Daniel Desmarquest

Une histoire d'amitié toxique.



Dans ce court roman, nous lisons les confessions de Sixty, une adolescente de seize ans éprise d'une amitié sans limite pour Sad.

Sad, qui ne veut pas seulement dire tristesse mais Sex and Death.

Ici le ton est donné.

Secrètement, elles ont décidé d'en finir ensemble. Mais Sixty, sous emprise, commence à prendre peur face à l'idée de cet acte irréversible.



J'ai lu ce roman d'une traite. Même si le sujet est assez sombre, l'écriture est fluide, ce qui permet une lecture rapide.

On est confronté du début à la fin aux pensées de Sixty qu'elle couche sur papier dans un journal destiné à quelqu'un de particulier. Elle nous décrit comment elle perçoit cette amitié, pourquoi et à quel point elle est dépendante de Sad, cette fille qui n'a plus aucun espoir.

On ressent peu à peu l'influence que Sad a sur le corps et l'esprit de Sixty. Et on se demande surtout quelles sont leurs limites ?



Dans le même registre, j'avais préféré Antéchrista d'Amélie Nothomb.

Ici, hormis les scènes de sexe, il ne se passe pas grand chose.

J'ai trouvé qu'on est davantage dans l'ordre du roman contemplatif; c'est à dire, qu'on reste dans une sorte de bulle atmosphérique avec Sad, Sixty et Manuel, un de leurs camarades.

Il est surtout question de savoir comment va aboutir cette histoire et ce qu'il est advenu de Sad.



Une lecture tragique qui ne m'a pas spécialement bouleversée.

Je cherchais un livre lié aux tendances suicidaires et j'ai trouvé celui-ci. Quand j'ai demandé à ma mère de me l'acheter elle est restée septique mais à finalement acceptée. Dès le début l'histoire à l'air captivante, même si ce n'est pas forcément le genre de lecture ordinaire d'une enfant de 12 ans je l'ai trouvé incroyable, captivant et par-dessus tout réaliste. Beaucoup de passages philosophiques, et aussi des passages qui nous font rire. Je ne m'attendais pas vraiment à la fin que cet auteur nous offre, malgré ça un livre très bon avec une écriture parfaite !

Comment vous parler de SAD ? C'est un livre qu'on apprends à aimer au fil de sa lecture. On s'attache immanquablement à Sixty, la narratrice parce qu'elle nous touche. On ressent son désarroi, sa peine, son impuissance malgré le côté sulfureux et gênant de ses propos. Elle se sent désœuvré devant l'acte de son amie, l'acte solitaire qui la laissera seule à jamais. Une petit roman que j'ai dévoré, parce qu'il est impossible de le lâcher. Cependant il m'a laissé perplexe et un peu perdu. Mais deux jours après, je peux dire que c'était une excellente lecture.

Bonsoir à tous, aujourd'hui, je me suis plongée dans la lecture de " Sad " par Daniel Desmarquest. Ce livre trouvé dans un vide-grenier attendait depuis quelques temps sur mes étagères. Il traite d'un sujet sensible, à savoir le suicide chez les adolescents et nous plonge dans le carnet de confidences de Sixty, 16 ans. Elle nous raconte son histoire d'amitié fusionnelle et destructrice avec sa meilleure amie Sad et leur projet d'en finir ensemble. C'est une lecture cinématographique émotionnellement prenante sur fond de Chet Baker qui est racontée par l'auteur de façon captivante. Le format court, 122 pages fait qu'on le lit d'une traite. Il y a une drôle d'ambiance dans ce livre, c'est dérangeant et sulfureux à la fois, c'est ambigu, à certains moments leur relation utopique, cet amour pur qui porterait Sixty au bout du monde pour satisfaire Sad est émouvant par sa candeur. Néanmoins, quand on se rend compte que cette amitié est toxique pour Sixty et que Sad entraîne son amie dans son projet d'autodestruction, quand on voit apparaître ces eaux troubles où Sixty se perd complètement dans cette autre-double jusqu'à ne plus savoir ce qu'elle veut vraiment si ce n'est plaire à Sad, ça commence à faire peur et on imagine bien que cette histoire puisse être transposée dans la vraie vie car la fragilité des ados peut parfois les amener au bord du vide. Un livre qui fait réfléchir aux dérives des relations toxiques. @monprecieuxlivre
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