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Critiques de Daniel Salvatore Schiffer (27)
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Divin Vinci. Léonard de Vinci, l'Ange incarné

J'ai eu la chance de recevoir ce livre avec la derniere masse critique. Pour le 500e anniversaire du genie Leonard de vinci je voulais me plonger un peu plus dans sa vie et son oeuvre. Ce livre est plein d'erudition, d'art et de philosophie. J'ai decouvert une multitude de choses nouvelles sur ce genie et je le conseille vivement.
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Critique de la déraison pure : La faillite in..

A l'heure où Luc Ferry propose sans sourciller que l'on tire sur les gilets jaunes manifestant leur colère et qu'on leur envoie l'armée pour les mater, il est peut-être opportun de revenir sur cette figure de l'intellectuel médiatique qu'il incarne avec d'autres personnalités comme Bernard-Henri Lévy ou Alain Finkielkraut. C'est à l'analyse de cette figure omniprésente dans le paysage médiatique d'aujourd'hui que s'attache le livre de Daniel Salvatore Schiffer, Critique de la déraison pure, la faillite intellectuelle des 'nouveaux philosophes' et de leurs épigones.





Daniel Salvatore Schiffer ne prétend pas faire de révélations. Aude Lancelin, journaliste et agrégée de philosophie, a déjà démasqué à plusieurs reprises l'imposture BHL, notamment lorsque celui-ci se compromettait dans l'affaire Botul.



Affaire qui ne manque pas de piquant puisqu'il s'avère que l'auteur de De la guerre en philosophie (2010) prend appui sur la critique de Kant que faisait un certain Jean-Baptiste Botul. Seul problème, de taille, celui-ci n'a jamais existé, puisqu'il s'agit d'un canular monté de toute pièce par Frédéric Pagès, et révélé de longue date ! La moindre recherche sérieuse aurait permis à Bernard-Henri Lévy de s'en rendre compte. On réalise donc rapidement que le personnage ne se soucie guère de vérifier ses sources et de nombreuses autres erreurs d'écoliers semblables parsèmeront ses œuvres comme nous le montrera cet essai.



Autre pépite sur laquelle démarre cet ouvrage, cette citation d'American Vertigo (2006), ouvrage de Bernard-Henri Lévy qui prétend y décrire « la réalité ontologiquement diverse » de l’Amérique profonde, « sur les pas d'Alexis de Tocqueville ». On peut y lire sa visite à Sharon Stone : « Elle déplie ses jambes, les replie, tire le bas de sa jupe d'un geste de coquette qui aurait pris le parti de la vertu, pousse un profond soupir, prend son temps et me lance un regard courroucé ». D'une profondeur ontologique incroyable, en effet !



Trêve de plaisanterie, l'auteur ne veut pas se limiter à ces piques trop faciles. Il entend centrer sa critique sur les idées philosophiques. Ce qui relève d'une certaine forme de courage car cela signifie évidemment se fader toute la bibliographie de ce triste sire (et la bête est prolixe !) et de quelques autres gravitant dans son orbite (André Glucksmann, Jean-Marie Benoist, Alain Finkielkraut, Maurice Clavel) ! Tristes sires regroupés sous un vocable auto-décerné au moment de leur premier essor dans les années 70 : les « nouveaux philosophes ».





Les nouveaux philosophes

Les nouveaux philosophes se posent donc comme une nouvelle mouture de l'intellectuel engagé. Ils déclarent vouloir s'émanciper du poids de la philosophie marxiste, partout prégnante dans les universités durant les années 70, philosophie à laquelle ils avaient pour la plupart adhéré. On rappellera à bon escient que Lévy fut trotskiste dans sa prime jeunesse, tandis que Glucksmann et Finkielkraut furent tous deux maoïstes.



Ces nouveaux philosophes s'insurgent donc contre les grandes idées abstraites qui ont pu produire le totalitarisme (communisme et nazisme). Ils revendiquent « un statut de résistant plus que de missionnaire » et entendent incarner la conscience critique de leur temps. Plus question de s'enthousiasmer pour de grands idéaux, Bernard-Henri Lévy prône un programme essentiellement défensif, « une sorte de morale provisoire post-cartésienne », comme le dit Daniel Salvatore Schiffer, faisant là un étrange rapprochement avec les propos de Camus tenus en 1957 : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le fera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »



Beau programme s'il en est, si ce n'était que le masque tombe assez rapidement comme nous le donne à voir Daniel Salvatore Schiffer.



