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Critiques de Dale Furutani (46)
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Menaces sur le Shogun

Bien que l'auteur indique que les romans de la trilogie peuvent être lus dans n'importe quel ordre, il me semble que l'ordre naturel est le meilleur .

A la fin du 3ème roman, il me manque quelques éclaircissements : pourquoi son seigneur n'a-t-il pas garder Kase près de lui lors de la dernière bataille et qu'est devenu son maître . J'ai bien peur que le 4ème roman , pour les explications , je vais devoir le faire moi-même...malheureusement.

Contrairement au 2nd roman, Dale Furutani a été moins manichéen, il y a un chef de tripot sympathique, un Shogun non rancunier, une actrice modeste.

Est ce un hasard car comme dans le village d'Astérix , l'histoire se termine autour d'un bon repas ou les participants chantent..



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La promesse du samouraï

L'avantage de Dale Furutani est qu'il n'est pas japonais.

Donc il peut se mettre à mon niveau ( inculte de la société japonaise du XVIIème siècle) en expliquant les base.

A la première lecture des trois tomes, j'ai adoré... il y 8 ans. Maintenant que je voulais écrire une critique positive sur le livre, j'ai dû le relire pour argumenter la critique car je l'avais lu trop et j'ai oublié ce que j'avais dévoré compulsivement....

La relecture j'ai encore adoré... Voilà pourquoi :

Dale Furutani donne une date importante pour le Japon 1603, il explique l'ordre des classes sociales, il parle des Samouraï en rupture de contrat, il évoque les mythes des monstres japonais ( qu'il est possible de retrouver les monstres du voyage de CHIHIRO), il nous fait découvrir le théâtre Nô.

Kaze, le samourai est le héro du roman : il a toutes les qualités : modeste, intelligent, fidèle,agile ,adroit, sculpteur, cultivé, et il a été facile de s'identifier.

Une question reste ouverte : lorsque le samouraï creuse des tombes, il utilise un sabre, comment fait-il?
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Vengeance au palais de Jade

Dans ce second volume, Matsuyama Kaze ( le héro) est en phase avec le volume précédent : Intelligent, cultivé, puissant, souple, modeste. Dale Furutani lui a donné quand même un défaut , le samouraï n'a aucune notion d'économie encore que ..... Comme pour le volume précédent, Dale Furutani donne des détails de la vie quotidienne de la vie Japonaise au XVIème siècle ainsi que quelques mots de l'univers des Samouraïs.

Juste un petit reproche : plusieurs fois, l'auteur indique que dans l'ordre social, les commerçants ( même riches ) sont pratiquement au plus bas de cette échelle.
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La trilogie de Matsuyama Kaze

Nous sommes au Japon, au début du XVII° siècle et de la dynastie des Tokugawa. Matsuyama Kaze est devenu un rônin après la mort de son seigneur, tué par des partisans du shogun Ieyasu Tokugawa. Alors qu'elle mourait dans ses bras, l'épouse de son maître lui a fait jurer de retrouver sa fille, prenant son honneur en gage. Depuis cette promesse, Kaze erre sur les routes japonaises afin de retrouver cette enfant et de la ramener auprès de la famille qui lui reste.

Naturellement, sa route n'est pas sans embûches. Il lui faut faire preuve de discrétion afin d'éviter de se faire repérer par ceux qui ont tué son seigneur et sa dame et enlevé leur fille. de plus, retrouver une enfant dans un pays qui se remet à peine des nombreux conflits ayant conduit au début du shogunat Tokugawa n'est pas une tâche aisée. de plus, sa mission se retrouve compliquée par les autres mystères qu'il rencontre sur son chemin et qu'il lui faut résoudre pour obtenir plus de renseignements sur le devenir de la fille de son maître.



Cette série policière en trois volumes – La Promesse du samouraï, Vengeance au palais de Jade et Menaces sur le shogun – nous fait découvrir le Japon du XVII° siècle avec ses traditions si particulières. Nous sommes au début de la dynastie des Tokugawa et son fondateur, Ieyasu Tokugawa, choisit de faire d'Edo sa capitale. le pays commence à peine à s'apaiser et les samouraïs ne sont plus très nombreux – beaucoup sont morts dans les guerres des années précédents. Dale Furutani ne lésine pas sur les détails et réussit à reconstituer pour nous le Japon de cette époque, qui est à un tournant de son histoire.

