Serge cuisinait divinement bien d'ailleurs) à 3h du matin. Où Constance écrit des poèmes d'amour, des lettres qui servent à déclarer sa flamme, voire épancher un malentendu. Ce qui dévoile deux personnalités éprises communément d'Art, d'idéalisme et de liberté.



Et ça se lit d'une traite avec un bonheur sans faille et la ligne de flottaison bien au-dessus des nuages qu'on soit fan de Gainsbourg ou qu'on le découvre.
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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