J'étais entraîné à épauler un fusil et à tirer, désormais impatient de viser ces houppes sombres tandis que les oiseaux déployaient leurs ailes pour atterrir. Chacun d'eux s'arrêtant un instant, mon œil figeant le moment où je viserais et appuierais sur la détente, un moment de perfection, mais je n'avais jamais eu l'autorisation de tuer des oiseaux ici. Pas de détonation qui effraierait les cerfs. Et les cailles disparurent à nouveau dans un buisson, le pick-up avança, et j'éprouvai un regret morne. Une part de moi-même n'aspirait qu'à tuer, constamment et indéfiniment.