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Critiques de Dan Slott (212)
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Les Patients d'Arkham

À Gotham City, il ne fait pas bon plaider la folie pour s’éviter la prison. Cela, Warren White, alias le Grand Requin blanc de la finance, va l’apprendre à ses dépens. Confronté à Jane Doe, Poison Ivy, Killer Croc, Double-Face et autres gros poissons de la folie, sa fortune et ses belles paroles ne pèsent plus bien lourd.



Avant de prendre en main sur le long terme la destinée de Spider-Man, Dan Slott s’est attaqué à une mini-série particulièrement retorse : Les Patients d’Arkham (Arkham Asylum : Living Hell) en collaboration avec le dessinateur Ryan Sook : voici donc une vision d’horreur mais coutumière entre les murs du fameux asile d’Arkham qui constitue un des tomes de la collection DC Némésis de chez Urban Comics.

Dès le départ, Dan Slott multiplie les intrigues en cercles concentriques autour du protagoniste principal, Warren White. Celui-ci est aussi sain d’esprit que le lecteur, mais à l’image de Batman dans l’Arkham Asylum de Grant Morrison, il va démontrer contre son gré que l’asile d’Arkham peut rendre « fou » n’importe qui. Au fur et à mesure, il côtoie des petites frappes et des dingues de toutes sortes ; les plus célèbres super-vilains de Gotham City en sont réduits à la portion congrue et c’est tout aussi bien : faire du Joker, de Double-Face, d’Edward Nygma et de l’Épouvantail des guests stars n’intervenant qu’en ultime recours permet de se focaliser sur des criminels plus secondaires mais pourtant tout aussi intéressants à appréhender. Ainsi, nous découvrons une Jane Doe particulièrement retorse malgré ses difficultés à mener une vie criminelle de bonne tenue, une Poison Ivy vraiment… captivante vu combien sa proximité avec les végétaux l’entretient de belle façon, ainsi qu’un Humpty Dumpty étonnant en doux dingue sans grande volonté mais au rôle pourtant capital. Pendant ce temps, le Requin blanc rôde dans les murs d’Arkham en attendant de choper la bonne opportunité et de faire surface définitivement ; de surcroît, l’aspect surnaturel n’est pas négligé avec quelques démons qui hantent les sous-sols de l’asile pénitencier. Quel programme dirait-on !

Si l’introduction régulière de démons dans le monde de Gotham (comme par exemple dans les aventures de Batman par David Finch) ne m’est pas très agréable, le reste est ici plutôt plaisant car nous découvrons un aspect fondamental mais souvent annexe de la métropole de la Chauve-souris masquée. Dan Slott fait preuve d’inventivité pour ne pas raconter une histoire trop déjà vue, mais qui plaira pour autant aux fans de la première heure. Si les dessins de Ryan Sook sont un peu étranges à première vue, cela est sûrement dû à l’ambiance particulière d’Arkham qu’il a voulu retranscrire ; le passage à la vie de Humpty Dumpty rassure sur ses qualités de dessinateur car il sait changer soudainement d’ambiance graphique pour coller au récit.



Avec Les Patients d’Arkham, nous faisons une plongée toute neuve dans les murs de l’asile pénitencier de Gotham. L’aspect historique du lieu est gommé au profit des déboires d’un arnaqueur au pays des dingues de toutes sortes ; de ce point de vue-là, c’est réussi et divertissant.



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Spider-Man (v3) n°2 : Spider-Island (2/4)

Avec ce deuxième numéro de Spider-Man, au moment d’une énième remise à zéro des revues Panini, nous nous retrouvons au beau milieu de l’arc Spider-Island tout en continuant de suivre l’Avenging Spider-Man (en décalage de quelques mois).



Comme le dévoile la couverture, nous avons le loisir de suivre une belle association entre Spider-Man et de Rulk. Ce dernier perd facilement de son intérêt premier à être du côté des « gentils », mais l’associer ainsi avec le célèbre tisseur compense ce malheureux état de fait. Bref, ce passage m’a plu ; Zeb Wells gère bien son affaire avec ce remake de Spider-Man Team Up, car Spider-Man ne cesse d’accueillir certains Avengers dans ses aventures en solo. Cette association toute de rouge vêtue fonctionne très bien entre malice et force pure.

Concernant l’arc Spider-Island, même s’il ne m’a pas enthousiasmé de masse, nous sommes dans la partie la plus agréable : la situation dégénère, personne ne sait encore comment réagir et nous faisons des découvertes intéressantes. Sans les tie-ins juste à côté, il y a plein d’ingrédients de l’histoire qui passent à la trappe et nous y perdons une bonne part de l’intérêt de ce récit vraiment particulier à suivre. Dan Slott fait sûrement ce qu’il peut pour maintenir tout cela à flot.



Bref, ce numéro deux se laisse lire sans déplaisir mais pêche encore par de nombreux points sans compter les choix litigieux de la part de Panini Comics…



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Spider-Man : Spider-Island

Sur un coup de tête et une belle opportunité, j’ai craqué pour ce Marvel Monster de chez Panini réunissant plusieurs tie-ins (récits dérivés) de la saga Spider-Island éponyme.



En effet, ne vous attendez pas à découvrir dans ces quelques centaines de pages l’histoire principale de cet arc (il faut fouiller dans les revues Spider-Man et Spider-Man Universe pour cela). Non, ici nous retrouvons des personnages bien (trop même souvent) secondaires par rapport aux aventures du fameux Tisseur. Mais bon, qu’à cela ne tienne, ce sont des histoires dérivées de cette fameuse histoire de Spider-Island alors je m’y suis lancée ! Evidemment comme dans tout recueil de tie-ins comme celui-là, il y a du bon, du moyen et du très mauvais (s’il y avait eu du très bon, il aurait été publié dans une revue, voyons !…).

