– Eh bien ! maman, lui dis-je, rendez-moi vos bontés ; rendez-moi votre présence ; rendez-moi la tendresse de celui qui se croit mon père. Ma fille, car vous l’êtes malgré moi, vos sœurs ont obtenu des lois un nom que vous tenez du crime, n’affligez pas une mère qui expire ; laissez-la descendre paisiblement au tombeau : qu’elle puisse se dire à elle-même, lorsqu’elle sera sur le point de paraître devant le grand juge, qu’elle a réparé sa faute autant qu’il était en elle, qu’elle puisse se flatter qu’après sa mort vous ne porterez point le trouble dans la maison, et que vous ne revendiquerez pas des droits que vous n’avez point.