Citations de Dave Connis (84)
Les livres sont une lumière. Une lumière qui fait disparaître l’ignorance et la haine. Qui montre quelles voies nouvelles emprunter. Ou, parfois, qui illuminent la profondeur d’une cassure qu’on pourrait croire définitive. Les livres éclairent quelque chose de différent chez chacun d’entre nous. Ils changent des vies parce que ce sont des allumettes : ils mettent le feu pour nous montrer la grandeur du monde, la profondeur des autres, une voie qui nous avait échappé jusque-là. Ces feux peuvent s’embraser facilement. Ou péniblement. Ils peuvent nous rendre plus forts. Ils peuvent nous coûter, à nous et à notre entourage. Ils peuvent nous rendre plus courageux. Ils peuvent nous diviser. Ils peuvent nous rapprocher. Ils peuvent nous offenser. Ils peuvent nous rendre heureux. Ils peuvent nous faire souffrir. Ils peuvent nous rendre trop sûrs de nous. Ils peuvent nous décontenancer. Ils peuvent nous donner l’impression qu’on en sait plus que ce qu’on sait. Mais ils nous rendent libres. Et je brûle d’envie que le monde continue à tourner dans leur lumière. Je me battrai toujours pour que les gens aient le choix de s’éclairer avec cette lumière.
Ils peuvent nous rendre plus forts.
Ils peuvent nous coûter, à nous et à notre entourage.
Ils peuvent nous rendre plus courageux.
Ils peuvent nous diviser.
Ils peuvent nous rapprocher.
Ils peuvent nous offenser.
Ils peuvent nous rendre heureux.
Ils peuvent nous faire souffrir.
Ils peuvent nous nous rendre trop sûr de nous.
Ils peuvent nous décontenancer.
Ils peuvent nous donner l'impression l'impression qu'on en sait plus que ce qu'on sait.
Mais ils nous rendent libres.
« Ce qu’on possédait sans y faire attention devient indispensable quand on ne l’a plus. »
Le temps ne change pas les choses. Ce sont les gens qui le changent. Le temps, lui, s'adapte.
[...] Tout le monde hait quelqu'un, affirme-t-il. La question est de savoir si on hait quelqu'un d'autre ou soi-même.
Le problème, c'est qu'on se jette à corps perdu dans les livres. Avec toute notre noirceur. Notre lumière. Notre passion. Notre souffrance. Nous lisons avec tout ce qui nous façonne et toutes ces couches qui font notre personnalité agissent comme un filtre. Nous lisons avec tout ce que nos yeux ont vu, tout ce que notre cœur a vécu depuis notre naissance. L'humanité est d'une telle complexité que nous ne pouvons être jugés responsables de la mauvaise interprétation d'un livre. Et ce n'est pas à cause d'un livre que les gens se tuent, aiment ou haïssent. Ou qu'ils décident d'être présidents. Ce que nous faisons avant et après un livre relève d'un choix personnel. Et ce choix, c'est la liberté.
L’innocence de l’enfance n’est pas éternelle et elle ne doit pas l’être. Tout le monde s’accorde à dire que c’est la période où on est le plus heureux, alors qu’il me s’agit que d’ignorance. Les enfants sont heureux parce qu’ils ignorent tout du monde, et tant mieux…pour les enfants. Mais pour nous ? C’est bien plus puissant de choisir d’être heureux en sachant ce qu’est le monde. De se battre pour lui. D’afficher notre joie en dépit de tout ce qui se passe.
Nous lisons avec tout ce qui nous façonne et toutes ces couches qui font notre personnalité agissent comme un filtre. Nous lisons avec tout ce que nos yeux ont vu, tout ce que notre cœur a vécu depuis notre naissance.
C'est drôle comme on a peu de temps à consacrer à la lecture quand on est occupé à aider les autres à lire.
Dans le salon, je m'empare de mes fluos orange (les jaunes, c'est surfait) et les pose à la verticale, telles des colonnes chargées de soutenir le poids du temps et de la nuit. Des phares pour maintenir mon cap quand les vents du sommeil se lèveront.
Je me laisse tomber sur le canapé.
Prête.
Comment a-je pu imaginer une seconde qu'une personne ne pouvait pas souffrir ? La souffrance, c'est comme l'eau de pluie. Elle tombe et dégouline partout. Aucun endroit n'est épargné. Alors de quel droit nier la souffrance de quelqu'un parce qu'on le pense inférieur ? A croire que la souffrance doit respecter des conditions bien précises avant qu'on éprouve de l'empathie pour la personne concernée.