Car une fois accomplie l'œuvre de démystification du politique (dont l'acte de naissance est La Barbarie à visage humain de BHL en 1977), il aura bien fallu reconstruire. Ce à quoi s'attache dès 1979 Le Testament de Dieu.



Contre toute attente, les idées religieuses retrouvent leur place sur le trône philosophique. C'est l'affirmation de la Bible (judaïque) comme référence fondamentale. A tel point que le nouveau philosophe en arrive à évoquer « une guerre métaphysique entre Athènes et Jérusalem » ! Et on va très loin dans la substitution puisque Bernard-Henri Lévy affirme sans sourciller que la démocratie est une invention juive et non pas grecque.



Daniel Salvatore Schiffer peut alors ironiser : « oublier Athènes, pour ne retenir que Jérusalem, ce qui s'avérait de toute façon très difficile pour un philosophe occidental normalement constitué, sinon à renier sa propre culture et mépriser ses propres références. »



Critique de La barbarie à visage humain

La barbarie à visage humain est l’œuvre qui aura propulsé Bernard-Henri Lévy sur le devant de la scène médiatique.



Pourtant, aux dires de Philippe Cohen, tous les pronostics de cet essai se sont révélés faux. Bernard-Henri Lévy y affirmait le retour d'un totalitarisme absolu en URSS dans les années 80 (!)... un retour hégémonique de la science marxiste dans les années 80 (!)... Et le fascisme triomphant en Amérique du Sud alors qu'en Argentine et au Chili, les régimes vont tomber (!)...



Alors que Bernard-Henri Lévy n'a aucune crédibilité auprès du corps enseignant, comment expliquer le succès éditorial de ce livre ?



Daniel Salvatore Schiffer reprend ici les propos de Régis Debray : « puisque le marché fait loi et que l'université n'a plus le monopole des légitimités intellectuelles, il n'est pas du tout déraisonnable de faire ouvertement l'impasse sur l'avis de deux mille professionnels en leur opposant un million de lecteurs de magazines et dix millions de téléspectateurs. »



L'intelligence du propos n'est plus de rigueur. Il faut désormais faire sensation. Puisque c'est ce que demande le marché. L’auteur constate avec regrets que le terme intellectuels « désigne en France le petit nombre de professionnels de l'indignation à vernis philosophique » tout en mettant en garde contre une « dérive, inhérente au discours comme aux pratiques de la nouvelle philosophie, mais qui fera, ensuite, le lit mortuaire d'une bonne partie de l'intelligentsia française. »





En 1981, Bernard-Henri Lévy publie L'idéologie française. Continuant à proférer avis cinglant et sans nuance, Bernard-Henri Lévy s'adonne à une critique totalement infondée de l'école d'Uriage. Laissant entendre par ses propos que toute la France était viralement antisémite, il crache ainsi sur la mémoire de tous ceux qui avaient pu sacrifier leur confort, et parfois leur vie, pour sauver celles de leurs amis juifs. On imagine que de tels propos, même prononcés presqu'un demi-siècle après les faits, aient provoqué un tollé, voir un scandale médiatique dont Bernard-Henri Lévy a largement bénéficié...



On réalise que l'on a à faire à « un auteur pour qui le mépris des faits est consubstantiel aux nécessités de sa démonstration » (Pierre Nora cité dans Les Francophobes, de David Martin-Castelnau)



Un échantillon du type de pensée proprement béhachélien où toute forme de nuance est exclue.







Daniel Salvatore Schiffer constate que tout se passe « comme si, ne pouvant décidément pas vivre, idéologiquement, sans en appeler à l'idéologie d'un pays, voire d'un bloc militaire, il était allègrement passé, après son fameux virage de cuti, mais sans s'être toutefois jamais départi de son manichéisme foncier, d'un empire politico-culturel à un autre... l'impérialisme capitaliste après l'impérialisme communiste... »



Et l'auteur de nous apprendre, textes à l'appui, que Bernard-Henri Lévy pris clairement et sans nuance, parti pour l'Amérique, Israël, et lors de la guerre en ex-Yougoslavie pour les Bosniaques, etc. C'est ainsi que Bernard-Henri Lévy et ses compères, en guise de nouvelle philosophie, ne font que ressasser de vieilles idéologies surannées.





