AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de David Benioff (32)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


24 heures avant la nuit

New-York, Grosse Pomme pourrie et tous ses habitants aussi dans un roman noir signé David Benioff, auteur de ce beau livre sur le siège de Léningrad qu'est La Ville des voleurs et du scénario de la série Game of Thrones.

Difficile au départ d'ouvrir le roman quand on en a apprécié l'adaptation signée Spike Lee (La 25ème heure) avec son long monologue devenu culte depuis (« J'emmerde ») dit par le toujours efficace Edward Norton.

Monty Brogan est un dealer qui aime la belle vie. Arrêté par les Fédéraux, il a 24 heures pour se rendre à la prison d'Otisville où il devra purger une peine de sept ans. Il lui reste une journée à passer avant une très longue nuit pénitentiaire. Sans illusion, il sait qu'il ne tiendra pas. Ce roman noir est donc 24 heures dans la vie d'un homme aux abois.

Monty profite du temps qui lui reste auprès de son père, de sa petite amie portoricaine, de ses amis Frank Slattery et Jakob Elinsky, et de son garde du corps Kostia.

Plus l'heure fatidique avance et plus la tension monte dans un New-York bien glauque bouffé par son cosmopolitisme. Tic Tac fait le compte à rebours fatal pour tous les protagonistes. Benioff tourne le dos à l'optimisme et à la pensée magique, façon «C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de cinquante étages. le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. » Monty, lui, cogite « à contresens » , façon Plus dure sera la chute Et Benioff nous offre un atterrissage brutal jusqu'au twist final qui conclut le roman d'une manière aussi poétique qu'inattendue.
Commenter  J’apprécie          6119
24 heures avant la nuit

Dans 24 heures Marty se présentera à la porte de la prison d'Otisville pour purger une peine de sept ans pour trafic d'héroïne. L'argent facile, les boîtes, les filles... pour lui la fête est finie.



Il décide de reunir pour une dernière danse ses deux amis d'enfance. L'occasion de se balancer leurs quatre vérités à l'heure du bilan. Hymne à la nuit et à New-York, "24 heures avant la nuit" est empreint de la résignation et de la mélancolie de celui qui sait qu'il a tout perdu.



Un roman amer et impitoyable qui m'a laissé KO au bord du chemin. David Benioff collabora avec Spike Lee à sa remarquable adaptation cinématographique.
Commenter  J’apprécie          292
La ville des voleurs

Une cavale surréaliste dans Leningrad assiégée

C’est l’histoire de son grand-père que nous raconte ici David Benioff avec un talent très cinématographique

En 1941, les allemands sont aux portes de Léningrad bombardant la ville et affamant la population.

Le jeune Lev, 17 ans et fils d’un poète juif « disparu » est chargé de surveiller les attaques aériennes des allemands avec ses copains.

Surpris par la police soviétique en train de détrousser un cadavre ennemi, il est envoyé en prison où il rencontre Kolya, élégant et beau parleur, « expert en filles, en littérature et en échecs », accusé de désertion.

Pour échapper à leur exécution immédiate, ils acceptent le marché fou que leur propose le colonel responsable du secteur : leur liberté contre une douzaine d’œufs !

Débute alors une quête surréaliste pour ce tandem mal accordé dans une ville ravagée par la famine puis dans la campagne alentours sillonnée par les troupes allemandes et les Einsatzgruppen.

Alternant les scènes d’horreur, d’humour et même de franche rigolade, l’auteur distille avec un talent consommé une histoire passionnante et émouvante, plus axée sur les conditions de vie insoutenables de la population russe que sur les mouvements historiques des troupes en action.

Au final, une histoire qui prend aux tripes en faisant passer le lecteur par toute une palette d’émotions diverses. Peur, joie, dégoût, espoir, la magie d’un récit époustouflant !

Commenter  J’apprécie          261
La ville des voleurs



Leningrad 1942.

Lev et Kolya, arrêtés comme voleur et déserteur, risquent le peloton d'exécution s'ils ne trouvent pas douze oeufs pour le gâteau de mariage de la fille d'un colonel du NKVD.

Ce couple improbable, avec fanfaronnades, sarcasmes, tendresse et ironie, entame une quête chaotique et ubuesque dans une ville exsangue et à travers une campagne russe dévastée par la guerre.

