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3.75/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 13/10/1909
Biographie :

Née Natacha Huttner, elle signa également sous le nom de Dominique Arnaud.
Son frère aîné, ses parents et elle-même sont en vacances près de Paris lorsqu’éclate la Première guerre mondiale. La famille reste alors en France.Elle fréquente d’abord l’école communale, puis un pensionnat de religieuses, avant d’entrer au lycée Molière. Elle passe ensuite une licence libre et commence à travailler, d’abord dans un studio de cinéma, puis aux éditions Armand Colin en qualité de dactylographe.
C’est au début des années trente qu’elle commence sa carrière journalistique. Elle participe alors au lancement d’un nouvel hebdomadaire édité par Plon, avec le journaliste Henri Massis, maurassien notoire. Elle vivra avec lui une longue passion, entachée de la haine que son amant a pour les juifs. Malgré cette liaison, Nathalie Huttner accepte d’être mariée par ses parents à un coreligionnaire russe. Elle se sépare rapidement de ce mari imposé qui s’avère être un escroc, bigame et coureur de dot. Devenue entre temps une journaliste appréciée, elle rejoint en 1937 l’équipe du journal Marianne où elle s’occupe de la partie littéraire et artistique jusqu'en1938 .
Après quatre années de clandestinité, elle collabore au journal Combat (1945-1949) dont elle assure ensuite la direction littéraire (1951-1953). Collaboratrice à France-Observateur (1953-1954), au Figaro littéraire (1947-1958), puis au Monde où elle traita de la littérature étrangère (1953-1961), elle produisit et anima de 1954 à 1968 une émission hebdomadaire sur les cultures d’autres pays, intitulée "Étranger, mon ami" et diffusée 1 626 fois sur les ondes de l’ORTF. Chargée de recherches au CNRS à partir de 1960, en tant que spécialiste de Dostoïevski, elle traduisit et publia, entre autres, sa monumentale correspondance (1949 et 1957).
Elle écrivit également des romans, comme La Cité d’injustice (1945) et une étude, Regard sur "Le Malfaiteur" (1955). À la fin de sa vie, elle rédigea ses mémoires, Je me retournerai souvent… (1990).

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Source : www.imec-archives.com › collections › auteurs‎
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Julien Green : Entretiens avec Dominique Arban (1951 - Des idées et des hommes / France Culture). Julien Green venant de recevoir le prix Prince-Pierre de Monaco en 1951 © Getty / Bettmann. Diffusion sur France Culture le 30 juin et le 7 juillet 1951. Julien Green, né Julian Hartridge Green (6 septembre 1900 à Paris 17e – 13 août 1998 à Paris 7e), est un écrivain américain de langue française, le premier étranger membre de l'Académie française et l'un des rares auteurs à avoir été publié dans la collection de la Pléiade de son vivant. Il est considéré comme un des écrivains majeurs du xxe siècle. Son œuvre, en particulier son monumental "Journal" mais aussi plusieurs de ses romans ("Adrienne Mesurat", "Léviathan", "Épaves", "Moïra"...), a été saluée par les plus grands et continue d'être étudiée en France comme à l'étranger. Julien Green est un écrivain majeur de la littérature française du XXe siècle. Son œuvre, profondément marquée tant par son homosexualité que par sa foi catholique, est dominée par la question de la sexualité et celle du bien et du mal. La plupart des livres de ce catholique pratiquant s'intéressent aux problèmes de la foi et de la religion ainsi qu'à l'hypocrisie. Plusieurs de ses livres évoquent le Sud des États-Unis. Profondément marqué par la guerre de Sécession, l'auteur se considère dans ses écrits comme un « Sudiste ». Il a hérité ce patriotisme de sa mère, qui venait d'une famille distinguée du Sud. Quelques années avant la naissance de Julien, un choix de poste en Allemagne ou en France fut proposé à son père. La mère de Julien appuya le choix de la France en raison du fait que les Français étaient « aussi un peuple fier, récemment vaincus dans la guerre et nous nous comprendrons mutuellement » (référence à la défaite française de 1871 dans la guerre franco-prussienne). Le succès et la postérité de Julien Green reposent sur ses romans, ses essais, ses pièces de théâtre et son autobiographie mais aussi sur son journal. Publié en dix-neuf volumes, il couvre la période de 1919 à 1998. Ce journal offre une chronique de sa vie littéraire et religieuse, et surtout un panorama unique de la scène artistique et littéraire à Paris sur près de 80 ans. Le style de Green, précis, concis, rigoureux et très classique, lui ouvrit les portes de l'Académie française dont il devint le premier membre de nationalité étrangère. 00:00 : 1er entretien 19:42 : 2ème entretien Sources : France Culture et Wikipédia

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Mon but est d’être libre. Je lui sacrifie tout (…) Mon âme est inaccessible aux anciens tumultes. Tout y est calme, comme au cœur d’un homme recelant un secret profond ; apprendre ce que signifie l’homme et la vie – je fais quelque progrès en cette science ; étudier les caractères, je le peux chez les écrivains avec lesquels s’écoule librement et joyeusement le meilleur de ma vie ; je ne t’en dirai pas plus sur moi. Je suis sûr de moi : l’homme est un mystère. Il faut le percer, et si tu passes toute une vie à le percer, ne dis pas que tu as perdu ton temps ; j’étudie ce mystère, car je veux être un homme.
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Nous n’avons pas le droit, sous prétexte de réagir contre des tendances freudiennes, de minimiser dans la vie de Fiodor Michaïlovitch une tragédie dont les harmoniques allaient résonner plus ou moins faiblement dans nombre de ses œuvres et retentir enfin, avec l’ampleur qu’on sait, dans son livre dernier les Frères Karamazov ; la part biographique est parfois surprenante chez cet écrivain : je veux la préciser, fût-ce par un détail peu connu qui ne manque pas d’éloquence.
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Comment se fait-il que, plus tard, Dostoievski ait assimilé les enfants malheureux de son œuvre aux enfants déchirés à plaisir qui peuplent l’œuvre de Dickens ? Lui, qui grandit entre ses parents, sa nourrice, les icônes et son frère chéri ; lui qui apprend à ses petites sœurs à lire et à écrire, pourquoi, comment a-t-il souffert ? De quelle faim ? De quelle détresse ? Les frères Karamazov, tous, se plaindront d’une enfance abandonnée.
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Quoi qu’il en soit, notons que c’est dans la brûlure d’une amitié partagée, puis déçue, que Fiodor découvre une seconde fois l’écrivain qui bouleversa son enfance : il n’avait pas onze ans quand il vit les Brigands dont le rôle principal était tenu par un acteur très grand, Motchalov. Le tourment qu’il ignore mais qui, déjà, est le sien, éclata sur une scène, dans la magie de « l’acte » théâtral.
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Les raisons de frémir étaient bonnes pour un Nicolas Ier. Borné, épris d’ordre et de routine, il eût été excellent bureaucrate à la manière d’alors qui était militaire. La peur fit de lui un tyran, pire, un policier. Car contrairement à lui, en ces années, la Russie avait goût d’une indépendance dont le monde donnait l’exemple – il est vrai que les trônes se renversaient plus aisément ailleurs.
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