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4.08/5 (sur 13 notes)

Né(e) : 1825
Mort(e) le : 3 mai 1867
Biographie :

Alfred Delvau est un journaliste et écrivain français né en 1825 et mort le 3 mai 1867. Secrétaire de Ledru-Rollin et collaborateur au Figaro, il est l'auteur d'ouvrages sur Paris et son histoire. Il est l'un des auteurs du pastiche Le Parnassiculet contemporain

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
ROUPETTES : Les testicules - qui sont les petites roues sur lesquelles reposent le canon chargé de mitraille spermatique.
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- Vous avez un guide ? Où est-il donc ?
- Il dort en ce moment... Oh ! ne regardez pas du côté de nos lits, il n'y est pas... Il n'est nulle part que dans notre imagination... Ce guide, cher frère Louis, s'appelle l'Imprévu... En débarquant à Strasbourg, c'est lui que nous avons choisi afin d'être plus sûrs de nous égarer en chemin... Nous avons horreur du convenu, de la ligne droite, de la grande route, du banal, du tout le monde enfin : c'est pour cela que nous avons zigzagué jusqu'ici avec tant de plaisir et que nous continuerons à zigzaguer jusqu'au bout, quels que soient les inconvénients de cette méthode... Nous ne voulons pas savoir où nous allons...
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GIGOLO : Le mâle de la gigolette - comme le pierrot est celui de la pierrette, comme le maquereau est celui de la maquerelle.
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BORDEL : couvent de femmes qui ont fait voeu de lubricité.
LUBRICITE : ardeur amoureuse, paillardise.
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Ah ! parmi les rêves qui ont traversé ma cervelle - que n'ont jamais troublée les fumées de l'ambition - il en est un auquel je regretterai en mourant de n'avoir pas donné suite. Vivre comme Nathaniel Bumppo, le courageux tueur de daims, le loyal et fidèle ami des Mohicans ! Vivre libre, ignoré et ignorant, marchant de l'aube au crépuscule d'un bout à l'autre de la forêt, buvant l'eau des sources et mangeant... Ah ! voilà ! pas de sel pour assaisonner mes venaisons ! ... Mauvaise affaire ! Le chevreuil, c'est bon, mais il lui faut une sauce. Le faisan aussi...
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Le café de la Porte-Saint-Martin
contemporain et voisin du théâtre dont il porte le nom.
Les habitués de ce café ont été, de tout temps, d'abord les acteurs et les employés du théâtre, pères nobles et moucheurs de chandelles, traîtres et chefs de claque, puis les auteurs dramatiques, puis les spectateurs du soir, puis d'autres gens.
C'est encore aujourd'hui la même chose.
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Le public des Champs-Elysées, quoique aussi nombreux que celui des boulevards, forme moins foule à cause de sa dispersion dans les allées, contre-allées et avenues adjacentes. Cent mille personnes dans ce large espace compris entre la place de la Concorde et l'Arc de Triomphe , ce n'a l'air de rien, et il faut qu'il y en ait le double, et le triple, et le quadruple, aux jours de fêtes ou de réjouissances, pour qu'on s'aperçoive qu'il y a du monde.
Ce n'est vraiment sensible que ces jours-là, alors que les orchestres des cafés-concerts s'y font entendre, à la grande joie des amateurs de musique en plein vent. (...) Il y a tant de plaisirs, et de toutes sortes, qui vous y sollicitent.
Ce spectacle multiple vaut la peine qu'on se dérange pour lui. Le meilleur moyen d'en jouir sans trop de fatigues est de s'asseoir sur une chaise, au bord de l'avenue et de regarder, puis de regarder encore. C'est amusant !
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La belle sieste ! Pourquoi cette admirable forêt de la Bûche n'est-elle pas aux portes de Paris !
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Une profonde tranquilité plane sur la nature. Un bruit léger interrompt seul ce silence solennel : c'est le susurrement cadencé du ruisseau, cette éternelle horloge de la fôret, dont le tic-tac monotone est formé par ses heurts contre les pierres et les racines qu'il rencontre dans sa course. Tantôt reluisant au soleil comme une nappe d'or en fusion, tantôt estompé d'ombres mouvantes lorsqu'il passe sous les ramures chargées de feuilles ou lorsque le ciel s'estompe d'images sur la surface ondulée de son pur cristal - oiseaux effarouchés, branches frissonnantes, biches curieuses, rayons éclatants, nuées vagabondes et le reste.
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L'homme n'a pas le respect de la forêt : pour lui, les arbres sont du bois à brûler - qui ne doit rien lui coûter. Aussi porte-t-il sans cesse préjudice au sol forestier et à ses produits en déplaçant ou en supprimant les poteaux, les bornes, les pieds-corniers, en enlevant les fougères et les bruyères, les brindilles des bouleaux et les glands des chênes, les faines des hêtres et les châtaignes des châtaigniers - l'humus naturel de la forêt et son paletot d'hiver.
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