Entre famine et cannibalisme, bombardements et froid polaire, attaques de partisans et atrocités des Einsatzkommandos, l'amitié va naître entre les deux hommes, unis par cette mission quasi surréaliste.

Il est très intéressant d'être immergé dans la guerre du coté russe, de comprendre et vivre le blocus et ses conséquences catastrophiques sur la population.

C'est un livre assez jubilatoire, dont la noirceur est éclairée par l'humour et la fantaisie. Une lecture épatante!

Tout cela pour quelques oeufs!
Commenter  J’apprécie          170
24 heures avant la nuit

Un excellent roman qui, par delà son histoire principale, donne une vision très nuancée et plutôt acerbe de la société new-yorkaise en particulier et américaine en générale. New-York semble même être un des personnages de ce roman tellement la ville est présente.

Le personnage est loi d'être un ange mais n'en reste pas moins attachant malgré ses défauts.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste et l'auteur arrive à leur donner une présence et une densité remarquable.

Le processus narratif est bien pensé, bien calibré et j'ai beaucoup apprécié la façon dont les relations entre les personnages sont traitées au fur et à mesure de la narration, comment les amitiés lisses se fissurent.

Il y a quelques passages absolument magistraux qui ont d'ailleurs été repris (bien que légèrement remis au gout du jour 'post 11/09) dans le film de Spike Lee.
Commenter  J’apprécie          163
La ville des voleurs

Ce n'était vraiment pas évident de m'intéresser à un roman se déroulant en Russie pendant la seconde guerre mondiale, et pourtant j'ai fini subjuguée et passionnée par cette histoire.

L'histoire est une quête rocambolesque. Comment arriver à accomplir une banale course devenue impossible dans les circonstances ubuesques d'une ville assiégée en temps de guerre?

Le livre se lit bien, plutôt facilement, il supporte bien les pauses et les reprises, l'histoire est à la fois passionnante, amusante et facile à suivre, c'est vraiment une agréable lecture de détente.
Commenter  J’apprécie          130
La ville des voleurs

Un des meilleurs romans lus ces dernières années, incroyablement prenant ! Impossible de le quitter tant l'aventure de Liev et kolya m'a fasciné. Un roman d'aventure, d'apprentissage, d'initiation. Un roman dont le sujet n'est pas la guerre mais se déroule néanmoins hiver 42 à Leningrad. Un livre terrible et merveilleux à la fois. Une mission qui paraît impossible à réaliser pour nos deux personnages. Un roman où la littérature est présente, vitale, alors même que la vie ne vaut plus rien. Un roman où l'amour est une préoccupation, une nécessité alors que la mort est posée sur votre épaule. Un roman où le tragique côtoie le merveilleux, le rire damne le pion à l'horreur et surtout cette envie de vivre envers et contre la folie des hommes.
Commenter  J’apprécie          120
24 heures avant la nuit

Monty Brogan est un caid qui vit ces dernières heures de liberté, puisque dans quelques heures il sera incarcérer pour trafic de drogue. Il s'octroie une dernière virée avec ces potes Frank et Jakob avec l'idée de trouver la balance qui l'a donnée aux flics. Ces dernières heures de liberté vont être longues, les fissures apparaissent, les non-dits remontent en surface. Bénioff a concocté un polar stylé, à l'écriture cinématographique

(d'ailleurs Bénioff l'a adapté pour Spike Lee au ciné), l'on suit avec une vraie tension mais aussi un brin d'humour bienvenu, cette virée d'un type obnibulé par tout ce qui brille, et qui constate que sa chute est inéductable. L'autre atout du roman c'est l'omniprésence de New York, ville de tout les rêves qui fait partie intégrante du récit, et ajoute au plaisir du roman. 24 heures avant la nuit, mérite largement le détour.
Commenter  J’apprécie          80
La ville des voleurs

Pour raconter les innombrables tribulations de ses 2 héros qui tentent de survivre, lors du siège de Leningrad en 1941, David Benioff trouve le juste dosage entre roman d'aventure et reconstitution historique. Adroit funambule, il traverse le livre sans jamais perdre le parfait équilibre entre humour et émotion.
Commenter  J’apprécie          70
La ville des voleurs

DES ŒUFS A LA NEIGE DE STALINGRAD



Voici une parfaite lecture en cette période de Pâques et de chasse aux œufs … en chocolat.



