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Citations de Corinne Jaquet (19)


L archéologique cantonale chaussait des bottes mais ne maniait pas le fouet, du moins pas en public. Elle ne portait pas de chapeau à bords larges et ne ressemblait pas à Indiana Jones.
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Sans cela, une cérémonie, une crémation, une veuve eplorée.... et deux meutres parfaits.
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Vue de Paris, Genève est une ville de province, et la notion du compromis helvétique amuse. C'est presque un déplacement exotique pour les journalistes (...) James de Coquet (...) relève la petitesse de notre République : "Cette singularité tient au fait que Genève, ville d'un prestige considérable et qui a d'authentiques lettres de noblesse, est, en fait, une ville de 185000 habitants où vit une société aussi compartimentée que la société hindoue, et divisée en castes qui sont imperméables l'une à l'autre. Genève d'où partent des motions qui font le tour du monde a, pour son compte, des préoccupations qui sont à l'échelle d'une ville de province. Ce qui donnait à ce procès un air particulier."
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Depuis le début de l'affaire, deux camps se sont formés dans l'opinion publique genevoise. Il y a ceux pour qui un geste meurtrier de la part d'un homme comme Jaccoud est quelque chose d'impensable. C'est le cas de tous les témoins que l'on dit « de moralité »et qui sont venus dire à la barre qu'ils ne pouvaient pas un instant envisager Jaccoud commettre un crime aussi sauvage.Et puis il y a ceux que ce geste bouleversant l'ordre établi rassurait. Qui pensaient que les puissants ne sont pas à l'abri d'une faiblesse humaine tout en se pensant intouchables et protégés par le système. Ceux-là ont assisté mois après mois avec un certain délice à la descente en enfer de l'ancien «  monarque » du parti radical, qui a partiellement emporté ses amis politiques dans la débâcle. Amis qui, pour la plupart, l'ont laissé tomber. Etait-ce la honte qui rejaillissait sur la Genève moralisatrice ou la vexation d'avoir tressé des couronnes pour un homme qui ne les méritait pas ?
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Depuis deux ans, j'ai lu absolument TOUT ce que j'ai pu trouver sur l'affaire. J'ai voulu écrire sans parti pris. Je n'y suis pas totalement parvenue et j'en suis consciente. Pierre Jaccoud ne m'a pas convaincue.
Je regretterai longtemps la fois où; jeune journaliste à "La Suisse" et préparant une série d'été sur les grands procès de l'histoire genevoise (...), j'ai été en communication téléphonique avec l'ancien bâtonnier à qui je n'ai pas eu l'audace de demander un rendez-vous.
Nous étions à l'été 1988. Mes feuilletons figuraient chaque matin en bonne place dans l'édition et on en parlait de plus en plus.
En empoignant le combiné du téléphone, je ne me doutais de rien. De sa vois profonde, il s'annonça sobrement ; je ne sais pas ce que j'ai répondu. Après un court silence, il a articulé lentement : "Nous sommes bien d'accord : vous n'avez pas l'intention de parler de mon affaire ? " Était-ce une menace ? J'ai balbutié que non, certainement pas. Il m'a souhaité une bonne journée et il a raccroché. La direction du journal a estimé avec moi qu'il valait mieux éviter les soucis et j'ai remis le dossier prévu sous la pile.
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Plus haute était la position, plus rude est la chute.
Jaccoud est seul.
Il l'est d'autant plus que la Suisse n'a jamais eu un goût prononcé pour ce qui brille. Peut-être même n'aimons-nous pas trop l'arrogance et le mépris. Ou les têtes qui dépassent... et Pierre Jaccoud était de ceux-là. Ça n'en fait pas un coupable, m as mais cela ne l'a pas aidé. On l'a accusé autant qu'on l'avait craint.
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Vendredi 4 février 1814. On a huit ou neuf degrés le matin. Un ami de Papa qui a parcouru les lignes françaises vers Brienne nous raconte que l'empereur est très fâché contre les Genevois. Il n'aime pas les insoumis. Nous lui plaisions lorsque nous nous révoltions et qu'il n'était qu'un jeune consul. Mais devenu empereur, il ne supporte plus notre caractère indépendant.
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Essayez d’être heureux, vous verrez les ennemis que l’on se fait !
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Les garçons ne sont jamais très doués pour les intrigues sentimentales.
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Quand on a la technique, elle revient naturellement…
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Pleure. Je suis placée pour savoir que ça fait du bien…
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C’est tout juste s’il ne m’a pas donné une petite caresse comme on le fait à un chien bien obéissant avant de le réexpédier à sa niche.
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Un enfant, c’était la sécurité, l’éternelle reconnaissance de Steve et de sa famille, le confort, la fortune.
Mais un enfant, c’était aussi la fin de la liberté, la gestion de sentiments inconnus, dont je n’avais pas envie, une forme de dépendance que je détestais par avance et surtout – surtout ! – un don de soi ou plutôt de mon corps que je n’étais pas prête à faire. Un enfant devait être le fruit d’un élan, d’un besoin et non l’expression d’un statut ou d’une convention sociale. Un enfant ne m’apporterait rien.
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"Les femmes ont tenu dans ce procès une place éminente", écrivait Jean-Noël Cuénod dans son ouvrage de 1999. Pourtant, les femmes, à la fin des années cinquante, sont encore considérées à Genève comme des citoyennes de second rang.
On les dit fragiles, on prétend leur épargner les soucis de la marche du monde, oubliant que ce monde, elles l'ont porté bout de bras il n'y a pas si longtemps quand le pays comptait sur elles en l'absence des hommes mobilisés.
Elles n'ont pas encore le droit d'ouvrir un compte en banque, tout juste de prendre un bail à leur nom, avec la caution d'un homme de leur entourage.
Certaines doivent même renoncer à leur fonction lorsqu'elles se marient. Yvette, en épousant André, a dl abandonner son emploi, ainsi que le prévoyait une clause dans son contrat de travail à la poste.
Elles ne sont pas nombreuses à décrocher des diplômes de hautes études ou à travailler à l'extérieur, et ce n'est pas forcément bien vu, sauf si c'est pour être assistante de leur mari, par exemple. Les indépendantes sont regardées d'un œil mauvais, on les appelle alors des "femmes de mauvaise vie." La sexualité hors mariage est encore tabou.
Dans le rôle qu'on leur attribue, elles ont quelques défis à relever, comme, en France, le célèbre prix de la Fée du Logis.
Moulinex ne les a pas encore libérées...
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Rien n’arrive par hasard.
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Les coïncidences sont des signes du destin.
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On n’a pas le droit de forcer une femme à avoir un enfant…
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Je commençais à comprendre pourquoi ma cousine avait tant de réussite dans son métier : elle savait écouter. Sans juger ni se moquer. Il eut été facile de me traiter de folle, de me soupçonner d’inventer. L’exagération est l’apanage des Américains, non ?
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On ne change pas de notaire comme on change de garagiste.
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