Didier Colpin

Présentation :
"Le blues est une musique noire : j’aime aussi quand c’est Janis Joplin qui le chante…
L’opéra classique est une musique blanche : j’aime aussi quand c’est Barbara Hendricks qui le chante…
Au panthéon du rock’n’roll siège aussi Jimi Hendrix qui a une origine noire par son père et indienne (donc asiatique) par sa mère…
« Je suis de toutes les couleurs
Et surtout de celles qui pleurent »
Guy Béart

Ce recueil chante l’unicité (pas l’uniformité) de l’espèce humaine. Dans le bien comme dans le mal.

Le racisme est un déplorable nombrilisme parmi d’autres intolérances qui sont effleurées dans ce livre. Ce qui explique son titre.
Y sont d’ailleurs condamnés tous les racismes et ma plume revendique pour le faire sa subjectivité : Les mathématiques, les sciences physiques sont factuellement objectives. Ou elles ne sont pas.
Ce n’est pas le cas de la poésie. Le poète dans un arrêt sur image va fixer son ressenti en se laissant porter par son émotion.
Les nazis, des blancs, visaient par leur programme à la mise en esclavage des peuples à l’est de l’Allemagne. D’autres blancs.
De la même façon que Jules César a utilisé les divisions des tribus gauloises pour conquérir les Gaules, le trafic triangulaire aurait été impossible sans la complicité de tribus africaines. Des noirs ont vendu des noirs.
L’esclavagisme arabo-musulman s’est lui aussi illustré par sa cruauté. Daesh lui a redonné vie.
Les rapports de l’ONU indiquent que l’esclavage contemporain sévit particulièrement en Asie.
Le problème est universel et n’est le défaut de telle ou telle couleur de peau.
Je déplore l’homme tel qu’il est. J’idéalise l’Homme tel qu’il devrait être."

Didier COLPIN