Le héros, Matsuyama Kaze, bien que rônin, n'a pas abandonné son code de l'honneur. C'est un personnage mystérieux et les informations à son sujet ne sont dévoilées qu'au compte-gouttes. Beaucoup de détails sur sa vie précédente reste relativement incertains. On sait qu'il était totalement dévoué à sa dame, peut-être plus qu'à son seigneur, et c'est la promesse qu'il lui a faite qui l'a empêché de se faire seppuku après la défaite et la mort de son seigneur.



La trilogie de Matsuyama Kaze plaira aux amateurs de romans policiers, à ceux de romans historiques ainsi qu'au fans du Japon et de son histoire. Un seul conseil : lancez-vous ! Vous ne le regretterez pas.
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La promesse du samouraï

Parfois on tombe sur un livre qui, sans être remarquable ni flamboyant, correspond pile-poil à nos goûts du moment et nous comble amplement. C'est ce qui m'est arrivé ici. Ok j'aime les histoires de samouraï. Et celle-ci est bien construite, comporte des intrigues bien imbriquées les unes dans les autres, met en scène des malfrats de toutes natures et évoque avec justesse les mœurs de l'époque. Les conditions de vie autant des paysans que de la noblesse et des fonctionnaires y sont bien dépeintes, les injustices flagrantes nous sautent aux yeux, de même que l'impitoyable système répressif en place pour que cette structure ne s'effondre pas.



Mais au-delà de son aspect historique instructif, c'est le personnage central, l'envoûtant samouraï ronin Matsuyama Kaze, qui donne toute la couleur et le piment au bouquin. Avec un économie de gestes, de moyens et de paroles il saisit les situations, les décode, élabore des stratégies et les exécute avec soin; ainsi va la voie du guerrier. L'écriture est simple, évocatrice, les dialogues sonnent toujours justes. Comme il s'agit du premier tome d'une trilogie je lirai certainement la suite puisque ce livre m'a ravi !
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La promesse du samouraï

Ce livre est une vrai découverte : le Japon est magnifiquement restitué, les mœurs et coutumes très bien décrites et cela permet de comprendre les pensées des personnages. Kaze Matsuyama est un vrai héros de légende avec sa part de mystère, son droiture et son sens de l'honneur guidant ses pas. En toile de fond, Kaze est à la recherche d'une fillette, qui a été vendu suite à la défaite du maitre de Kaze. Pourtant l'intrigue principale est autre : il s'agit d’arrêter une bande de brigands, guidée par un haut personnage de la région, mais lequel. Leurs actions détruisent peu à peu la région et les richesses du pays. L'action de Kaze vise à rétablir l'équilibre, ce qui est très caractéristique des coutumes japonaises à cette époque. C’est trés bien écrit, sans temps mort.
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Vengeance au palais de Jade

Pardonner n'est jamais facile mais le pardon à soi-même n'est-il pas le plus difficile ? C'est du moins à cette triste réalité qu'est confronté le samouraï Kaze dans ce deuxième épisode de la trilogie qui lui est consacrée. Car après avoir déjoué ruses et complots, s'être comporté en tous points selon le code du bushido, sauvé en quelque sorte la veuve et l'orphelin, une méprise monumentale viendra le hanter et provoquera chez lui une culpabilité dont on se demande encore si elle ne l'affectera pas éternellement.



Peut-être que j'accorde trop d'attention à cet aspect qui n'est qu'un bref passage dans ce livre, mais c'est vraiment ce qui m'a touché le plus. Le reste est très bon aussi, les intrigues bien ficelées, les personnages intéressants, les dialogues pleins de nuances et de deuxième degré. La quête du héros progresse, sa droiture et sa générosité ne se démentent pas, le contexte historique est toujours aussi captivant et bien rendu. Vivement le prochain et malheureusement dernier épisode.
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Menaces sur le Shogun

Ce tome clôt en beauté la trilogie consacrée à Matsuyama Kaze, un rônin qui suit la voie du bushido, chargé par la dame de son maître de retrouver sa fille enlevée par un traître. Dire que j'ai aimé cette série serait en-dessous de la vérité. D'accord ces livres n'atteignent pas la qualité, ou la renommée, des deux livres de Eiji Yoshikawa sur Musashi, mais il s'en approche dangereusement. Même que j'ai trouvé que Furutani donne à son personnage une profondeur que l'autre cache bien. Et les combats sont moins nombreux mais n'en prennent que plus de signification.



