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3.57/5 (sur 123 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Saint-Petersbourg
Biographie :

Daria Desombre est née à Saint-Pétersbourg. Elle a fait des études d'art à l'école de l'Ermitage. Elle a suivi des études à l’Institut français de la mode à Paris, avant de travailler pour la maison de joaillerie Mauboussin. Elle a obtenu un diplôme en Anglais et Espagnol à l'université de Moscou.

L'auteure écrit pour des compagnies cinématographiques de Russie et d'Ukraine. Elle adapte également des programmes de télévisions américains et européens pour le marché russe.

Daria Desombre vit avec son mari et 2 enfants à Bruxelles.

Sa série policière initiée par Tous les Péchés sont capitaux a déjà attiré plus d’un million de lecteurs russes.



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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Il s'était souvent demandé pourquoi, pour amener une fille chez soi, il fallait toujours lui promette de lui montrer quelque chose sans aucun rapport, comme une collection de disques de blues ou de miniatures japonaises ? Après tout, on aurait tout aussi bien pu promettre un tas de choses passionnantes directement liés à l'objet de la visite , non ?
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" Le châtiment le plus déshonorant, celui qui revenait le moins cher, était la pendaison. On ne pendait jamais un notable, ni ici, ni en Europe. Ça ne convenait pas à son rang. Pour ôter la vie d'un homme de la haute société , il fallait au moins faire l'effort d'aiguiser une hache ou faire appel à un vrai professionnel."
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Des voitures de luxe les dépassaient. Ah ! Moscou ! Cette ville ne dormait jamais. Les enseignes de restaurants et des clubs de strip-tease haut de gamme clignotaient dans la nuit. Le dernier trolleybus avançait à deux à l'heure. A côté des Jaguar aux rictus féroces, il ressemblait à un dinosaure herbivore tout droit sorti de la préhistoire.
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" La singularité constitue presque invariablement une piste. Plus un crime est dénué de caractère distinctif, plus il est ordinaire, et plus il est difficile d'en trouver les auteurs."
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Peut- être que les écrivains, les scientifiques, les poètes, peuvent être amis entre eux. Et encore j'en doute. Mais dans le sport, c'est pas comme ça que ça se passe. Il faut être le premier. Au pire, le troisième. Le quatrième, plus personne n'en a rien à faire.
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Si je ne m'étais pas mise à creuser dans cette affaire, les gens n'y auraient vu que du feu. J'en suis sure. Peut- être même que le tueur en aurait finalement eu assez, que ça aurait perdu tout intérêt pour lui de tuer. Alors que maintenant... C'est devenu tellement excitant. Il s'est trouvé un public, il a quelqu"'un avec qui jouer , tu comprends ? C'est comme une partie de cache-cache en forêt. C'est pas marrant de se cacher tout seul, hein ? C'est beaucoup mieux s'il y a des dizaines de gens qui te cherchent partout derrière les arbres en craint : " Bouuuuh ! Bouuuuh ! "
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" Vous savez, il m'arrive d'entrer dans Moscou comme un zombie sans avoir la moindre idée d'où je suis. Je me demande ce qu'il est advenu de la ville de mon enfance. Toutes ces boîtes de nuit et clubs de strip-tease à la queue -leu-leu, les clochards à côté des Bentley et des fontaines de champagne...
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Le temps semblait s’être arrêté. Macha regardait tout autour d’elle. Le tueur avait parfaitement choisi son endroit. Il n’aurait pas pu leur donner un meilleur dernier rendez-vous. D’ici, les murs du Kremlin avaient l’air plus hauts que nulle part ailleurs. La chaussée ondulait comme une vague sur la crête de laquelle s’élevait la cathédrale Saint-Basile, tout illuminée et semblable à un pain d’épice coloré. C’était l’endroit parfait pour prendre des photos de touriste ou de jeunes mariés, ou l’on pouvait résumer une ville complexe, magnifique, en une simple image sur papier glacé.

Elle regardait les murs de l’ancienne forteresse, presque noirs dans l’obscurité, et se disait que l’histoire de n’importe quelle ville, voir de n’importe quel point sur la carte habité par des hommes, était forcément une histoire sanglante et cruelle. Car les hommes étaient impitoyables. Si on faisait réapparaître le sang versé depuis des siècles dans les rues de ces anciennes cités, on pouvait être certains d’en avoir jusqu’aux genoux et de ne plus jamais vouloir y vivre. De toutes les villes du monde, une seule était exempte de tout péché, mais personne ne l’avait jamais vue en vrai: la Jérusalem céleste.
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Encore une de ces filles "portées disparues". Tu vois, c'est une histoire bizarre. D'abord les filles disparaissent. Les filles les plus banales qui soient. Pas des top-modèles, pas des filles de banquiers ou de célèbres animateurs télé. Autrement dit, on peut tout de suite exclure la piste d'un enlèvement avec rançon à la clef. D'ailleurs, y'a jamais le moindre coup de fil pour réclamer de l'argent.
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Il faut dire que le dessin était sacrément intrigant. Macha n’était pas férue de néoclacissisme, mais dans ce cas précis, inutile d’être un spécialise pour admirer le résultat. La signature apposée à la volée dans un coin, le coup de crayon léger mais assuré, l’ovale délicat du visage, les formes arrondies qui semblaient découler l’une de l’autre: l’épaule, le coude, la hanche, les genoux…

« C’est de la sanguine, dit-elle à voix haute. Une très belle esquisse. » Et elle ajouta en levant les yeux vers Andreï: « Demain, j’irai au musée Pouchkine si tu es d’accord. » Il acquiesça. Elle avait terriblement envie de sortir le dessin de la pochette en plastique et de sentir entre ses doigts ce vieux papier granuleux teinté de taches sombres. Elle retourna la pochette et se se figea.

Il y avait quelque chose d’écrit au verso. Ni à la sanguine, ni au fusain.

Mais au crayon. Le trait était si fin et si net que la mine avait dû être affutée à l’aide d’une lame jusqu’à ce que la pointe soit sur le point de se briser.

« Chez lez femmes », déchiffra-t-elle lentement. Et elle regarda Andreï en françant les sourcils. « Le mot femme est au pluriel dans la phrase. »

Andreï mordit dans une meringue d’un air pensif: « Des femmes tueuses? Un club de dames ninjas »
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