Nous lisons avec tout ce qui nous façonne et toutes ces couches qui font notre personnalité agissent comme un filtre. Nous lisons avec tout ce que nos yeux ont vu, tout ce que notre cœur a vécu depuis notre naissance...
Défends toi. Ne te contente pas d'accepter. Le temps ne change pas les choses. Ce sont les gens qui les changent. Le temps, lui, s'adapte...
Les livres sont une lumière. Une lumière qui fait disparaître l'ignorance et la haine. Qui montre quelles voies nouvelles emprunter. Ou, parfois, qui illuminent la profondeur d'une cassure qu'on pourrait croire définitive. Les livres éclairent quelque chose de différent chez chacun d'entre nous. Ils changent des vies parce que ce sont des allumettes : ils mettent le feu pour nous montrer la grandeur du monde, la profondeur des autres, une voie qui nous avait échappé jusque-là.
Ces feux peuvent s'embraser facilement.
Ou péniblement.
Ils peuvent nous rendre plus forts.
Ils peuvent nous coûter, à nous et à notre entourage.
Ils peuvent nous rendre plus courageux.
Ils peuvent nous diviser.
Ils peuvent nous rapprocher.
Ils peuvent nous offenser.
Ils peuvent nous rendre heureux.
Ils peuvent nous faire souffrir.
Ils peuvent nous rendre trop sûrs de nous.
Ils peuvent nous décontenancer.
Ils peuvent nous donner l'impression qu'on en sait plus que ce qu'on sait.
Mais ils nous rendent libres.
Et je brûle d'envie que le monde continue à tourner dans leur lumière.
Je me battrai toujours pour que les gens aient le choix de s'éclairer avec cette lumière.
Et même plus encore.
Je me battrai toujours pour que le monde continue à accueillir des livres pareils.
Des feux pareils.
Le problème, c'est qu'on se jette à corps perdu dans les livres. Avec toute notre noirceur. Notre lumière. Notre passion. Notre souffrance. Nous lisons avec tout ce qui nous façonne et toutes ces couches qui font notre personnalité agissent comme un filtre. Nous lisons avec tout ce que nos yeux ont vu, tout ce que notre cour a vécu depuis notre naissance. L'humanité est d'une elle complexité que nous ne pouvons pas être jugés responsables de la mauvaise interprétation d'un livre. Et ce n'est pas a cause d'un livre que les gens se tuent, aiment ou haissent. Ou qu'ils décident d'être présidents. Ce que nous faisons avant et après une lecture relève d'un choix personnel. Et ce choix, c'est la liberté.
Les livres sont une lumière. Une lumière qui fait disparaître l’ignorance et la haine. Qui montre quelles voies nouvelles emprunter. Ou, parfois, qui illuminent la profondeur d’une cassure qu’on pourrait croire définitive. Les livres éclairent quelque chose de différent chez chacun d’entre nous. Ils changent des vies parce que ce sont des allumettes : ils mettent le feu pour nous montrer la grandeur du monde, la profondeur de autres, une voie qui nous avait échappé jusque- là.
Bon sang, que c’est triste ! De tout remettre en question comme ça. En permanence. C’est usant de caresser toutes les surfaces en pensant que c’est du bois massif et de découvrir que c’est du contreplaqué. Je retourne vers le campus en regrettant de ne pas pouvoir fourrer tout le brouillard dans un vieux sac pour le jeter ensuite à la poubelle. Les jours de brouillard sont les pires. Un peu comme si, à chaque inspiration, je devenais malgré moi une masse informe d’humeur maussade.
Les livres sont une lumière. Une lumière qui fait disparaître l’ignorance et la haine. Qui montre quelles voies nouvelles emprunter. Ou, parfois, qui illuminent la profondeur d’une cassure qu’on pourrait croire définitive. Les livres éclairent quelque chose de différent chez chacun d’entre nous. Ils changent des vies parce que ce sont des allumettes : ils mettent le feu pour nous montrer la grandeur du monde, la profondeur des autres, une voie qui nous avait échappé jusque-là.
- C'est l'effet que font les livres. Il t'est déjà arrivé d'en voler un?
Je feins d'être offusquée.
- Je n'aurais jamais désacralisé la classification décimale de Dewey en commettant une telle hérésie!
"Durant quelques secondes, c'est comme si tous les mots et toute la magie de l'univers convergeait exactement vers l'endroit où je me tiens, pour me raconter des histoires de courage, de force, d'espoir et de souffrance. Pour me souffler à l'oreille qu'il reste une quantité infinie de livres, de choix et de changement qui n'ont pas encore osé déranger l'univers."
Margaux DAMS