En dehors de cette comparaison, cette histoire, très condensée sur quelques mois de l'an 1603, dépeint une société japonaise complexe, où tout n'est pas noir ou blanc, les teintes de gris variant à l'infini. Kaze doit maintes fois retourner à la base des enseignements de de son sensei pour trouver la voie juste au travers de ses propres faiblesses; dans ce sens ce livre est riche d'enseignements qui transcendent le récit sans toutefois tomber dans le moralisme. La philosophie du héros est fascinante à observer, ses exploits raviraient les inconditionnels de l'action et le tout est une incursion à une époque et dans un lieu mythique. Que demander de plus?
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Vengeance au palais de Jade

Ce deuxième tome révèle un peu plus la quête et l'histoire de Kaze Matsumaya. A la recherche d'une fillette, il plonge dans les mœurs les plus glauques des maisons de plaisirs; c'est toujours aussi bien écrit, sans temps morts, avec beaucoup d'humour, dynamique, restituant très bien l'atmosphère et la vie japonaise. Kaze devra révéler la part d'ombre d'un marchand, auquel il sauve la vie lors d'une rixe. Les apparences sont trompeuses et son action permettra à de nombreuses personnes de retrouver une vie plus digne, voire heureuse. Un bon moment
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Vengeance au palais de Jade

Nous retrouvons Kaze, le héros de la trilogie furutanienne, sur la route du Tokaïdo, cette artère commerçante qui irrigue les plus importantes cités du Japon – nous sommes en 1604 - et conduit de Kyoto, l’antique capitale, à Edo, centre du pouvoir du nouveau Shogun, Tokugawa, avec ses cinquante trois relais merveilleusement dépeints par les maîtres de l’estampe, en faisant un diverticule vers Kamakura.

Kaze a un an de plus que lors de l’épisode précédent mais poursuit encore et toujours sa quête, retrouver la fille de sa Dame, morte entre ses bras de tortures et d’humiliation. En chemin justement, il entend des cris : un parti de brigands attaque un riche marchand et va submerger ses gardes pour s’emparer d’une précieuse cassette. Kaze s’interpose. Mais, chose impensable, son merveilleux katana se brise au contact de celui de son adversaire, très habile au combat. Néanmoins, Kaze tue l’assaillant et met en fuite ses sbires. Il doit se contenter de récupérer le sabre du mort, ce qui n’est pas dans la philosophie du bushido. Ensuite, il offre sa protection au marchand jusqu’à se demeure de Kamakura. Non sans se poser de nombreuses questions sur l’activité réelle de cet homme d’affaires dont le seul centre d’intérêt semble être sa profonde dévotion pour sa jeune épouse Yuchan.

Kaze est à la poursuite d’un groupe de personnages étranges : une grand-mère officiellement autorisée à assouvir une vengeance, suitée d’un domestique très maigre et d’un de ses petits-fils. C’est lui qui lui a remis un gâteau enveloppé d’un morceau de tissu portant la marque du clan de son ancien seigneur et Kaze veut absolument savoir si ce morceau d’étoffe peut le conduire à retrouver la petite fille. Il passe alors un marché avec l’intransigeante grand-mère qui elle, cherche à savoir ce qu’il est advenu d’un autre de ses petits-fils, brillant manieur de sabre, et qui a disparu lui aussi en tentant d’exécuter la vengeance familiale. Tout le monde se retrouve à Kamakura, chez le marchand Hishigawa, qui a bâti pour son épouse un palais de Jade au milieu d’une île. Cependant, l’arrivée de Kaze provoque bien des réactions.

Sur ce chemin initiatique, c’est le lecteur qui entrevoit le mystère de la tradition des arts martiaux japonais, la façon de forger un sabre katana, l’origine des ninjas, les préceptes du zen délivrés par les sensei, maîtres d’apprentissage des jeunes samouraïs, leurs principes de combat au plus près de la nature, leur code d’honneur. En fait, l’auteur nous fait entrer de plain pied dans une scène de Kurosawa. Vengeance au palais de Jade est la suite de La Promesse du samouraï, mais peut aussi se lire séparément….En tous cas, j’attends avec impatience le troisième volume pour savoir enfin où est cachée la petite fille ….Les dernières lignes du livre nous indiquent la direction d’Edo, future Tokyo ….


Lien : http://www.bigmammy.fr
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La promesse du samouraï

Japon, 1619. Un samouraï sans maître (un ronin) parcourt le pays à la recherche de la fille de sa dame (la femme de son maître), qui a été enlevée. Se jurant de tenir sa promesse, Matsuyama Kaze arrive au village de Suzuka où un meurtre vient d'être commis. Un homme a été retrouvé transpercé d'une flêche mais le magistrat qui s'occupe de l'enquête semble peu enclin à découvrir la vérité, quitte à punir un innocent. Notre samourai devra alors faire face aux rivalités politiques et user de son intelligence pour déjouer se sac de noeuds.