Avec certaines histoires, on se demande quand même, il faut bien le dire, dans quel but elles ont été vraiment écrites, à part pour occuper des auteurs. Heureusement que le récit sur La Cape et l’Épée est très profond, que celui sur le Maître du Kung-Fu est utile pour l’histoire principale et que celui sur le Chacal est au moins distrayant, car sinon le reste fait parfois pâlir d’ennui, tant au niveau des rebondissements scénaristiques quasi inexistants que de l’originalité graphique totalement absente. Le découpage en de toutes petites mini-séries est ridicule et l’incorporation uniquement commerciale du Punisher est aberrante. Spider-Girl et Spider-Woman (malgré leurs noms assommants) s’en sortent avec les honneurs, notamment cette dernière dans un combat très intéressant contre la Chose.



Bref, peu de cohérence de style, peu d’utilité scénaristique, l’ensemble est vraiment moyen, donc note moyenne ! Panini n’arrange pas les choses avec ce format mi-Select mi-Deluxe : la faible qualité et l’absence de bonus du Select pour le prix élevé du Deluxe, cherchez l’erreur ! Ça m’apprendra à céder devant une aussi magnifique couverture…



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Superior Spider-Man, tome 1 : Mon premier e..

Après les événements d'Amazing Spider-Man #700, le Docteur Octopus s'est retrouvé dans le corps de Peter Parker et inversement. Sauf que le jeune Peter s'est retrouvé dans le corps agonisant de son ennemi de toujours.



Bien que mauvais par le passé, Octopus veut perpétuer le travail de Peter Parker dans le rôle du justicier de New-York. Mais à sa façon. Il façonne de nouveaux gadgets s'ajoutant au pouvoir du super héros. Il devient alors un Superior Spider-Man. Quand à Peter Parker? Il n'est pas vraiment mort. Une partie de sa conscience subsiste dans son ancien corps bien qu'il n'en soit plus maître.



On retrouve donc ici les 5 premiers numéros de Superior Spider-Man regroupés dans un recueil VF édité bien évidemment par Panini comics et qui sert de fer de lance à leur nouvelle collection : Marvel Now. Si vous n’avez pas lu les précédents Spider-man, ce tome est un parfait point d’entrée. Comprenez par là que vous pouvez le lire sans être obligé de connaitre toute l’histoire du personnage. On retrouve d’ailleurs un petit résumé en début de volume, qui permet au néophytes de rapidement se situer.



Malgré un grand bouleversement, l'action, l'humour et le divertissement sont toujours au rendez-vous.



En bonus on retrouve les couvertures des numéros 1 à 5 US et des pages regroupant les couvertures des 700 précédents numéros d'Amazing Spider Man.

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Spider-Man (v3) n°3 : Spider-Island (4/4)

Je clôture ma découverte de fond de l’arc Spider-Island par ce troisième numéro du « nouveau » magazine estampillé Spider-Man, bizarrement titré « Spider-Island (4/4). En effet, un ¾ s’est intercalé avec ces numéros, puisqu’il nous faudrait, pour être complétiste, nous pencher sur le Spider-Man Universe n°3… merci Panini, ça fait vraiment magnifique dans une bibliothèque (ironie quand tu nous tiens …) !

Pour revenir au contenu, la fin de Spider-Island se laisse lire sans déplaisir. Nous pardonnerons pour cette fois encore les facilités scénaristiques, notamment au niveau scientifique, mais en même temps il faut bien aider les « gentils » sinon ils ne gagneraient jamais. J’ai trouvé cette résolution simple, mais efficace, un peu (beaucoup !) à l’image de l’ensemble de cet arc d’ailleurs.

Du point de vue d’Avenging Spider-Man qui passe (enfin ?) au second plan, nous retrouvons une énième association : après celle avec Rulk, voici venu le temps pour Spider-Man de s’associer temporairement à Œil-de-Faucon. Au moins, désormais, c’est établi, l’Avenging Spider-Man est un véritable Spider-Man Team Up à l’ancienne ! Pour autant, rien de très réjouissant car la dynamique entre les deux personnages n’est clairement pas motivante, en tout cas pour moi. Le résultat est franchement fade et sans intérêt.



Encore une revue Panini bancale, il faut bien le dire, ou alors c’est moi qui ne correspond plus du tout au public ciblé par ce genre d’opus. Sûrement un peu les deux…



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Spider-Man (v3) n°1 : Spider-Island (1/4)

Je suis de retour sur une revue classique de chez Panini Comics avec un héros Marvel des plus connus : Spider-Man. Suite à la lecture du gros volume sur Spider-Island, j’ai voulu découvrir l’histoire principale de cet arc supposé important de l’année 2011.



Le contenu est évidemment tout acquis au petit Peter Parker : un bon premier épisode d’Avenging Spider-Man, trois épisodes intéressants autour du début de l’arc Spider-Island qui fait le cœur de la revue et un épisode court complètement inutile intitulé Spider-Man : Embauché, où le consternant côtoie notre incompréhension.

Ce dernier exemple condense en lui-même les gros problèmes concernant l’édition illustrés dans ce numéro 1 du nouveau périodique sur le héros arachnéen. Car ici, préparez-vous à trouver des épisodes qui se suivent n’importe comment puisqu’Avenging Spider-Man se lit avant, mais raconte des événements postérieurs à Spider-Island. Vous trouverez aussi des éditoriaux de début et de fin toujours aussi fades (merci Christian Grasse…) et qui ont le malheur, tantôt de ne servir à rien, tantôt de dévoiler des spoilers plus ou moins. Bref, la routine pour Panini, dirait-on ! Enfin, franchement, quel intérêt de publier ce « Spider-Man : Embauché » ? C’est un mini-épisode destiné à montrer aux jeunes New-Yorkais comment trouver un emploi dans leur ville ! Quel intérêt pour nous autres Français ? Ce n’est même pas du chauvinisme, mais du bon sens !

