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Citations de Dan Wells (222)


Ah, bon, alors je suppose qu’il faut te remercier de n’avoir tué personne, dit Marcus. Mon exploit personnel, c’est d’avoir réussi à ne pas me pisser dessus. Tu me remercieras plus tard.
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Maintenant que tu n'es plus là , je suis enfin sûr que je t'aimais vraiment . Seulement , je ne savais pas m'y prendre .....
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Dans la très courte liste des avantages de la fin du monde, en premier ou presque venaient les vêtements. Long Island avait jadis compté presque huit millions d’habitants ; il en avait fallu, des galeries commerciales, des grands magasins et des temples de la mode pour vêtir tout ce monde. Le Ravage avait réduit cette population à une poignée de réfugiés et anéanti le système économique au passage, laissant tous ces vêtements à disposition.
Kira avait conscience que c’était horrible. Les survivants baignaient dans un mélange détonant, une existence de labeur, de désespoir et de peur. Mais au moins, ils étaient très bien habillés.
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Il est toujours plus facile de mourir pour son camp que de vivre pour celui d’en face.
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Le plus jeune être humain de la planète, pour ce qu’on savait, fêterait son quatorzième anniversaire le mois suivant. Il était possible que d’autres survivants existent sur d’autres continents, mais si c’était le cas, personne n’avait jamais réussi à entrer en contact avec eux ; si bien qu’au fil du temps, les réfugiés de Long Island en étaient venus à se considérer comme seuls au monde. Il s’appelait Saladin. Lorsqu’il le firent monter sur scène, Kira fut incapable de retenir ses larmes.

(...) la fin du monde était proche. Il restait quarante mille personnes sur la planète, et parmi elles, pas un enfant. Personne n’était capable d’en fabriquer de nouveaux.
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– Alors comme ça, je dois choisir mon camp ?
Elle pleurait, à présent, et ses larmes lui brûlaient les joues.
– Si tu veux être heureuse, oui. Parce que là, tu te déchires en deux.
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Une autre partie d’elle-même, en revanche, songeait à l’orgueil démesuré de ces hommes. N’était-ce pas une tentation, pour une civilisation si évoluée, d’aller juste un peu trop loin ? De faire une chose qu’elle n’aurait pas dû ? Un sacrifice, un compromis ou une rationalisation de trop ? Quand on était capable d’édifier une cité si majestueuse, qu’est-ce qui vous empêchait de vouloir fabriquer un être vivant ? Quand on savait maîtriser un lac, qu’est-ce qui vous retenait de maîtriser une population ? Quand on pouvait subjuguer la nature elle-même, comment imaginer qu’un virus pourrait un jour échapper à votre contrôle ?
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- Simple curiosité. (Elle se tourna vers Maigrichon.) Qu’est-ce que tu en dis, toi ? Pourquoi es-tu là ?
- Je veux me faire un Partial.
- Génial, soupira Kira. Très noble, comme aspiration. Et toi ? demanda-t-elle à l’autre.
Grognon ricana, les yeux cachés derrière ses lunettes noires.
- Moi, je veux sauver les petits bébés.
- Formidable. On y croit à mort. (Kira lança à Jayden un regard consterné.) Non non, vraiment, c’est parfait.
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- Écoutez, Kira. Je sais que vous avez réussi votre formation à toute vitesse, et haut la main. Il est clair que vous êtes extrêmement douée pour la virologie et l’analyse du RM, mais les compétences techniques ne font que la moitié du métier. Il faut aussi vous préparer psychologiquement, sans quoi cette maternité ne fera qu’une bouchée de vous ; ceci est votre dixième enfant mort. Pour moi, c’est le neuf cent quatre-vingt-deuxième. Et je me souviens de tous. (Elle marqua un silence, qui se prolongea plus que Kira ne s’y serait attendue.) Vous allez devoir renforcer votre cuirasse.
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– La dernière fois que je t’ai vue, tu étais en train de m’attacher à une table d’opération. Tu travaillais pour le docteur Morgan, à ce moment-là, et je ne vois pas pourquoi je devrais te faire confiance maintenant.
– Parce que je ne t’ai pas encore tuée.
– Je crois que tu ne comprends pas très bien la notion de confiance.
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Je m'appelle Mr Monster. Je présente des dizaines de signes précurseurs du comportement d'un serial killer et je fantasme sur la violence et la mort. Je suis plus à l'aise en présence des cadavres qu'en présence des vivants. J'ai tué un démon et tous les jours je ressens le besoin de tuer à nouveau, comme un puits sans fond au coeur de mon âme.
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Mrs Anderson était morte.
Rien de spectaculaire, la vieillesse, voilà tout : un soir, elle était allée se coucher et ne s'était jamais réveillée. Aux infos, ils avaient parlé d'une mort paisible et digne, ce qui, certes, techniquement n'était pas faux, toutefois les trois jours qu'il avait fallu pour se rendre compte qu'on ne la voyait plus depuis un bout de temps retirait beaucoup de dignité à la situation. (p.11)
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– Mais si, tu peux partir, bien sûr. Et personne ne peut t’arrêter. Nous pourrions essayer, certes, mais enfin, soyons réalistes. Surtout si Heron te donne un coup de main – cette nana fiche des cauchemars au monstre sous mon lit.
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J’avais envie de la cogner. De cogner les murs, les paillasses, le fermier mort étendu sur la table et de prendre le trocart pour le balancer dans la sale tronche de ma mère, histoire de lui aspirer le cerveau…
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Comment puis-je prendre cette décision ? Si je peux sauver ne serait-ce qu’une vie, et que je ne le fais pas, suis-je un assassin ? Si j’ai la possibilité de sauver le monde entier et que je le laisse mourir, suis-je pire que cela ? Mais le sauver fera de moi l’unique responsable de la plus terrible oppression que l’espèce humaine ait jamais connue. Ceux que j’aurai sauvés, sans exception, maudiront mon nom jusqu’à la fin des temps.
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" Je souris parce-que je suis en train de m'imaginer tes tripes.
- Quoi?"
Il eut un rictus.
" Ah, tu me menaces, mon gros! Tu crois que tu me fais peur sale mioche?
- Un diagnostic clinique a établi que j'étais un sociopathe. Tu sais ce que ça veut dire?
- Ça veut dire que t'es timbré.
- Ça veut dire qu'à mes yeux tu as autant de valeur qu'une boite en carton. Tu n'es qu'une chose: un déchet que personne n'a encore pris le temps de jeter. C'est ça que tu veux entendre? "
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(...) pour la première fois, je me vis comme me voyait ma mère : non pas comme un malade mental, un voyeur, ni un meurtrier, mais comme un garçon triste et seul. Je m'effondrai alors dans ses bras et compris, pour la première fois depuis sept ans, que j'étais capable de pleurer.
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Dans son regard, la tristesse se mêlait à la détermination. Je me demandais si elle pouvait voir à travers mes yeux comme à travers des fenêtres et discernés dans mon obscurité intérieure le monstre qui était tapi là.
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- J'ai tout dans mon sac à dos, dit-il enfin. Je ne me sépare jamais de mon sac à dos.
- Tu as presque tout. Tu n'as pas l'Alliance : leurs plans, leurs formules, leurs secrets, leurs raisons, voilà ce qui te manque encore. Nous avons besoin de ces informations, Afa, c'est peut-être le seul moyen de nous sauver, les humains comme les Partials.
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Sonatine, p. 270

« [C]e ne sont pas les grands méchants monstres qui suscitent la terreur, mais les petites gens à l'air innocent.
[...]
Les gens comme moi. »
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