Amateur de thriller au suspens trépidant, passez votre chemin !

Il s'agit plutôt ici d'un polar historique réservé aux fans de japon médiéval ou aux amateurs de policier à énigmes et enquêtes de déduction.

Le contexte historique est en effet, très bien documenté et le lecteur découvrira une période charnière de l'histoire du Japon : celle de l'arrivée au pouvoir des Tokugawa, après la célèbre bataille victorieuse de Sekigahara et ses conséquences directes sur la population.

Des mots de japonais parsèment le texte et leur traduction est donnée à l'intérieur même du récit (pas de renvoi pénibles en fin de volume). Chaque chapitre est précédé d'un haiku.

Tout cela donne au lecteur une immersion totale dans un contexte très dépaysant et à priori peu connu.

Le personnage du samouraï est bien développé et son esprit de déduction, mis en avant.

Nous irons à la découverte des arts, du théâtre Nô, de la littérature, du bushido, des esprits et des démons.

Bref, ce roman est un très bon condensé de la culture japonaise du 17ème siècle.

Pourtant il manque le petit truc qui nous donnerait envie de dévorer à toute allure les tomes suivants.

Le rythme est lent, l'intrigue agréable mais sans grande surprise. A découvrir, tout de même !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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La promesse du samouraï

Dans la peau d'un Rônin.

Doublé d'une convaincante plongée dans la plus emblématique période du Japon féodal.



1600. La bataille de Sekigahari a permis l'avènement d'un nouveau shôgun, Tokugawa, au détriment de Nobunaga et Hideyoshi.

Matsuyama Kaze était dans le mauvais camp, et il a tout perdu. Plus de famille, plus de maître.

Depuis, il ère dans ce Japon transformé, celui d'Edo (Tokyo), nouvelle capitale.



Traqué, il a un but: sauver la fille de son maître.

Sur sa route, un imprévu. Un homme abattu d'une flèche sur le chemin de Suzaka, obscur territoire de l'empire.

Dirigé par de non moins obscurs seigneur et magistrat.



Une flèche un peu spéciale pour celui qui s'y intéresse, pas l'œuvre de brigands. Matsuyama va mener l'enquête...



Furutani nous transporte dans ce Japon qui m'a fasciné.

Les multiples descriptions, les mœurs, les codes sociaux, les croyances,... beau travail.



L'intrigue n'est pas en reste, même si on ne peut pas la qualifier d'exceptionnelle.

J'ai adoré être dans la peau de ce samouraï déchu, quelques lacunes donc, mais pas méchantes.

(plus d'avis sur PP)
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Menaces sur le Shogun





Matsuyama Kaze arrive au bout de sa quête. Il a enfin retrouver la trace de la fille de son ancien maître. Elle est à Edo et a été placée dans une maison de prostitution. mais il ne sera pas si simple de la libérer car Edo est aussi la ville où réside tous les ennemis du ronin et il ne pourra les éviter car il sera rapidement accusé de tentative de meurtre sur le shogun. Il devra rétablir son honneur et sauver la jeune fille. l'enjeu est de taille sera-t-il à la hauteur? Je vous laisse le plaisir de le découvrir. Mais j'ai été heureux de retrouver ce personnage si particulier et attachant et de le suivre dans ses aventures. le livre se lit facilement et les pages se tournent toutes seules. Vous passerez un agréable moment.
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Menaces sur le Shogun

Comme à chaque fois que je tourne la dernière page d’un livre qui m’a captivée, je me sens tout à coup vide et inutile. Voici donc la fin de la trilogie du samouraï qui m’a transportée en 1603 dans ce Japon médiéval des clans, des luttes pour le pouvoir suprême – le shogunat – après la récente victoire de Tokugawa Ieyazu, un homme à la bedaine proéminente, mais aux qualités de stratège et de rouerie non moins développées, qui assoit sa dynastie pour deux cent cinquante ans, jusqu’à l’Ere Meiji..