Bon pour le reste, étant peu connaisseur des aventures de Spider-Man, je ne vais pas juger trop vite Dan Slott et Zeb Wells. En revanche, je peux le dire tout de suite : autant j’adhère aux idées et aux styles de Joe Madureira et de Stefano Caselli, autant tout ce qui touche à Humberto Ramos me passe au-dessus ! C’est bancal, parfois tirant sur le manga, parfois sur on-ne-sait-quoi, bref je préfèrerais autant l’éviter.



Bref, encore une déception éditoriale pour moi : Panini renouvelle ces énièmes relaunchs personnels (même si cela pourrait presque, notez le « presque », se justifier pour Spider-Man avec un event et une série qui débute) pour nous concocter une revue franchement bancale alors que la saga Spider-Island mérite bien mieux vu sa qualité scénaristique et graphique ! Heureusement qu’elle est là pour nous faire lire ce numéro 1 ! Et heureusement que je ne suis pas un lecteur assidu de Panini… et heureusement que j’ai choppé ce numéro en occasion…



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Spider-Man, tome 10 : Spider-Verse

Dingo, ce récit complet Spider-man.



Faut imaginer un nombre infini d’univers parallèles chacun avec un spider différent (le Spider-Verse), et une espèce de famille de mangeurs de spidey qui les chasse partout où elle les trouve.

Dan Slott et Olivier Coipel s’en sont donné à cœur joie pour créer des variations de spidey : un spider-Noir issu d’un roman de Raymond Chandler, un spidey cow boy, un spidey cosmique, une Spider Gwen Stacy et même un spidey Porky Pig. Il y en a un nombre incroyable, une vraie fourmilière d’araignées.

Évidemment notre Peter Parker national (comment, il est pas français ?) va être amené à prendre la tête de la cohorte comme Xénophon à la tête des Dix Mille. Ce n’est pas gagné car un autre Spider plus vicieux, un Parker dont la personnalité a été remplacée par un Doc Octopus, compte bien diriger à sa manière et pour son propre intérêt.



C’est fendard. Je l’ai lu d’une traite.

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Superior Spider-Man, tome 2

Le premier tome démarrait déjà bien, mais alors celui-là est vraiment incroyable. Comment en si peu de temps, Spider-man peut devenir totalement différent et surtout si intéressant ? L’auteur Dan Slott parvient en seulement quelques numéros, à renouveler la vision que l’on se faisait de Spider-Man.



On prends beaucoup de plaisir à voir évoluer Octopus dans le costume de Spider-man, alors qu’à l’intérieur, Peter Parker, toujours coincé dans un coin, commence à avoir peu à peu un peu plu d’impact sur son corps. D’ailleurs, un combat sans égal à lieu à l’intérieur du corps partagé par Peter et Octo.



Du coté des dessins et de l’encrage, on alterne les dessinateurs et coloristes sans trop de soucis. Tout est bien rhytmé et les actions se suivent parfaitement sans aucune difficulté. Comme souvent avec Spider-Man, on se retrouve avec un personnage riche et bien construit même si je pense que dans le volume 3 on va sans doute revenir à du plus classique car je verrais bien Peter Parker récupérer son corps..
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Superior Spider-Man, tome 3

Dan Slott continue son énorme travail avec ce Spider-Man supérieur. Il passe un cap dans ce que s’autorise à faire le tisseur, allant à l’encontre même des règles que s’imposait Peter Parker. Contrairement aux autres super-héros qui ne changent jamais vraiment, ici nous avons un nouveau Spider-Man et c’est vraiment très agréable à lire.



On ne s’ennuie pas une seule seconde tant les intrigues s’enchainent tout au long des 6 chapitres que constituent ce troisième tome. Je suppose que le vrai Spider-Man ne devrait plus trop tarder à revenir pour des histoires plus classiques, mais en attendant on profites pleinement des aventures peu communes du Spider-Man supérieur.
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Challenge Pavés



Après un très bon premier tome (malgré la découpe et les dessins inégaux) j’avais hate de lire les conséquences de ce fameux cross-over. Je vous rappelle que le cross-over se termine dans le premier tome, mais les conséquences (qui font le lien entre le cross-over et les futures séries de Marvel) se trouvent dans ce deuxième volume.



Ce deuxième et dernier tome donc, se compose ainsi :



- les épisodes AVX VS 1-6



- Avengers vs. X-Men Infinite 1, 6, 10



- AVX : Consequences 1-5



La première moitié du tome contient les 6 chapitres des Versus qui nous détaillent les combat survolés dans le premier tome de AVX. Déjà, premier point noir. La série AVX ne tombait pas dans le détail des combats simpliste et idiots avec un humour qui n’a pas sa place ici. De plus lire les combats une fois qu’on a fini l’histoire, personnellement je n’en vois pas l’interêt. Et pire que tout, c’est mal écrit, les dessins sont infâmes, et les combats sont agrémentes de cases de type : « Le saviez vous ? » nous expliquant un détail stupide et ridicule d’un super-héros.



Vient ensuite les chapitres 1, 6 et 10 nommés Infinites. Ici pas de combats mais des scènes que l’on a déjà vu dans le premier tome, sauf qu’ici on rentre un peu plus dans les détails. Cela apporte un petit plus certes, mais en ce cas, pourquoi ne pas l’avoir intégrer dans le premier tome ? Là, une fois de plus on à déjà fini l’histoire. Revenir dessus n’apporte vraiment rien, mis à part pour meubler un deuxième volume qui jusque-là n’est ni palpitant, ni indispensable.



Par bonheur, il reste le dernier tiers du volume, qui contient les 5 chapitres de AVX : Conséquences. Ici tout va bien, on reprends les personnages quelques jours/semaines après la fin des événement du cross-over. On suit donc ce que chacun devient et les prises de décisions, et les futures intrigues qui vont se dessiner dans les prochaines séries.



