Les paroles des patients en rapport avec la mort ne signifient pas qu’ils veulent mourir. Ils sont en vie. Les soignants soutiennent la vie et le désir, les entendent et les accompagnent, même si la mort est proche. (page 32)
La fin de vie convoque souvent des moments de vérité et de grande sincérité entre le patient et son entourage. Les soignants en sont régulièrement les témoins. (page 52)
Il n’y a pas de baguette magique, pas de traitement miracle pour apaiser la peine et les peurs. La présence et l’écoute attentive sont le baume dont la famille a besoin pour panser ses plaies peu à peu. Il n’est pas nécessaire d’en faire davantage, juste être là et écouter. (page 57)