AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Deborah E. Harkness (249)


Bien des légendes courraient sur la teneur de l'antique livre désormais caché dans la Bibliothèque bodléienne d'Oxford sous la référence Manuscrit Ashmole 782. Pour les sorciers, il contenait les premiers sortilèges jamais jetés, pour les vampires il racontait comment ils avaient été créés. Et les démons croyaient eux aussi qu'il recelait des secrets sur leur espèce. J'avais eu le livre entre les mains trop peu de temps pour savoir laquelle de ces versions était vraie - si tant est que l'une l'était - mais Matthew, Gallowglass et moi savions que ces questions n'étaient rien en comparaison des informations génétiques que contenaient les pages du Livre de la Vie. Car il avait été fabriqué avec les restes de créatures autrefois vivantes : le parchemin était fait avec leur peau, les encres contenaient leur sang, les pages étaient cousues avec leurs cheveux et la colle à relier avait été extraite de leur moelle osseuse.
Commenter  J’apprécie          50
- Tes recherches, dis-je en songeant aux études que menait Matthew sur l'évolution de la génétique des créatures. Tu ne t'es pas seulement intéressé aux origines des créatures. Tu essayais de comprendre comment on contracte la fureur sanguinaire et comment on peut la soigner.
Commenter  J’apprécie          50
– Je ne veux pas être différente, m’exclamai-je. Je veux une vie simple et ordinaire, comme les humains. (Une vie où il n’y a ni mort ni danger ni peur d’être découverte, songeai-je, me retenant de le lui dire.) Vous devez bien regretter de ne pas être normal ?
– En tant que scientifique, Diana, je peux vous dire qu’il n’existe rien qui soit qualifiable de « normal ». (Son ton s’était durci.) La « normalité », c’est une fable que les humains se racontent pour se réconforter, quand ils sont confrontés à la preuve que presque tout ce qui les entoure est tout sauf « normal ».
Rien de ce qu’il pouvait dire n’ébranlerait ma conviction : il était dangereux d’être une créature dans un monde dominé par les humains.
Commenter  J’apprécie          50
- Pourquoi sens-tu le vinaigre ? Demanda-t-il en faisant un saut en arrière.
- Mary lave tout avec. Cela nettoie les mains plus efficacement que le savon.
- Tu as quitté ma maison, embaumant le pain et le miel, et la contesse de Pembroke te rend à moi parfumée comme un cornichon. ( Il posa le nez derrière mon oreille ). Je savais que je pouvais trouver un endroit que ce vinaigre n'aurait pas atteint.
- Matthew, murmurai-je.
Commenter  J’apprécie          52
- C'est un régime relativement courant pour un vampire quand nous sommes en compagnie de sang-chauds, répondit-il en se servant du vin.
- Vous devez beaucoup fréquenter les bars, si vous aimez le vin et les cacahuètes, observa Sarah.
Commenter  J’apprécie          50
- Il ne suffit pas de protéger sa reine, aux échecs, observa Hamish. Pourquoi as-tu tant de mal à te rappeler que c'est le roi qui est la seule pièce indispensable ?
- Il se contente d'attendre et ne bouge que d'une case à la fois. La reine peut aller où bon lui semble. C'est sans doute que je préfère perdre la partie plutôt que de la priver de sa liberté.
Commenter  J’apprécie          40
(...)
- Combien y a-t-il de Clairmont au juste ? Et pourquoi faut-il que ce ne soient que des hommes ? demandai-je quand le silence fut retombé.

- Parce que les filles de Philippe étaient si terrifiantes que nous avons tenu un conseil de famille et l'avons supplié de cesser d'en créer. Il suffit que Stasia regarde un mur pour que sa peinture s'écaille, et elle n'est rien à côté de Vérin. Quant à Freyja, eh bien, Philippe ne lui a pas donné pour rien le nom de la déesse Scandinave de la mort.