A ce stade on regrette cependant que l'auteur préfère la multiplication de citation à l'argumentation rationnelle. On réalise qu'aux propos des nouveaux philosophes sont systématiquement opposés des citations de divers auteurs hostiles. On attendra, en vain, une argumentation conséquente, pied à pied, contre les arguments de ces beaux parleurs. Par exemple, lorsque Bernard-Henri Lévy affirme son amour des médias (ceux-ci rendent plus vrais, plus concrets, plus proches de nous les informations, l'histoire, etc.), Daniel Salvatore Schiffer se garde de répondre sur ce point. Il lui oppose simplement l'autorité d'un Debord (La Société du spectacle) ou d'un Bourdieu, sans même prendre la peine d'argumenter.

L'enquête donc se poursuit, sinon à coup d'arguments, du moins à base de citations. Elle souligne alors un lien étrange et perturbant entre Bernard-Henri Lévy et Michel Foucault. Ce lien semble s'établir certes sur une incompréhension des idées de Foucault de la part de Bernard-Henri Lévy, mais pas seulement.



Se rangeant à l'avis de l'historien américain Michael Christofferson3, Daniel Salvatore Schiffer estime que Michel Foucault encensa les nouveaux philosophes en raison de son anticommunisme. Les nouveaux philosophes développaient en effet un discours radicalement pessimiste où le Mal est inscrit anthropologiquement au cœur de l'homme, discours qui ne pouvait aboutir, selon l'auteur, qu'à une idéologie résolument de droite.



Pour autant les analyses rigoureuses du pouvoir par Foucault ne pouvaient guère s'accorder avec les idées d'un Glucksmann par exemple.



Ce rapprochement est somme toute incompréhensible si l'on ne suppose pas une aspiration à la renommée médiatique chez M. Foucault. Daniel Salvatore Schiffer constate que Les Mots et les Choses de Foucault fut un best-seller en 1966. Cette récente célébrité culturelle contribua à son élection au Collège de France. Or, en 1976, La Volonté de savoir est beaucoup moins bien accueillie. Et ce n'est autre qu'André Glucksmann qui en fera des éloges dithyrambiques.





L'intellectuel médiatique.

Allant plus loin, Daniel Salvatore Schiffer voit dans l'intellectuel spécifique de Foucault un illustre prédécesseur de l'intellectuel médiatique. Là aussi, il s'agit de lutter contre l'ambition totalisante des philosophes, contre l'intellectuel universel qui avait jusqu'alors prédominé dans les milieux philosophiques. Ce qui semble rapprocher Michel Foucault et les nouveaux philosophes. Pourtant, cette définition est à mille lieux de ce que Bernard-Henri Lévy défend, dans La fin des intellectuels ? par exemple, où il déclare grosso modo : pas d'intellectuel digne de ce nom sans pari sur l'universel.



Il reste encore une filiation qui interroge :



Aux yeux de Daniel Salvatore Schiffer, Foucault se compromit par son soutien inconditionné, aussi absurde qu'incompréhensible, à l'Ayatollah Khomeiny. En multipliant les articles sur la révolution iranienne, Foucault venait d'inventer le « journalisme intellectuel ». Il venait d'inventer, au même moment que l'essor des nouveaux philosophes, fin des années 70, le « reportage d'idées », expression qui fera fortune auprès des nouveaux philosophes justement.



N'y a-t-il pas là filiation de l'intellectuel journalistique à l'intellectuel médiatique ?



L'auteur se demande également si ce reportage d'idées ne préfigure pas ce que Bernard-Henri Lévy nommera 25 ans plus tard le romanquête. Nom qu'il donne à son œuvre Qui a tué Daniel Pearl ?, Dans ce livre, il remet en scène la mort du journaliste décapité au Pakistan par des fanatiques, en prenant de larges libertés pour rendre le document plus attrayant, plus commercialisable.



Confusion de registres, amalgame entre la démarche du journaliste et la méthode du philosophe, tout y passe. La question qui est ici sous-entendue : est-ce que Foucault aurait renier cela ?







De la Guerre

Une bonne partie de l'exposé est consacré au thème de la Guerre. Bernard-Henri Lévy lui consacre un ouvrage en particulier : Reflexions sur la Guerre, le Mal et la Fin de l'histoire (2001).



