Car les gorilles ne semblent pas disposés à rentrer et restent complètement indifférents aux fruits et autres appâts. Le regard pétillant d'espièglerie, ils font le tour de la cage, l'un boxant les grillages, l'autre secouant les portes, puis finissent par s'installer sur les bancs réservés d'habitude au derrière des humains.
A l'inverse, les humains attendent, accroupis dans la cage...
Pendant la période où j'ai accompagné les gorilles, ils ont franchi avec succès les obstacles que les hommes mettaient en travers de leur route. Ils ont relevé le défi. La plupart d'entre eux sont comme des enfants bilingues, qui savent s'adapter parfaitement à l'une ou l'autre culture selon le cas.