- Elles ont l'air merveilleuses.
Commenter  J’apprécie          40
Ce n'est pas parce que quelque chose est impossible qu'il n'est pas vrai.
Commenter  J’apprécie          40
Les humains peuvent se convaincre que le blanc est noir et le haut en bas.
Commenter  J’apprécie          40
Cesse d'essayer d'être parfaite. Essaie d'être vraie, pour changer. (p. 851)
Commenter  J’apprécie          40
Miriam fit la grimace.
- Allons-y, dit Matthew, avant qu’ils trouvent un autre sujet de dispute.
- Oh, ils ne se disputent pas, dit Gallowglass en nous tenant la porte. Ils flirtent.
- Qu’est ce qui vous fait croire cela ? demandai-je, stupéfaite.
- Chris adore donner des surnoms aux gens. (Il se tourna vers Matthew.) Il vous appelle Wolfman. Comment il appelle Miriam ?
Matthew réfléchit un instant.
- Miriam.
- Et voilà ! fit Gallowglass en souriant jusqu’aux oreilles. (Matthew étouffa un juron.) Ne vous inquiétez pas, mon oncle. Miriam n’a pas fréquenté d’hommes depuis que Bertrand a été tué.
- Miriam… et un humain ? s’étonna Matthew.
- Ça ne débouchera sur rien, le tranquillisa Gallowglass pendant que les portes de l’ascenseur s’ouvraient. Elle brisera le cœur de Chris, évidemment, mais nous ne pourrons rien y faire.
J’étais profondément reconnaissante à Miriam. A présent, Matthew et Gallowglass avaient quelqu’un d’autre dont s’inquiéter en dehors de moi.
- Le pauvre garçon, soupira Gallowglass en appuyant sur le bouton de fermeture. (Il fit craquer ses phalanges alors que nous descendions.) Peut-être que je vais faire un peu de lutte avec lui, en fin de compte. Une bonne dérouillée vous éclaircit toujours les idées.
Quelques jours plus tôt, je m’étais demandé avec angoisse si les vampires survivraient à Yale une fois au milieu des étudiants et des professeurs.
A présent, je me demandais si Yale survivrait aux vampires.
Commenter  J’apprécie          40
Oh, vous aviez tout des amoureux maudits, et je comprends combien cela peut paraître romantique de se dire qu'on est deux contre le monde entier. [...] Mais le soleil se lève toujours le lendemain. Les contes de fées ne donnent pas beaucoup d'explications sur ce qui arrive aux amoureux maudits en plein jour.
Commenter  J’apprécie          40
_ Les étudiants ont tendances à préférer les explications exotiques plutôt que les plus évidentes, m'expliqua-t-il en voyant ma perplexité. Comme penser qu'un patient est atteint du SRAS plutôt que d'un simple rhum. Nous les appelons des "zèbres" parce qu'ils entendent un bruit de sabots et concluent que ce sont des zèbres plutôt que des chevaux.
Commenter  J’apprécie          40
Quiconque a lu les best-sellers ou regardé la télévision sait que les vampires sont fascinants, mais rien ne vous prépare à ce qui vous attend en les voyant. Leurs traits sont si parfaits qu'on les dirait ciselés par un sculpteur prodige. Puis ils bougent ou parlent et votre esprit n'est même plus capable de percevoir ce que vous voyez. Chaque mouvement est gracieux, chaque parole musicale. Et leur regard est impérieux, ce qui leur permet précisément de capturer leurs proies. Un long regard, quelques mots, un frôlement : une fois pris dans le piège du vampire, vous n'avez aucune chance.
Commenter  J’apprécie          40
- Qu'est-ce qu'il signifie ? demandai-je en regardant l' oeuvre, émerveillée.
- C'est un vieux proverbe flammand, dit Matthew, très occupé à agrafer son pourpoint : La forêt a des yeux et les bois ont des oreilles. Aussi je verrai, je me tairai et j'écouterai.
Ces mots résumaient à la perfection l'existence secrète que menait Matthew et me rappelèrent la devise favorite d'Elisabeth.
Commenter  J’apprécie          40
Dans la chambre, trop loin pour qu'un sang-chaud puisse entendre, Diana s'agita et poussa un cri. Matthew se précipita à son chevet et la prit dans ses bras. Son instinct protecteur s'était réveillé et renforcé.
- Je suis là, murmura-t-il dans ses cheveux.
Il baissa les yeux vers le visage endormi, les lèvres froncées et le pli furieux de ses sourcils. Ce visage, il l'avait contemplé durant des heures et il le connaissait par coeur, mais ses contradictions continuaient de le fasciner.
- M'as-tu ensorcelé ? se demanda-t-il à haute voix.
Désormais, Matthew comprenait qu'il avait besoin d'elle plus que de toute autre chose. Sa famille ou la prochaine gorgée de sang comptaient moins que de savoir qu'elle était en sécurité et auprès de lui. Si c'était cela, être ensorcelé, il était perdu.
Il la serra contre lui comme il n'aurait jamais osé lorsqu'elle était éveillée. Elle soupira et se blottit contre lui.
S'il n'avait pas été un vampire, il n'aurait pas entendu son murmure quand elle saisit l'ampoule à travers le pull, sa main résolument posée sur son coeur.
- Tu n'es pas perdu. Je t'ai trouvé.
Matthew se demanda un instant si son imagination lui avait joué un tour, mais il sut qu'il n'en était rien. Elle pouvait entendre ses pensées.
Pas toujours, pas lorsqu'elle était consciente. Pour l'instant. Mais ce n'était qu'une question de temps avant que Diana sache tout sur lui. Elle connaîtrait ses secrets, les choses terribles et obscures qu'il n'avait pas le courage d'affronter.
- Je suis assez courageuse pour nous deux, murmura-t-elle faiblement.
Matthew se pencha vers elle.
- Il le faudra.
Commenter  J’apprécie          40
Prends garde, ma fille, dit-elle d'une voix sourde. Tu es une créature à la croisée des chemins, ni d'ici ni de là. L'entre-deux est un endroit dangereux.
- Qui êtes-vous ?
Elle regarda la porte de la maison sans répondre. Elle s'ouvrit sans un bruit, alors qu'elle grinçait d'habitude. J'ai toujours su qu'il viendrait, et que ce serait pour toi. Ma propre mère me l'avait dit.
J'étais déchirée entre les Bishop et les Clermont : d'un côté, je voulais retourner dans la salle à manger, et de l'autre, j'avais besoin d'être auprès de Matthew.
Commenter  J’apprécie          40
Les seules créatures au monde qui intéressaient Sarah étaient les autres sorcières. Pour elle, les humains étaient de pauvres petites choses aveugles au monde qui les entourait. Les démons, des adolescents attardés auxquels on ne pouvait se fier. Et dans sa hiérarchie, les vampires étaient bien en dessous des chats et plus bas encore que les chiens bâtards.
Commenter  J’apprécie          40
Quelque part en moi, dans un lieu obscur où elle l'avait attendu, une chaîne rouillée commença à se dérouler, maillon après maillon. Mes poings, que je serrais contre sa poitrine, se détendirent. La chaîne continua de descendre jusqu'au fond de cet abîme où il n'y avait que les ténèbres et Matthew, et s'arrêta, déployée, m'ancrant à un vampire...
Commenter  J’apprécie          40
Je dépliai soigneusement le papier.