Pas indispensable mais quand même bien intéressant, et très utile surtout si vous souhaitez lire les séries de chez « Marvel Now ! » comme « All new X-men », « Avengers » ou « Uncanny Avengers »



J’ai été conquis par ce cross-over, mais j’aurais vraiment aimé que l’éditeur n’essaie pas de nous arnaquer en proposant un deuxième tome au deux-tiers vide. Il aurait été plus sympa (et moins couteux, donc moins rentable pour eux) de sortir un premier tome avec le cross-over complet, plus la série conséquence suivi d’un deuxième tome avec les chapitres VS et les chapitres Infinites.

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Spider-Man 2099 : Spider-verse

L’événement Spider-Verse se poursuit dans ce nouveau numéro, et on retrouve toujours Dan Slott au scénario. Ce qu’il fait depuis un bon moment déjà continue ici de la plus belle des manières car il sait redonner a Spider-Man toutes ses lettres de noblesses.



Pour ce qui est des séries alternatives, il y a du bon et du moins bon, mais globalement on a beaucoup d’histoires de qualités, comme celle sur Spider-Woman par exemple.



Le Spider-Verse poursuit son bonhomme de chemin, et on prends toujours autant de plaisir lors de nos lectures.
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Fantastic Four, tome 8 : The Bride of Doom

Défauts de personnalité

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Ce tome fait suite à Fantastic Four, tome 7 : The forer gate (épisodes 25 à 30) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 31 à 35, initialement parus en 2021, écrits par Dan Slott. Les épisodes 31 à 34 ont été dessinés et encrés par R.B. Silva, avec l'aide de Luc Maresca pour le numéro 33, et une mise en couleurs de Jesus Aburtov. L'épisode 35 a été dessiné par John Romita junior, encré par JP Mayer, avec l'aide de Scott Hanna, Cam Smith, Rafael Fonteriz et Mark Morales. Sa mise en couleurs a été assurée par Marte Gracia. L'histoire supplémentaire des origines de l'équipe a été écrite par Mark Waid et dessinée par Paul Renaud qui en a également réalisé la mise en couleurs. Les couvertures ont été réalisées par Mark Brooks. Le tome contient également les couvertures alternatives réalisées par Carlos Pacheco (*2), Jack Kirby (*2), Skottie Young, Valerio Schiti, Ron Lim, Rob Liefeld, Dike Ruan, Peach Momoko, Nick Bradshaw, Javier Rodriguez, John Romita junior, Elizabeth Torque, Betsy Cola, Paul Renaud.



Reed Richards propose une sortie à Ben Grimm, afin qu'ils puissent disposer d'un peu de temps pour parler entre eux. Ils revêtent tous les deux une combinaison intégrale avec casque car il ne s'agit pas d'une partie de pêche, mais d'une virée dans l'espace-pensée, accessible grâce à la porte d'éternité. Dans sa chambre, Nicki, jeune fille Skrull, se réveille dans son lit et regarde Jo-Vell, le garçon Kree, en train de dormir. Elle se rend à la cuisine pour prendre son petit-déjeuner : Alicia Masters, sa mère d'adoption, s'y trouve déjà et elle propose à Nicki de lui apprendre les rudiments de la sculpture, ce qui la fait beaucoup rire. Elle explique qu'en tant que métamorphe elle maîtrise déjà cette compétence, et que ça fait longtemps qu'elle a pris Alicia comme modèle. Dans l'espace-pensée, Reed est aux anges : il voit des concepts se matérialiser sous yeux, et il les comprend sans aucune difficulté. Malheureusement, les pensées de Ben prennent également forme et il s'agit de deux gros monstres agressifs.



Après cette expédition, Johnny Storm teste un nouvel appareil de communication en appelant Crystal Amaquelin. Il évoque le fait qu'il sorte ce soir avec Ben, chacun accompagné par une dame. Il en vient à lui parler de Sky, son âme sœur, une femme ayant vécu dans une race cachée. Crystal ironise bien sûr, car il a également entretenu une relation avec elle issue aussi d'une société cachée. Luna Maximoff, la fille de Crystal intervient, et indique à Johnny qu'il va finir par faire le mauvais choix, et tout faire capoter. Il reste interdit puis se rend à l'exposition qui se tient à l'ambassade de Latvérie à New York. Le suzerain est représenté par Zora Vukovic, la superhéroïne Victorious. Il pénètre à l'intérieur au bras de Sky : l'accueil de Vukovic manque de cordialité et elle demande à Ben Grimm de déplacer les statues réalisées par Alicia Masters, également présente, dans une pièce adjacente. La situation prend une vilaine tournure quand une deuxième Sky entre dans la pièce, et qu'il s'avère que celle au bras de Johnny n'est autre que la skrull Lyja.



Après la sécurisation de la porte de l'éternité, le lecteur se doute que les Fantastic Four vont être tentés de l'utiliser, et il comprend en découvrant le titre de ce tome que Victor von Doom a l'intention de se marier. Le premier épisode s'avère sympathique, comme Slott semble savoir en écrire sans se forcer. Une bonne idée d'exploration pour deux membres de l'équipe, dans un environnement réellement fantastique, avec des conséquences dues à un manque de réflexion de la part de Reed qui n'a pas bien réfléchi à tout ce qui pourrait arriver. Concomitamment, le lecteur en apprend plus sur le lien préexistant entre N'Kalla et Alicia Masters, avec un moment épatant quand l'adulte indique à sa fille adoptive qu'elle souhaite lui faire profiter de ses compétences, et que la fillette lui fait prendre conscience de l'évidence, aussi touchant que poignant. Il y a une scène d'une page entre Susan et son fils, également émouvante et très juste, amenant à une deuxième scène avec Terrance Ward (Trauma), pour une séance de soutien psychologique. Décidément Slott est très fort pour intégrer des problématiques purement familiales dans son récit. Il ajoute une petite menace à venir avec les manigances de Bentley Wittman. La narration visuelle est d'un très bon niveau descriptif et très colorée dans l'espace-pensée, un épisode divertissant.