« La ville des voleurs » est un conte moderne relatant une période de la vie des grands parents new-yorkais du narrateur, jusqu’alors demeurée hermétiquement cachée.



L’action se passe en 1941, à LENINGRAD, durant le siège de la ville par les allemands et met en scène deux jeunes protagonistes russes, Lev et Koyla, qu’à priori rien n’aurait du rassembler.

Lev est très jeune, juif, d’extraction populaire, maigre, puceau et naïf.

Pour sa part, Koyla plus mature, philosophe, attirant et éduqué, rêve d’un avenir d’écrivain, au travers d’un auteur inconnu issu de sa seule imagination.



Ballotés par les évènements, suite à des accusations de vol pour le premier et de désertion pour le second, les compères n’auront la vie sauve que … s’ils procurent douze œufs au colonel russe chargé de les juger. Autant chercher une aiguille en or dans une pyramide de foin…



Ainsi débute la quête du Graal, alors qu’autour d’eux tout n’est que désolation, famine, horreur de la guerre. L’histoire est une véritable chasse au trésor durant laquelle sont exploités tous les éventuels indices pouvant les mener à des œufs.



Le duo côtoie la faim, le cannibalisme, la prostitution, le nazisme mais la cruauté structurelle de l’époque cède parfois le pas à l’optimisme du regard des enfants. De deux compagnons de cellule, les protagonistes deviennent progressivement amis.



Comment ne pas parler de la version allemande du « Qui sait parler anglais ? - Moi sergent - Corvée de chiottes ! » avec le tri des civils russes par les commandos nazis : ceux qui savent lire espèrent une planque de bureau mais sitôt sélectionnés, sont fusillés car intellectuels. Les autres, sont destinés à travailler dans les usines mais ont finalement la vie sauve.



Et puis, en plus d’une belle mais tragique histoire d’amitié, « La ville des voleurs » pose les bases d’une histoire d’amour entre ceux qui seront les grands parents de l’auteur.



Quant aux douze œufs finalement dénichés ? La conclusion est édifiante et d’un cynisme sans borne. Mais là, je vous laisse découvrir…



Conclusion : splendide histoire ! - un excellent livre, rythmé et entrainant - « La ville des enfants » m’a rappelé un autre sombre périple routier « la route » de CORMAC MCCARTHY qui a donné le road movie de même nom – à quand le film ?



P@comeux - 2014/04 ©

Commenter  J’apprécie          60
La ville des voleurs

Les amis quelle quête ! Elle prend davantage de saveur quand on sait qu'elle est inspirée de faits réels puisque c'est le petits fils du héros qui a concocté cet ouvrage plein de rebondissements.





L'holomodor avait déjà frappé le coin 10 piges avant, ce coup ci c'est une technique des allemands pour se débarrasser des bolcheviks que d'assieger Leningrad pour affamer à mort la ville, et pour accélérer le process' on arrose ces braves gens de bombes, histoire qu'ils puissent se nourrir de gravats.





Un passage rapide sur Wikipedia permet de bien prendre la température glaciale et glacante de l'époque. C'est donc dans un contexte de froid extrême et de rationnement à la calorie près que s'installe le récit. 





Inutile de faire bis repetita de l'intrigue, qui m'a rappelé une quête similaire en terme de péril et de chance de succès que Sam Mendes à porté à l'écran dans son superbe film en plan séquence :1917





Deux héros, adorables et attachants comme une langue sur un poteau de téléphérique gelé. Une gouaille adorable épicée au cynisme assortie à un charisme fou matche bien avec une retenue calculée pour un duo qui forme une unité qui semble indivisible dès le début.





La simplicité du style d'écriture ne dénature aucunement un plaisir de lecture qui s'étend de la première à la dernière page, j'ai adoré suivre ce duo, petite flamme dans les ténèbres de la guerre, une belle histoire bien émouvante car non fictive qui plus est se deroulant pendant un événement historique des plus troublants.





Une lecture intense et difficile à lâcher, un beau livre que je recommanderai  sans hésiter. 





Commenter  J’apprécie          50
La ville des voleurs

David Benioff (24 heures avant la nuit, mais aussi l'un des nombreux scénaristes de Game of Thrones) signe là un roman de guerre avec épisodes de violence mais aussi de truculence dans le cadre du siège de Leningrad en 1941. Lev, ado juif de 17 ans et Kolya à peine plus âgé fuient les bombes allemandes comme ils peuvent. Le hasard les amène en quête, improbable en ces jours de disette, d'une douzaine d'oeufs pour le mariage de la fille d'un colonel.