Diana,
Tu es tout ce que nous rêvions que tu deviennes un jour. La vie est la robuste chaîne du temps. La mort n'est que la trame.
Ce sera grâce à tes enfants et les enfants de tes enfants que je vivrai éternellement.
Papa
P.S. : Quand tu liras "Il y a quelque chose de pourri dans l'empire du Danemark" dans Hamlet, pense à moi.

- Tu me dis que la magie n'est que le désir fait réalité. Peut-être que les sortilèges ne sont rien de plus que des mots auxquels tu crois de tout ton cœur, dit Matthew en me prenant par les épaules. Il t'aime. Éternellement. Tout comme moi.
Ses paroles s'insinuèrent dans les fils qui nous reliaient, sorcière et vampire. Ils portaient en eux la conviction de ses sentiments : tendresse, admiration, constance, espoir.
- Je t'aime aussi, chuchotai-je, renforçant son sortilège avec le mien.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Deborah E. Harkness Voir plus

Quiz Voir plus

le livre perdu des sortilèges

Matthew Clairmont est professeur...

d'Alchimie
de Biochimie
de Biologie
de Chimie

9 questions
49 lecteurs ont répondu
Thème : Le Livre perdu des sortilèges de Deborah E. HarknessCréer un quiz sur cet auteur

{* *}