Matsuyama Kaze se rend à Edo, la toute nouvelle capitale en perpétuelle croissance, pour retrouver enfin une petite fille de dix ans, la fille de son seigneur vaincu et de sa Dame à laquelle il a promis, sur l’honneur, de la retrouver et de s’occuper d’elle. Lors d’une inspection des remparts avec ses architectes, le nouveau Shogun est visé par un attentat. De très loin, un homme lui a tiré un coup de mousquet, tuant tout près de lui un des ses plus fidèles vassaux, le seigneur Nakamura. On recherche de par la ville l’assassin, sa tête est mise à prix pour une somme considérable. Okubo - un daimyo que Kaze connaît bien pour l’avoir estropié en un combat au sabre de bois et qui le hait – suggère très vite que le coupable pourrait être Matsuyama Kaze.

Toute la soldatesque ainsi qu’un groupe de ninjas se met à sa recherche à travers les ruelles, les toits, les rivières d’Edo. Cette poursuite n’arrange pas Kaze dans la recherche de la petite fille recluse dans une maison de plaisirs spécialisée dans la fourniture de jeunes enfants.

Kaze a plus d’un tour dans son sac. Dans ce dernier épisode, il déploie des talents inattendus, découvre le kabuki, pratique le théâtre nô et finit en un combat épique contre un adversaire doté d’un superbe daito, sabre dont la lame est deux fois plus longue que « Coupe Mouche », le katana de notre jeune héros.

Mission accomplie, Kaze pourra aller récupérer auprès du temple funéraire de sa Dame son wakizashi, le sabre court, gardien de son honneur de samouraï. Cependant, il a encore de nombreux ennemis ayant juré sa perte. La trilogie aura-elle une suite ?


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La promesse du samouraï

Voici le premier épisode d'une trilogie qui nous transporte instantanément dans le Japon des premières années du XVIIème siècle.



Le pouvoir vient de changer de mains. De nombreux et fiers soldats de métier, des samouraï sans emploi ont été jetés sur les chemins, ils appartenaient à l’un des clans vaincus, sans maîtres, ils sont désormais des rônins. Certains s’enrôlent auprès d’autres seigneurs de la guerre, certains changent de métier et deviennent marchands, une caste très dépréciée pourtant. Il en est qui suivent leur chemin, en particulier lorsqu’ils poursuivent un objectif compatible avec les principes du bushido, leur code d'honneur ancestral.



Tel est le cas du héros : trente et un ans, bien bâti, il ne se rase pas le devant de la tête mais a réuni ses longs cheveux en un chignon ramassé derrière la tête. Il ne porte curieusement qu’un seul sabre, un katana. Il se nomme Matsuyama Kaze, ce qui signifie « Vent de la montagne couverte de Pins ». Le fait qu’il porte deux noms signifie qu’il vient d’une noble famille. Il va par le chemin, à pied. Il se sent proche de la nature. Nous apprendrons plus tard qu’il fut marié, fut père de deux enfants, mais qu’alors qu’il guerroyait pour le compte de son seigneur, son propre château fut attaqué et investi. Pour ne pas subir l’intolérable humiliation d’être soumise en esclavage, son épouse a réagi en samouraï : elle a elle-même égorgé ses enfants puis s’est faite seppuku. Kaze n’a pas pu éviter la chute de son seigneur. Il a cependant fait une promesse à la veuve de celui-ci : retrouver sa fille de sept ans, qui a vraisemblablement été vendue. En gage, la Dame a conservé son sabre court. Et puis, elle est morte dans ses bras, d'une façon que nous découvrirons dans le deuxième épisode.



Kaze parcourt le Japon depuis déjà deux années au moment où nous le trouvons au milieu d’un carrefour de cinq routes. Un cadavre de samouraÏ y a été déposé, transpercé d’une flèche de très belle facture. On soupçonne fortement les brigands qui rançonnent la population depuis deux ans ….Le seigneur du lieu va demander à son magistrat, au chef du village et à Kaze de trouver l’assassin. Qui a tué ? Pourquoi ? Kaze interrompt sa quête pour résoudre cette énigme. Il ne manque pas non plus d’interroger les uns et les autres sur la présence d’une fillette de neuf ans. Mais personne n’en a entendu parler. Jusqu’à ce que Kazé reçoive, des mains d’un très jeune homme auquel il vient de rendre un grand service, un petit gâteau sec enveloppé dans un morceau de tissu. Il avait oublié ce présent dans la manche de son kimono. Quand il le déplie, il constate avec surprise que le tissu reproduit l’emblème de la famille de sa défunte Dame. Il lui faut donc repartir à la rencontre du jeune homme et de sa terrible grand-mère.