Les aventures de nos deux amis mêlent presque joyeusement une sorte de cavale en pleine guerre glacée dans une Leningrad crevant de faim et des éléments burlesques sur cette même famine par exemple. Souvent drôle bien que rire du cannibalisme ne soit pas du meilleur goût. Chacun tente de survivre de son mieux et que ne ferait-on pas pour une douzaine d'oeufs quand on est classé voleur pour Lev, déserteur pour Kolya?



David Benioff s'est inspiré de la vie en Russie de ses grands-parents avant leur émigration aux Etats-Unis. De cette vadrouille dans Piter, surnom familier de Saint Petersbourg, on touche du doigt l'horreur d'un siège, cette pustule supplémentaire sur la gangrène guerrière, où il convient de se méfier de ses amis, les ennemis ayant au moins l'élégance d'être déjà en face.
Commenter  J’apprécie          50
La ville des voleurs

Leningrad, 1941. Lev et Koyla se rencontrent pour la première fois... en prison. Leur condamnation à mort est levée si les deux adolescents parviennent à se procurer 12 œufs pour le mariage de la fille d'un colonel.





Je ne m'attendais pas à autant rire et aimer cette lecture. La Ville des voleurs est un brillant roman dont le mélange des genres est tout simplement jouissif. Aventures haletantes, rebondissements surprenants, humour décapant, voici un récit qui mérite toute votre attention !





L'auteur s'est inspiré de la vie de son propre grand-père pour nous parler d'un Leningrad humilié mais fier avant tout. Le premier fléau est la faim qui ravage le peuple. Le pain est fabriqué avec de la sciure de bois et la colle des livres est raclée pour servir de protéines sous le terrible nom de « caramel des bibliothèques ».





Lev et Koyla sont des personnages extrêmement attachants. Chacun est l'opposé de l'autre pour mieux l'agacer et le compléter. 12 œufs pour deux vies sauves. Une incroyable quête qui va leur permettre de devenir des hommes. Mon coeur a battu au rythme de leur course folle, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai tout savouré.
Commenter  J’apprécie          50
La ville des voleurs

Un formidable roman lu pendant une période difficile, qui m'a permis d'oublier tout le reste. L'intrigue est passionnante, originale, les personnages très bien dépeints. Une formidable épopée que je recommande vivement, d'autant plus que l'histoire est totalement nouvelle et le style très maîtrisé.
Commenter  J’apprécie          40
La ville des voleurs

David Benioff, vous le connaissez peut-être. Si vous êtiez fan de la série Game of Thrones, vous le considérez peut-être même comme responsable de la débâcle finale. Mai il est aussi écrivain...



Et aussi étonnant que ça puisse paraitre, ce livre a été inspiré trés largement par l'histoire de ses grands parents. Lev Beniov est donc le personnage principal du livre, accompagné par Kolya, puis plus tard par Vika. Et tout démarre alors que Lev récupére un couteau sur un soldat allemand mort. Considéré alors comme un voleur par l'armée russe (qui considére que tout ce qui peut être trouvé lui appartient), il est arrêté, et envoyé avec Kolya, un membre de l'armée rouge soupçonné d'être un déserteur, pour trouver 12 oeufs. Ils ont une semaine pour y arriver alors que la famine s'est installée en Russie.



Et ce roman, c'est autant un roman qui parle de guerre, de l'horreur d'alors (certaines familles russes devenant cannibales par manque de nourriture), qu'un roman d'aventure, avec de l'humour et de l'action. En fait, tout est écrit de maniére trés cinématographique. On a l'impression de lire un film, littéralement. Non pas que ce soit un script, mais la façon dont est agencé l'action rappelle que l'auteur est aussi celui, notamment, de X-Men Origins : Wolverine. Bien que le livre soit bien meilleur. Encore heureux. Ici, on a une sorte de buddy-movie guerrier, avec le soldat jeune, timide et pas bien beau, accompagné d'un beau blond blagueur et fort. Et ce sont tout au long de 400 pages franchement agréable à lire, et ce malgré quelques passages durs, que l'on va apprécier la recherche de cette douzaine d'oeufs ! Une quête bien plus intéressante qu'il n'y parait !
Commenter  J’apprécie          30
La ville des voleurs

Roman singulier et pluriel.