Il y considère, comme d'ailleurs ces amis nouveaux philosophes, que le Mal est intrinsèque à l'homme. Sur ce point, ils apportent une réponse tout autant manichéenne que ceux qu'ils pensaient critiquer : à chaque conflit, ils prennent parti pour l'un ou l'autre camp de manière aussi inconditionnelle qu'absurde. Bernard-Henri Lévy soutient systématiquement l'Etat d'Israël, même lorsque celui-ci se rend coupable de massacre de civils. Lors du conflit en ex-Yougoslavie, ce va-t-en-guerre alla jusqu'à réclamer la levée de l'embargo sur les armes dans cette région ! Glucksmann n'est pas en reste, soutenant la guerre en Irak, puis les Tchétchènes.



C'est lors de la guerre dans les Balkans que les nouveaux philosophes s'illustrent dans les médias, font parler d'eux, invectiv à tout va, lancent des anathèmes sur anathèmes.





En 1994, Bernard-Henri Lévy monte avec ses amis une liste d'intellectuels pour les élections européennes : « L'Europe commence à Sarajevo ». Liste dont, ses amis et lui, se désisteront peu avant l'échéance. Elle ne rassemblera que 1,7% des suffrages. Un véritable fiasco.



L'affaire aurait mérité une réflexion sur le sens de l'engagement intellectuel, notamment après l'échec du communisme. Mais en lieu et place, on a, encore, le droit à diverses avis sur la question.



Et lorsqu'une réflexion sur l'engagement s'annonce : « C'est de la légitimité même, du bien-fondé de cette notion d'engagement […] essentiel dans l'histoire des intellectuels, qui nous intéresse vraiment dans cette Critique de la déraison pure », on doit se contenter d'un simple sermon sur les généralisations abusives dont auraient été coupables les nouveaux philosophes.



Alors que l'auteur, quelques chapitres plus haut, proscrivait aux nouveaux philosophes toute comparaison entre la Shoah et les exactions serbes, car cela revenait à banaliser la première et à verser dans un révisionnisme malsain, il fait alors, étrangement, un parallèle entre la culpabilisation des juifs et celle des serbes.



Quid donc d'une argumentation qui prend appui sur ce qui a été récusé quelques pages plus haut ? A force d'opinions provenant de différents horizons, il fallait s'attendre à quelque incohérence. Dommage que ce soit justement au moment clé de la démonstration.



Mais ce n'est pas tout.



L'auteur, dans un drôle de renversement des rôles, en vient à évoquer un antiserbisme, une serbophobie, qu'il compare à l'antisémitisme de l'époque de l'entre-deux guerres :



« Les Serbes d'alors semblaient remplir la même fonction, de par le monde, jouer le même rôle – celui de bouc émissaire ou de corps expiatoire – que celui, certes toutes proportions gardées et sans vouloir verser en un révisionnisme de mauvais aloi, des Juifs d'hier. D'où, tant le préjugé était immense, enraciné au plus profond des consciences, une certaine serbophobie... »



Pour avoir vécu ces années-là (les années 90), il ne me semble pas qu'il y avait une haine, même de loin comparable, à l'encontre des serbes autour de nous. Effroi et colère envers une guerre aux nationalismes exacerbés, peut-être une peur face au seul de nom d'un Milosevic, mais de haine antiserbe, peu.



Sans doute sa critique porte-t-elle sur les intellectuels comme Bernard-Henri Lévy, mais alors quid d'une réflexion sur l'engagement des intellectuels en partant d'illustres intellectuels de pacotille comme ces nouveaux philosophes ?





Critique de la Critique

Au final, cette Critique de la déraison pure s'avère quelque peu décevante. En dehors de reprocher à Bernard-Henri Lévy de s'appuyer sur les arguments d'un philosophe qui s'avère ne pas exister (affaire Botul) et de présenter une confusion entre Rimbaud et Mallarmé comme une énorme bévue, tout l'ouvrage, à l'exception (très) notable du dernier chapitre consacré au rapport Sartre/Levinas (chapitre où l'auteur défend magistralement une vision personnelle de l'oeuvre de Levinas), on ne fait qu'opposer aux nouveaux philosophes le nom de grands philosophes ou historiens qui auront pris la position inverse à ses propos.