Avec l'épisode 32, le lecteur éprouve la sensation que la série reprend le fil de l'intrigue principale, enfin d'une des intrigues principales parce que la porte d'éternité en est une également. Ça commence par l'exposition de sculptures dans l'ambassade de Latvérie : une sorte de prologue puisque Doom est représenté par Victorious, et l'affrontement relève plus de l'escarmouche que du combat avec un enjeu colossal. Le lecteur y croit car le scénariste a réussi à marier Alicia Masters et Ben Grimm au début de la présente série, et visiblement cette union tiendra au moins aussi longtemps qu'il restera sur la série. Le mariage reste une conquête à réussir pour Doom, une manière d'établir qu'il peut faire aussi bien, sinon mieux, que son rival Reed Richards. L'organisation de la cérémonie et la raison de la présence des Fantastic Four sont présentées de manière convaincante, logiques avec le caractère de Doom et son histoire personnelle, compatible avec la fibre morale des époux Richards. La narration visuelle reste dans un registre superhéros, mêlée de personnages en civil, comme il est de coutume pour les FF. Silva passe visiblement du temps sur ses planches, pour les postures personnages, leur tenue vestimentaire, la mise en scène, la représentation des décors. Le coloriste effectue un travail remarquable pour ajouter de la consistance à chaque élément détouré, pour augmenter la lisibilité en faisant en sorte que chaque élément se détache des autres, en développant une ambiance lumineuse appropriée à chaque scène.



Bien sûr, il se produit un événement qui vient fortement perturber le déroulement de la cérémonie. Dans un premier temps, le lecteur peut trouver ça trop gros, un comportement pas vraiment naïf, mais franchement crétin, peu plausible. Il se souvient qu'il avait éprouvé le même réflexe de recul avec celui de Johnny Storm à la fin de l'épisode 32, et dans une moindre mesure devant celui de Luna s'adressant au même Johnny. Connaissant Dan Slott, il s'interroge et il revient à la page 16 de l'épisode 32 : il y a certainement là une justification à ces comportements ne correspondant pas aux personnages. C'est un peu gros, mais ça permet de mieux les faire passer, même si ça induit que celui qui est à l'origine manipule les personnages, comme le scénariste les manipule et manipule le lecteur. Ce dernier éprouve effectivement la sensation d'être manipulé en voyant la conséquence de ces épisodes pour Human Torch : ces 3 épisodes n'avaient pour but que ça, de manière un peu téléphonée. Pour autant ils restent divertissants, car inventifs, avec une narration visuelle énergique et colorée, du bon comics de superhéros. En dehors de la sensation de manipulation concernant la cérémonie de mariage, Slott se montre un auteur toujours aussi sensible. La séquence dans laquelle Doom convainc Richards d'être son témoin s'avère être de haute volée, avec les dessins teintés de nostalgie de Maresca.



Le lecteur se lance ensuite dans l'épisode triple numéro 35, pour célébrer les 60 ans d'existence de cette équipe. C'est un vrai plaisir de retrouver les dessins de John Romita junior, pour une narration toujours aussi exemplaire, il a visiblement disposé du temps nécessaire pour peaufiner ses planches, et la contribution de 5 encreurs différents n'est pas vraiment apparente. Les Fantastic Four doivent faire face à une nouvelle machination de Kang : le lecteur comprend rapidement là aussi que c'est un point de départ prétexte pour pouvoir mettre en scène différentes versions des FF piochées à différents moments dans leur histoire. JRjr s'en donne à cœur joie pour concevoir des visuels de science-fiction afin de donner à voir la base hors du temps de Kang et de ses alliés, et pour imaginer une nouvelle évolution du personnage à l'histoire si complexe. Sous réserve d'avoir à l'esprit qu'il s'agit d'une intrigue prétexte pour un numéro anniversaire, l'histoire s'avère fort divertissante avec des visuels forts.



Le tome se termine avec une nouvelle version des origines de l'équipe. Mark Waid est un scénariste chevronné qui apporte quelques nuances nouvelles ici et là, pour consolider l'esprit famille de l'équipe, et ça fonctionne bien. Paul Renaud est en mode plus Adam Hughes que Alan Davis, et les planches sont superbes, agréables à l'œil, pleines de vie. Même le lecteur chevronné prend plaisir à relire une énième fois l'origine des Fantastic Four, grâce au savoir-faire des auteurs.



Arrivé au terme de ce tome, le lecteur se trouve content de s'être lancé dedans. La narration visuelle de R.B. Silva est de très bon niveau, celle de John Romita junior passe à un stade supérieur, et celle de Paul Renaud enchante les yeux. Ce dernier avec Mark Waid parvient à rendre intéressante une nouvelle version des origines du quatuor. Dan Slott développe de nombreuses idées comme à son habitude, avec une sensibilité parfaite pour évoquer les petits riens qui font une famille. Il peut sembler moins convaincant dans la trame de fond de ses intrigues, un peu téléphonées à une ou deux reprises.
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Marvel Heroes (V2) N°7 : Zone verte

Ce septième opus de Marvel Heroes, titré Zone verte, est un numéro véritablement charnière de la revue.



En effet, non content de poursuivre le cross-over World War Hulk avec les séries Hulk et l'Escadron Gamma, toutes trois d'un niveau très inégal (j'adore Hulk, je découvre avec curiosité l'Escadron Gamma mais je ne supporte pas l'Initiative), ce numéro débute également la nouvelle série de Thor. Seul rescapé du dernier Ragnarök, Thor va tenter de reconstruire Asgard (et ses habitants par la même occasion !) en plein milieu des plaines américaines !