Pour moi qui ai une passion pour les estampes japonaises, ce livre est un véritable délice. J’ai l’impression d’entrer dans une de ces merveilleuses scènes de genre d’Hokusaï ou plutôt d’Hiroshige. Les pins, le chemin boueux, la montagne, la pluie drue, la chaleur ….tout concourt à laisser entrapercevoir la façon de penser traditionnelle japonaise, si étrangère à nos valeurs, encore que, si on y prête une plus grande attention ….Bien écrit, bien traduit, des combats précis et spectaculaires, en fait une classique manga à l’occidentale. A déguster par petites goulées.
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Menaces sur le Shogun

Après avoir avalé le second volume de cette trilogie, Vengeance au palais de Jade il y a près de 10 jours, j'ai poursuivi cette trilogie en lisant le dernier volume, Menaces sur le shogun.



C'est excellent et franchement dépaysant. Certes, ce n'est pas de la grande littérature (et alors…?!) mais les enquêtes fonctionnent fort bien avec une foultitude de rebondissements. Que demander de plus…? Des intrigues bien tournées même si notre rônin (samouraï sans attaches), Matsuyama Kase, semble souvent proche de superman par l'étendue de ses prouesses physiques…!
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La promesse du samouraï

Bien entendu, lire les trois volumes dans l'ordre chronologique est nettement plus logique mais pas de soucis si vous les abordez comme moi en mode décousu. Chaque volume reste autonome avec ses histoires et investigations malgré un fil directeur qui conduit le héros jusqu'à la fin du dernier opus.



Ce que je mémorise à l'issue de ces lectures est cette époque franchement troublée du Japon, bien rendue par des descriptions précises des comportements, des mentalités, le poids sans limite du pouvoir militaro-politique, etc. Et, essentiellement, l'enseignement et le formation du samouraï distillé par petites touches par l'auteur, Dale Fututani.



Certes, chacun retiendra ce qu'il souhaite mais, en cette période étonnante où la recherche de la vérité et le sens de l'honneur sont des vertus ringardes. Un regard distancé sur la quête de Matsuyama Kase, sur son indéfectible fidélité à la parole donnée, son engagement sans compromis a un côté franchement anachronique, voir même rafraichissant. Et on se met à chercher qui pourrait aujourd'hui l'égaler…!



Bref, si vous avez envie de passer quelques soirées animées dans le Japon féodal, voici une bonne série d'intrigues et d'enquêtes menées sabre en main par notre samouraï détective, souvent au péril de sa vie.


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La promesse du samouraï

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. Si le personnage de Kaze est assez "classique" pour ce genre de roman, l'intrigue est quant à elle bien différente. Loin des aventures grandioses de samouraïs qui changent la face du Japon, ce roman nous conte l'histoire d'un Robin qui mène l'enquête au sujet du simple meurtre d'un commerçant. L'intrigue est bien ficelée et le personnage attachant. Je vais poursuivre avec le prochain tome !
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La promesse du samouraï

🇯 1er tome de la trilogie de Matsuyama Kaze : La promesse du samouraï . Une immersion dans le Japon du 17e siècle où nous suivons le samouraï Matsuyama Kaze, ronin car sans maître, il est sur les routes depuis 2 ans à la recherche de la fillette de sa défunte maîtresse. Ce 1er tome nous conte son arrivée dans un petit village au moment où un paysan découvre un cadavre au carrefour des routes, une flèche plantée dans le dos. Le paysan qui l’a trouvé et accusé à tort de l’avoir tué et notre samouraï va donc mener l’enquête.. c’est subtil et doux entre traditions et quotidien des différentes classes sociales. L’œil aiguisé de notre héros, son oreille attentive va l’amener à trouver les détails et les preuves qui nous ont échappé à nous lecteur! J’ai adoré l’écriture fluide de l’auteur et bien dosé entre apprentissage des coutumes et vocabulaire à notre portée. Ce 1er roman nous laisse donc sur une incroyable envie de continuer la trilogie!
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La promesse du samouraï

Étonnant. Je me suis lancé dans cette lecture comme si je me lançais dans un film du dimanche soir (c’est à dire sans rien attendre de vraiment sensationnel, mais en sachant que j’allais passer un bon moment)… Eh bien c’est exactement ce qui s’est passé. On sent que l’auteur a fait les recherches historiques et culturelles suffisantes pour proposer une histoire crédible.

Dale Furutani est pour le Japon ce que Christian Jacq est pour l’Egypte : un romancier au style modeste qui parvient malgré tout à nous faire voyager confortablement dans le passé et dans une autre culture. Lecture agréable qui me donne envie de poursuivre avec le second tome. But atteint !
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