Dermot Bolger

Lorsque j'étais enfant, mes sentiments envers ma mère biologique étaient dominés par la peur : je craignais qu'elle revienne et m'arrache à des parents qui m'aimaient. Je ne me permettais pas souvent de penser à elle, car je ne supportais pas l'idée de l'abandon. (...) le jour où je reçus à Bruxelles une récompense internationale pour mon travail, je me rappelle avoir, à ma grande surprise, ardemment désiré qu'elle me voie être acclamé à la télévision ce soir-là (...) (p. 57)