Une série novatrice donc qui se veut être en parallèle de l'action de World War Hulk, qui stagne un petit peu ici mais promet un beau final, et qui fait résonner plusieurs problèmes actuels autour de l'immigration et du droit des peuples.



Bref, rien que pour cette nouvelle série Thor, et même si le reste pêche un peu selon moi, ce numéro vaut le coup !
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Fantastic Four, tome 7 : The forer gate

Ce tome fait suite à Fantastic Four by Dan Slott Vol. 6 (épisodes 20 à 24) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 25 à 30, initialement parus en 2020/2021, écrits par Dan Slott. R.B. Silva a dessiné et encré les épisodes 25 à 28, Zé Carlos les épisodes 27, 29 et 30, avec Juann Ramirez pour l'épisode 27. La mise en couleur a été assurée par Jesus Alburtov, à l'exception de l'épisode 27 mis en couleurs par Chris O'Hallaran. Les couvertures ont été réalisées par Mark Brooks. Ce tome contient également les couvertures variantes réalisées par Alex Ross, Kriss Anka, Juan Ferreyra, Daniel Acuña, Skottie Young, Nick Bradshaw, Stanley (Artgerm) Lau, R.B. Silva, Ema Lupacchino.



Dans l'espace, un individu particulièrement puissant appelé Cormorant s'approche de la Terre, sous les ordres du Timonier. Il défonce avec fracas les étages supérieurs du Baxter Building qui abrite quatre personnes. Le Timonier l'informe qu'il ne s’agit pas des Fantastic Four, mais de remplaçants. Il lui ordonne de se consacrer exclusivement à la mission. Quatre heures auparavant, Nicholas Fury junior est assis à une table dans un café. Une voix désincarnée l'informe de l'arrivée de Susan Richards. Il lui demande de s'assoir, et lui explique la mission qu'il souhaite qu'elle accomplisse : s'introduire dans l'ambassade de Latvérie pour rendre un coffre-fort invisible et ainsi rendre apparent ce qu'il contient. En effet plusieurs coffres de ce type par le monde ont été pillés récemment. Au 4 rue Yancy Street, dans un laboratoire, Reed Richards félicite sa fille Valeria qui vient d'achever la construction d'un téléporteur fonctionnel. Dans les étages, Johnny Storm apporte son nouveau costume FF à Franklin. Dans une autre chambre, Jo-Venn et N'Kalla sont déjà au lit : Alicia et Ben leur expliquent leur rentrée des classes le lendemain matin. Au sein de l'ambassade de Latvérie, Invisible Woman découvre que les renseignements de Fury n'étaient pas exacts car Doctor Doom est bel et bien présent, et il est en train de discuter avec Victorious (Zora Vukovic) des nouvelles mesures de sécurité en place dans le bâtiment. Soudain le mur explose, pulvérisé par Cormorant.



Après le combat acharné contre Cormorant, les Fantastic Four se retrouvent avec une porte de l'Infini en plein cœur de Manhattan, une technologie qui permet de se rendre instantanément dans tous les points de l'univers, à n'importe quelle époque. Pour l'instant, ils ne savent pas la faire fonctionner. Mais ça ne tarde pas : des dizaines de réfugiés extraterrestres franchissent la porte pour venir trouver refuge sur Terre. Ils sont poursuivis par l'Endeuillée de la fin de toutes choses. Après avoir réglé ce nouveau problème des plus catastrophiques du fait des pouvoirs de l'Affligée, les Fantastic Four doivent encore faire face à l'invasion des symbiotes de Knull, en provenance de la planète Klyntar.



Tout commence avec l'épisode 25 décrété numéro anniversaire et donc doté d'une pagination double. Le scénariste n'y va pas avec le dos de la cuillère puisqu'il introduit un nouvel ennemi surpuissant Cormorant dont on ne sait rien, si ce n'est qu'il est lui-même au service d'un autre ennemi dont le lecteur se dit qu'il doit être encore plus puissant. Il rappelle en passant l'affront que Sue Richards a fait subir à Doom en rendant son masque invisible lors d'une intervention télévisuelle ce qui fait que le monde entier a pu découvrir son vrai visage à nu, et il rappelle qu'elle effectue régulièrement des missions pour le SHIELD, en liaison directe avec Nicholas Fury. Cet épisode se termine avec une histoire bonus de 8 pages se déroulant sur la Lune et ramenant le personnage de The Unseen, lui-même un élément assez particulier de l'univers partagé Marvel, renvoyant à Original Sin (2014) de Jason Aaron & Mike Deodato. Par la suite, il intègre aussi bien l'Endeuillée de la fin de toutes choses (apparue pour la première fois dans le numéro 2 de la présente série) que le voisin Hiram Sheckerberg, ou encore deux équipes de superhéros. Les Fantastix composé de 2-D (Darell Pain), Hope (Ariana Diamante), Iceberg (Jack Pierce), Ms. Fantastix (Erika Kelley). La Future Fondation composée de Julie Power, Alex Power, Dragon Man, Tong, Korr, Mik, Turg, Onome, Rikki Barnes, Leech, Artie Maddicks, Bentley-23 (Bentley Wittman). Il y a encore bien d'autres personnages, dont la participation d'un superhéros cosmique, et le combat contre Knull à l'occasion de King in Black (2020/2021) par Donny Cates & Ryan Stegman.



Le lecteur effectue donc une immersion totale à la fois dans la continuité des Fantastic Four, à la fois dans l'actualité du moment de l'univers partagé Marvel. Comme à leur habitude, l'équipe des Fantastic Four doit lutter contre des ennemis d'une grande puissance, et se retrouve au beau milieu d'événements extraordinaires, souvent d'ampleur cosmique. Le lecteur peut admirer l'inventivité de Dan Slott pour imaginer des situations et des personnages nouveaux. Il se rend également rapidement compte que le scénariste met en œuvre le thème de la famille avec différentes facettes. Il parsème ces 6 épisodes de séquences mettant en scène des interactions entre les membres de cette famille élargie. Reed et Sue qui décident de ne plus avoir de secrets l'un pour l'autre. Alicia et Ben jeunes mariés qui doivent affronter l'éducation de deux enfants qu'ils sont pris en charge : Jo-Venn et N'Kalla. Johnny prêtant une attention inhabituelle à sa copine du moment qui lui rappelle régulièrement qu'ils sont des âmes sœurs. Valeria et Franklin faisant de leur mieux pour que leurs parents soient fiers d'eux. Etc.