Sa Critique se voulait une critique philosophique en règle des (rares) idées avancées par Bernard-Henri Lévy. On reste sur sa faim. Et cette méthode, qui vise à substituer à l'argumentation rationnelle l'empilement de citations d'auteurs divers, se révèle assez vite exaspérante. Sont ainsi conviés au tribunal divers auteurs tels que Aude Lancelin, Raymond Aron, Pierre Bourdieu, Elisabeth Roudinesco, Laurent Joffrin, Yves Charles Zarka, Alain Badiou, Serge Halimi, Régis Debray, Pierre Vidal-Naquet, Philippe Cohen, Dominique Lecourt, Emir Kusturica, Jean-François Kahn, Daniel Bensaïd, Max Gallo, Pascal Boniface, etc, etc, etc.



La question de savoir pourquoi et comment on en est arrivé à ce que les médias donnent une telle prépondérance, une telle voix à ces pseudo-intellectuels n'est donc pas résolue. Tout juste une esquisse de réponse qui donnerait à Foucault la paternité de ces intellectuels de pacotille. Une telle accusation, grave s'il en est, mériterait sans aucun doute une analyse plus poussée, et pas seulement à coup de citations.



Foucault peut certes passer pour avoir eu quelques tentations médiatiques en se montrant, à l'instar d'un Sartre, dans les manifestations, mais il a pour lui une œuvre solide et considérable qu'il serait proprement scandaleux de comparer à celles des nouveaux philosophes.



De même le rapprochement avec Albert Camus aurait mérité un développement.



Dans sa conclusion Daniel Salvatore Schiffer estime avoir prouvé scientifiquement l'inanité des propos de Bernard-Henri Lévy. En terme de scientificité, il faut croire que l'auteur prend en compte le fait de s'appuyer sur les textes de l'époque et de citer ses sources.



L'honnêteté de la méthode de l'auteur n'est pas à mettre en doute. Les citations sont souvent rapprochées de leur contexte et si elles ne le sont pas, elles sont en générales suffisamment larges pour qu'on puisse le deviner.



Il ne s'agit pas non plus de laisser croire que l'auteur se cache derrière d'autres philosophes, comme par lâcheté. On peut croire Daniel Salvatore Schiffer lorsqu'il affirme qu'il a su, en temps utiles, prendre tribune et s'exprimer publiquement, ouvertement, contre les hérésies de ces nouveaux philosophes. Il le fit notamment en 2006 et 2009 envers et contre Bernard-Henri Lévy lorsque celui-ci soutenait sans état d'âme l’État d'Israël, coupable de massacres de civils. Ce qui lui valu bien entendu de connaître l'ire du nouveau philosophe dont l'intolérance était ainsi mise à nue.



Mais au final, ces multiples citations n'ont rien à voir avec une argumentation philosophique serrée que pourtant le titre de Critique de la déraison pure, faisant évidemment référence à la Critique de la raison pure d'Emmanuel Kant, appelait sans équivoque.
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Oscar Wilde

Oscar Wilde fait partie des écrivains que j'emmène partout où je vais.

Que l'on aime ou pas cet écrivain, il faut lui reconnaitre sa force de détermination à vivre ce qu'il est sans concession, masque ou mensonge.

Il fait partie de ces écrivains qui se retrouvent toujours sur le haut du panier, non pas parce que l'ensemble aime leurs romans mais parce qu'ils ont combattu obstinément, fièrement par l'écriture, pour revendiquer leur différence d'être et de penser dans une époque qui les rejetait et ne les comprenait pas.

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Le dandysme : La création de soi

Cette encyclopédie exhaustive du dandysme balaye deux siècles de cet art de vivre aujourd'hui moribond.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Le dandysme : La création de soi

Saluons la beauté, l'érudition et l'à-propos de ce bel ouvrage quand, parmi la postérité dandy, Schiffer range Mishima, ou nos contemporains Eric-Emmanuel Schmitt, Frédéric Beigbeder...
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Critique de la déraison pure : La faillite in..

toujours en cours de lecture... environ 10 pages par jour...

pas très convaincue que ce soit un livre essentiel.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Critique de la déraison pure : La faillite in..

lecture commencée...

plus un pamplet qu'un livre de philosophie... je le lis a petite dose... un chapitre par jour... sinon je risque de saturer très vite...

Finalement n'apporte pas grand chose au débat...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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