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4.65/5 (sur 10 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Washington, DC , le 14/07/1974
Biographie :

David Emil Reich est un biologiste américain et un généticien spécialiste de l'ADN fossile.

Né au sein d'une famille juive, il a étudié à Harvard, d'abord en sociologie, puis en physique. Après l'obtention de son Bachelor in Arts (BA) en physique à Harvard en 1996, il est parti à l'Université d'Oxford, en Angleterre, initialement pour devenir médecin. Il y a obtenu un doctorat (PhD) en zoologie en 1999.

David Reich a rejoint la Harvard Medical School (HMS) à Boston (Massachusetts) en 2003. Il est actuellement généticien, professeur à la Harvard Medical School, spécialiste des études comparées sur le génome humain, des chimpanzés et des hommes préhistoriques.

Ses premiers travaux en 2006 portèrent sur l'étude de la date de divergence entre la lignée humaine et celle des chimpanzés, par l'analyse comparée de leurs génomes.

À partir de 2010, David Reich a travaillé sur le séquençage complet de l'ADN humain, puis sur l'étude de l'ADN fossile de l'Homme de Néandertal et de l'Homme de Denisova.

Il est aussi dans son domaine scientifique l'auteur d'essais destinés au grand public.

site officiel : https://reich.hms.harvard.edu/
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
David Reich
Les « blancs » ne sont pas issus d'une population qui existe depuis des temps immémoriaux, comme certains le croient. Au lieu de cela, les « blancs » représentent un mélange de quatre populations anciennes qui vivaient il y a 10 000 ans et étaient toutes aussi différentes les unes des autres que les Européens et les Asiatiques de l'Est d'aujourd'hui.
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Selon l'ADN ancien, les grandes migrations et les mélanges de populations très divergentes ont été la force vive de la préhistoire humaine. Et toutes les idéologies qui cherchent un retour à une pureté mythique sont totalement incompatibles avec les sciences dure. (p.159)
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(…) la reine Elizabeth II d'Angleterre n'a presque assurément aucun ADN de Guillaume de Normandie, son ancêtre de 24e génération, qui a conquis l'Angleterre en 1066. Certes, ce n'est pas forcément exclu mais, sur 24 générations, seuls quelque 1 751 de ses 16 777 216 ancêtres généalogiques ont pu lui transmettre un peu de leur ADN.
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En montrant que les lignes de démarcation génétiques qui prévalaient en Eurasie occidentale durant la période allant d'il y a 10 000 à il y a 4000 ans étaient totalement différentes des actuelles, la révolution de l'ADN ancien a révélé que les classifications d'aujourd'hui ne reflètent pas d'unités biologiques « pures » ou fondamentales. Bien au contraire, ces divisions sont récentes et ont trouvé leur origine dans de multiples croisements et migrations. Tout porte à croire que les combinaisons vont aller de l'avant: l'hybridation est un principe fondamental de notre identité. Nous ne devons pas le nier, mais nous en réjouir.(p. 133)
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Selon l'analyse des données relatives à l'ADN ancien, les chasseurs-cueilleurs qui vivaient il y a environ 8000 ans en Europe occidentale avaient les yeux bleus, mais la peau sombre et les cheveux foncés, une combinaison rare aujourd'hui. Les premiers agriculteurs d'Europe avaient pour la plupart la peau claire, mais les cheveux foncés et les yeux bruns. Les Européens à peau claire actuels ont donc pour la plupart hérité ce caractère des agriculteurs qui ont migré [au Néolithique depuis la Turquie actuelle].
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Aujourd'hui, les populations d'Eurasie occidentale (la vaste région comprenant l'Europe, le Proche-Orient et une grande partie de l'Asie centrale) sont extrêmement proches sur le plan génétique. La ressemblance physique de leurs membres a été perçue au XVIIIe siècle par des savants qui les ont classés dans la catégorie des "Caucasoïdes" pour les différencier des "Mongoloïdes" d'Asie orientale, des "Négroïdes" d'Afrique subsaharienne et des "Australoïdes" d'Australie et de Nouvelle-Guinée. [...] les différentes populations d'Eurasie occidentale sont en moyenne environ sept fois plus semblables entre elles qu'elles ne le sont des Asiatiques orientaux. Si l'on dresse la carte des fréquences de mutations, l'Eurasie occidentale, allant de la côte atlantique européenne aux steppes d'Asie centrale, y frappe par son homogénéité; l'Asie centrale présente beaucoup plus de variations; et l'Asie orientale constitue une nouvelle zone homogène.
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Cette conception séculaire de la « race » que les anthropologues réfutent depuis environ un siècle, a été infirmée ces dernières années pour des raisons toutes différentes, sur la la base des nouvelles données génétiques. (…) Les populations actuelles sont des mélanges des précédentes, elles-mêmes issues de mélanges antérieurs.
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Le rôle principal des mélanges dans l'histoire de l'humanité, que la révolution génomique a révélé ces dernières années, indique que nous sommes tous interconnectés et que nous continuerons à nous connecter les uns aux autres à l'avenir.
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La révolution génomique jette surtout une lumière nouvelle sur la nature fondamentale de l'espèce humaine : elle nous confronte à l'extraordinaire diversité de l'humanité, que ce soit aujourd'hui ou par le passé.
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Ce ne sont pas nos ancêtres les plus proches qui comptent. La révolution génomique nous a tous dotés d'une histoire commune.
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