Il revient à R.B. Silva de mettre en images le numéro double 25, ainsi que les 3 suivants, et il a fort à faire. Le lecteur est tout de suite impressionné par la qualité de la mise en couleurs, en particulier de la mise en œuvre des effets spéciaux pour rendre compte de l'atmosphère vue de l'espace, de la grille lumineuse de Manhattan, des lâchers d'énergie par les combattants, de l'attention portée aux éléments technologiques dans le laboratoire de Reed Richards pour figurer la superposition des hologrammes, des effets dans le ciel, de l'énergie cosmique, etc. Jesus Aburtov, aidé par Chris O'Hallaran le temps d'un épisode, est déchaîné et très en verve. Il en va de même pour le dessinateur qui a besoin de l'aide de deux autres pour l'épisode 27. Il doit représenter un nombre de personnages très élevés en leur donnant à chacun une apparence unique et conforme à ses apparitions précédentes : les Quatre Fantastic et leur famille élargie, les quatre Fantastix (2-D, Hope, Iceberg, Ms. Fantastix), la bonne douzaine d'enfants et d'adolescents constituant la Future Fondation, sans oublier Doctor Doom, Comorant et encore quelques autres. Le lecteur a tout juste le temps de noter leur présence pour certains. Il met en scène un combat homérique opposant le FF à Cormorant en plein cœur de New York, à proximité des ruines du Baxter Building. Assez rapidement, le pauvre dessinateur ploie sous la masse de travail à réaliser, et les décors sont les premiers à en pâtir vers les deux tiers de l'épisode 25. Cela donne une impression très étrange : les superhéros se battent contre une entité d'une rare puissance, détruisant tout autour d'eux, mais sans qu'on aperçoive les gratte-ciels ou les civils.



C'est Zé Carlos qui hérite des deux épisodes participant à l'événement King in Black. Il a un peu moins de personnages à représenter, mais quand même quelques Avengers pour faire bonne mesure, et la version transformée de plusieurs superhéros à commencer par les Fantastic Four, qu'il réussit vraiment bien. Il apporte une petite touche manga aux visages, mais sans donner l'impression de singer un courant graphique qu'il ne maîtriserait pas. Il capitule encore plus vite que Silva pour les décors, se focalisant plus sur les symbiotes et les décharges d'énergie. Cela donne des séquences très vivantes, pleines de bruit et fureur, mais semblant à nouveau se dérouler dans un décor vide de tout bâtiment, de toute population, les superhéros possédés et les libres pouvant donner la pleine mesure de leurs superpouvoirs sans risquer de vie civile.



Dan Slott est vraiment surprenant : il doit s'accommoder de plusieurs obligations éditoriales (numéro anniversaire, crossover) et il le fait bien sans donner l'impression de se faire déposséder de ses intrigues au long cours. Il commence par introduire une nouvelle menace, un individu surpuissant dont on ne sait rien, pour un combat titanesque, puis il ramène l'Endeuillée de la fin de toutes choses pour un affrontement facétieux, et il termine avec le crossover. Tout du long il parvient à garder le cap de ce qui fait le cœur de la série : les personnages et la famille élargie qu'ils composent. Avec les dessins très spectaculaires de R.B. Silva, et ceux plus centrés sur les personnages de Zé Carlos, il sait mettre en valeur la relation de couple d'Alicia et Ben, celle de Sue & Reed, et celle de Kaila et Johnny, avec une facétie irrésistible quand il se trouve contraint à passer en revue ses amours successifs, dont Alicia. Le lecteur fond également devant la situation de Franklin qui s'estime sans valeur par rapport au reste de la famille.
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Marvel Universe Hors Série n°10 Shadowland

Daredevil passé du « côté obscur de la Force », des méchants qu'on veut nous faire plaindre, de l'action sans scénario : cet énième hors-série d’une obscure, mais passionnante, revue de chez Panini, Marvel Universe, est censé nous éclairer sur une période noire de Hell's Kitchen. En effet, Daredevil impose sa loi par l'intermédiaire de l'organisation de la Main. Ce hors-série nous dévoile alors le rôle qu'ont à tenir certains héros du Bien ou du Mal (ou qui vacillent entre les deux) vis-à-vis de ce nouvel ordre établi.

Quel intérêt trouvé ici ? Très faible pour moi, car même si le principe est toujours intéressant quand on suit l'univers Marvel, il perd de sa constance ainsi balancé en quelques chapitres d'une revue annexe. Quand on ajoute à cela que les mini-scénarios ne m'ont pas franchement emballé pour justifier de relier chaque personnage à Daredevil et le mêler à cette lutte manichéenne, j'avoue que ce hors-série ne m'a pas séduit. Bien dommage car ce Shadowland mérite le détour dans son ensemble, mais pas à petite dose de piètre qualité comme ici.



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Dark Reign, Hors-Série N°2 : La Liste (2/2)

Sur la lancée de la critique du Hors-Série n°1 de cette série Dark Reign, l'élan était pris, mais la chute fut bancale.

On a affaire ici à un Hors-Série sans âme et très inégal, alors que son potentiel était très intéressant. Pour clôturer cette mini-série "La Liste", on nous sert ainsi quatre récits concernant la fin de la liste de Norman Osborn (dont c'est le Dark Reign) : X-Men, Daredevil, Hulk et Spider-Man. Que de potentiels donc, car Norman Osborn s'attaque à du très gros gibier ! Contrairement au premier volet, rien de notable n'arrive finalement dans ces récits, même si ceux sur Daredevil et Spider-Man sont plutôt bien mis en valeur.