Singulier, car pour la lectrice française que je suis, il traite d'un aspect qui est peu évoqué dans les cours d'histoire : le siège de Leningrad pendant la 2nde guerre mondiale. La situation dramatique est décrite sans fausse pudeur. Dans notre quotidien douillet de ce début de XXIème siècle, l'absence totale de nourriture, de chauffage, de confort est difficile à imaginer. Mais l'imagination humaine pour la survie est sans limite. Et comme dans toutes situations extrêmes, celle-ci amène les personnages ) des comportements extrêmes ; du bon côté comme du côté obscur.



Pluriel, car ils sont 2. 2 héros malgré eux, que les hasards de la guerre réunissent, surtout pour le pire. Et on ne sait pas lequel on préfère. L'intellectuel un peu snob, moyennement fiable et assez dingue, ou le petit juif qui cherche sa voie au milieu du chaos. Et le duo fonctionne bien avec l'auteur qui nous fait passer sans cesse de l'horreur à l'humour, tout au long de cette improbable quête.



Alors, faut-il le lire ? Oui. Belle découverte. Si vous connaissez Saint Petersbourg, vous y retrouverez certains lieux. Si vous ne connaissez pas, ce n'est pas grave ; vous profiterez aussi bien. Prévoyez une couverture bien chaude, car rien qu'en lisant les descriptions vous allez frissonner : l'hiver est très froid en Russie.

Commenter  J’apprécie          30
La ville des voleurs

Voici un roman jubilatoire. Tout y est : l'épopée époustouflante de ces deux jeunes, sortes d"Indiana Jones sans le vouloir, mais on se laisse prendre. Et puis surtout une vision effrayante d'une ville assiégée, des protagonistes crédibles, une bonne dose de fantaisie et d'ironie qui aide à faire passer les horreurs de la guerre. Une sorte de roman d'apprentissage dans lequel l'on côtoie une jeunesse qui semble intemporelle. Salutaire.
Commenter  J’apprécie          30
La ville des voleurs

Ce roman conseillé et apprécié de nombreuses personnes de mon entourage valait vraiment le coup.

Ce n’est pas de la grande littérature mais l’auteur est suffisamment habile pour que nous soyons accrochés au point de ne plus pouvoir lâcher ce livre.

J’ai été touché par ce livre qui est comme un conte initiatique d’un tout jeune homme confronté à un monde des plus hostiles et qui malgré les difficultés va s’en sortir grâce à un compagnon qui a l’immense faculté de prendre toutes les difficultés avec humour. Il s’agit certes d’un personnage extrêmement égocentrique mais ce défaut va leur permettre de survivre

Commenter  J’apprécie          21
La ville des voleurs

Un roman qui nous permet de découvrir un pan de la Seconde Guerre Mondiale moins exploité dans la littérature occidentale : le siège de celle qui s'appelait alors Leningrad. C'est un récit brut et dur, à l'image de la violence qui dominait cette période, mais pourtant incroyablement touchant grâce à la relation poignante qui se noue entre nos deux personnages principaux, réunis malgré leurs conceptions de la vie différente.
Commenter  J’apprécie          10
La ville des voleurs

1941. Superbe roman d'aventures ubuesques en temps de guerre à Leningrad assiégé par les troupes allemandes et aux alentours. Un colonel nazi a promis la vie sauve à deux garçons de 17 et 20 ans promis à la peine capitale contre ... une douzaine d’œufs absolument introuvables ni en ville, ni dans la campagne alentour ! On apprend l'horreur de la vie des civils dans la ville bombardée, assiégée et volontairement affamée par l'ennemi, les tueries, on côtoie les soldats, les résistants, les traîtres, les atrocités. Nos deux jeunes protagonistes sont physiquement et psychologiquement l'opposé l'un de l'autre et leur parcours impossible, sans nourriture dans la neige et le froid glacial. Et ce qui une terreur monstrueuse est traité avec humour ou franche rigolade ! Une réussite.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de David Benioff (193)Voir plus

Quiz Voir plus

Antigone de Jean Anouilh

Quel auteur a repris la pièce en dernier ?

Racine
Jean Anouilh
Jean Giono

10 questions
527 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}