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3.79/5 (sur 391 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris
Biographie :

David Le Bailly est un journaliste et écrivain français.

Après avoir travaillé dans la presse économique ("L'Agefi", "La Tribune"), il rejoint la rédaction de "Paris Match" en 2002. Spécialisé dans les enquêtes, il travaille sur les affaires Bettencourt, Karachi ou Cahuzac. Il réalise aussi des entretiens avec Roberto Saviano1, Mohamed El Baradei, Julian Assange3, Boris Berezovski4 ou Marina Silva.

En 2014, il quitte "Paris Match" pour rejoindre la rédaction de "L'Obs". Il publie plusieurs enquêtes, mais aussi des reportages sur la France d’après les attentats de 2015.

En 2014, il publie son premier livre, "La captive de Mitterrand", roman-enquête sur Anne Pingeot, compagne de l’ombre de François Mitterrand durant plus de trente ans. Il se voit à cette occasion attribuer le prix Roger Nimier et le Prix Bernard-Mazières du livre politique.

La publication en 2020 de son deuxième livre, "L'Autre Rimbaud", revient sur le destin de Frédéric Rimbaud, le frère d'Arthur Rimbaud. Il remporte le prix Révélation de la Société des Gens de Lettres (SGDL) en 2021.

En août 2023, David Le Bailly publie aux Editions du Seuil un nouveau roman, "Hôtel de la Folie", récit d’un huis-clos familial ayant abouti au suicide de sa grand-mère. Il est sélectionné pour le prix de Flore et le prix Interallié.

X : https://twitter.com/dlebailly

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"Hôtel de la folie" de David Le Bailly - éditions du Seuil


Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Himmler, personnage des plus infâmes, qui bientôt orchestrera l’extermination des Juifs d’Europe, et aussi des Tziganes, des homosexuels… Pyrrhus eût pu le poignarder au cœur, l’égorger, l’empoisonner, devenir un héros. Il a préféré casser la croûte avec lui. À sa condamnation morale, pas de circonstances atténuantes.
(pages 95-96)
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Tes photos sont un leurre : elles racontent une vie merveilleuse, sublime, de villégiature en villégiature, de fêtes en moments de joie. Tu donnais le change, solaire et exubérante, à ton aise quand il s’agissait de prendre la pose. Si sûre de toi que je peine à faire le lien avec la grand-mère que j’ai aimée.
(page 18)
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Humilié, spolié, expérimentant à ses dépens les petits désagréments d’une dictature. Il se garde bien de dire du mal de son maître. Il cible ses sbires, les militaires, cette engeance, et toi qui crains la politique plus que la gale tu comprends le subterfuge, l’aveuglement, son besoin de continuer à croire en cet homme (Fanco) qu’il sert depuis dix ans avec le dévouement d’un laquais.
(page 126)
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Elle avait beau aimer les livres, sa libération, elle l’envisageait par les hommes, exclusivement par les hommes. Elle visait les étrangers, un marchand d’armes saoudien, le frère d’un dictateur africain logé à l’année au Plaza. Et comme toi elle se méfiait de ces Français qui, disait-elle, « avalent leur chiasse et croquent leur merde ».
(page 162)
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Maman refusait de travailler, de se marier et tu étais inquiète. L’argent que tu lui donnais aussitôt s’envolait (mais pourquoi continuer à lui en donner ?). Tu l’avais couvée, tu l’avais gâtée, élevée sur un piédestal, et tu avais fini par créer un monstre, un monstre à la physionomie douce et innocente.
(page 137)
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Pourquoi et comment es-tu venue en France ? Par quels moyens as-tu réussi, toi, huitième d’une fratrie de treize, sans un diplôme, sans travail déclaré, des parents ruinés, oui, par quels moyens as-tu réussi à constituer ce patrimoine dans les beaux quartiers de Paris ?
(page 38)
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Pourquoi il faut absolument rentrer, supporter la fureur de maman dont tu dis toi-même « elle est folle, il faudrait la faire interner ».
(page 42)
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Tu sais la fugacité du moment. Tes mains s’accrochent aux siennes, et ce n’est pas seulement lui que tu essaies de retenir mais aussi le temps qui passe. Le temps qui passe, s’assombrit, le temps qui inquiète, le temps qui fait peur puisque, la guerre inévitable, il ne pourra que vous séparer.
(page 71)
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Pour sa famille, pour les anciens du collège, Frédéric avait déchu.
Conduire une calèche ? charger des bagages dans un hôtel? Un travail de domestique!
Conducteur d’omnibus à la gare d'Attigny, c'était un beau titre pourtant. De ceux qui vous posent un homme. Qui vous distinguent. Il n'y en avait qu'un, et c'était lui, Frédéric Rimbaud.
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Chez les frères Rimbaud, ce qui me surprenait, c'était le contraste entre leur proximité durant l'enfance et leur indifférence à l'âge adulte. (...) Et pourtant cette histoire , il y eut bel et bien un bon fils, sanctifié par sa famille (Arthur), et un mauvais fils, sacrifié, puis dépossédé (Frédéric). Arthur n'a pas tué Frédéric. Mais son désintérêt, son mépris, ont contribué à son bannissement. (p. 228)
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