Un épisode trop terne donc, pour un hors-série qui est pourtant censé amorcer la fin de la période "Dark Reign".
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Spider-Man, tome 10 : Spider-Verse

Quand Morlun et les Héritiers détruisent un à un les Spider Men de chaque Terre du Multivers, la survie s'organise autour de Peter Parker, "l'original", qui va recruter tous ses alter ego encore en vie pour en finir avec les vampires...

Je n'étais pas trop fan du principe du Multivers, mais, je dois avouer qu'ici, il nous offre avec Spider-verse et ses nombreuses variantes de l'homme araignée une série au rythme de dingue...



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Batman : L'asile d'Arkham

Ce tome 4 est consacré aux vilains d'Arkham, on y voit très peu Batman… D'autres personnages sont mis en avant en particulier « le Grand Requin Blanc » qui au cours d'un procès se voit assigné à Arkham, diagnostiqué fou par un juge. Se voit comparé négativement au Joker. Il va avoir du mal à s'intégrer et se faire appeler « Viande Fraîche » – bénéficiant de l'aide bienveillante du colosse « Humpty » qui casse et répare… Humpty avec son physique « particulier » et sa gentillesse si rare parmi les détendus, va captiver votre attention.



Une émeute à bien lieu dans la prison, Joker et compagnie s'évadent – Les Skarvas qui ont succombés a l'orgueil, demandent à être apaisés. Et les démonologues perdent le contrôle, tout les détenus d'Arkham y passent, mais le Requin va ruser…



J'ai trouvé le récit un peu court par rapport aux épais volumes que peut fonder DC, même y compris au sein de cette collection complète Les épisodes s'enchainent avec à peine une explication, et il y a un vague fil rouge. Les dessins sont moins criards et contrasté que la came DC habituelle, ce qui donne un petit côté Vintage à ce tom 4 que les trois premiers n'avaient pas, tout en leur inculquant une qualité moderne, j'étais donc fort aise de ces dessins novateurs et appréciables.



Je vous la conseille à moins de 5€, c'est vraiment un bon cru à ce prix sur la Roll's Royce de la folie – Arkham- , comme ils disent. Les hôpitaux psys ne sont pas tous comme ça heureusement. C'est une immersion dans la folie, ouais je dois admettre que ça pose un regard assez critique dans cette « prison pour super criminels »…



Après la folie on est aiguillés (logiquement ?) vers le démonisme, et c'est davantage le sujet de la dernière partie que l'Arkham…



Scénario : Divers aventures, l'arrivée et l'humiliation de Viande Fraiche, l'histoire d'Humpty, puis les Skarvas. 8/10.



Originalité : Jamais encore lu une histoire DC semblable, consacrée à l'asile davantage qu'aux personnages pris individuellement. 8/10.



Talent : L'histoire est plutôt bien pilotée. 8/10.



Note Globale : 8/10.
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
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Spider-man 2014 06 Spider-Verse 1/4

Voilà, le cross-over spécial Spider-man commence enfin ! Le spider-verse dont nous avons ici le volume 1 sur 4 est vraiment bien fichu. L’intrigue commence avec deux chapitres de Amazing Spider-man ou l’on voit des Spider-mens de tous les univers se réunir pour combattre Morlun, qui les traque dans chaque terre différente.

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Ensuite quelques petits groupes se forment et partent a droite et à gauche et c’est l’occasion de les découvrir en petit comité (car plus d’une trentaine de spider-man ça fait quand même beaucoup). On suivra donc les aventures de Sider-man 2099, Spider-Woman (qui au passage lance ici son premier numéro) et Lady-Spider.



C’est bien géré, les personnages sont bien présentés et on à pour le coup un parfait point d’entrée dans l’univers du tisseur. De plus, l’intrigue est passionnante et les ennemis sont très charismatiques ! Vivement le prochain numéro !

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The savage sword of Conan, tome 1 : Le cult..

En quatrième de couverture, on nous promet une "aventure du Cimmérien haute en couleur, bourrée d'action et magnifiquement illustrée".

Alors on a bien notre Cimmérien favori dans une aventure digne de ce qu'on connait de lui sauf qu'il manque le souffle épique que Robert E Howard avait insufflé à son héros. Il y a effectivement plein d'action comme on l'aime sauf qu'il y en a tellement qu'on a l'impression qu'il n'y a que cela et que l'intrigue passe à la trappe. On a là une histoire qui ne restera pas dans les mémoires même si on pourra lui reconnaître une certaine forme d'exotisme, une bonne réalisation et une présence quasi iconique du barbare. Mais c'est bien tout. On passera largement sur tous les autres personnages fort peu développés, si ce n'est inexistants. Le terrible sorcier Koga Thun brille par son inefficacité et son culte est tout juste cité. Dommage car il y avait de la bonne matière avec ces hommes serpents ..! Et puis c'est quoi cette histoire de troisième oeil bordel! !?...

Je n'ai pas apprécié particulièrement les graphismes. Conan est bien dessiné, les angles rugueux de son visage et de sa morphologie se prêtent bien a son tempérament et son aspect félin est bien rendu mais je pense que les graphismes sont mieux mis en valeur dans la version noire et blanc, que je n'ai pas. De mon avis, la couleur alourdit le tout...

J'ai voulu tenter l'expérience Conan à travers cette publication de Panini comics. Je suis loin d'être convaincu. Si vous voulez du Savage Sword of Conan, préférez plutôt les éditions Semic du barbare, en noir et blanc, avec des auteurs tels que Roy Thomas, Buscema ou Ernie Chan... Ça a quand même autrement plus de gueule!
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