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3.59/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 24/03/1944
Biographie :

Diplômé d'études supérieures de droit public et de l'Institut d'études politiques de Paris, Dominique Bromberger est un journaliste.

Ayant couvert pour France Inter Septembre noir, il est engagé à son retour en France par cette station.

A l'éclatement de l'ORTF, il est appelé sur TF1 où il sera successivement correspondant à Londres (TF1 et Radio France), puis à Washington [TF1] avant de devenir chef du service étranger de l'information de la première chaîne et directeur délégué à l'information.

En parallèle, de 1975 à 1995, il a été présentateur du journal de vingt heures de TF1, en remplacement régulier de Roger Gicquel puis de Patrick Poivre d'Arvor.

À partir d'octobre 1997 et ce pendant quasiment 10 ans, il interviendra sur France Inter à 8h17 pour une chronique intitulée Regards sur le monde.

Sa chronique est déplacée en fin de journée à partir de 2006 pour intégrer l'émission Et pourtant elle tourne.

Dans Un aller-retour (Paris, Robert Laffont, 2004), il raconte le grave accident de circulation qu’il avait eu le 1er mars 2001, le coma de trois semaines qui s’en était suivi et l’expérience de mort imminente qu’il avait vécue. Le livre a reçu le prix Vérité 2004 de la ville du Cannet.

Après avoir sillonné longuement la Russie, il publie C'est ça, la Russie (Paris, Actes Sud, 2010).
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Toutes ces invalidités hospitalières, ces séquelles d'accident ont un grand avantage : à condition qu'on sache en apprendre la leçon, elles vous rendent plus humain.
Elles vous aident à comprendre, à ressentir ce que vit celui qui se déplace en fauteuil roulant quand il se trouve devant les escaliers du métro, l'angoisse de cet autre qui a besoin de cannes anglaises lorsqu'il doit se hisser dans un autobus et y rester debout malgré les coups de frein brutaux qu'impose le conducteur à son engin, ou encore la difficulté d'être qu'un troisième peut ressentir quand il entend ceux qui l'entourent parler de lui et qu'il ne peut pas leur dire qu'ils se trompent, que son état n'est pas si mauvais que cela ou que l'oncle n'est pas passé le voir au contraire de ce qu'ils croient.
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Une infirmière qui partagerait toutes les souffrances des patients dont elle a la charge ne pourrait pas survivre trés longtemps. Les familles des malades et ces derniers eux-mêmes ne se rendent pas toujours compte que, sans un bouclier sentimental, les soignants ne pourraient pas supporter indéfiniment la douleur de ceux qu'ils veillent.
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Curieuse appellation que celle de "réveil". On voit bien quelle est son origine. C'est là où l'on surveille ceux qui ont été opérés jusqu'à ce que cessent les effets de l'anesthésie ou que l'anesthésiste-réanimateur qui les a en charge décide que leur état leur permet de "sortir " dans un service quand ils reviennent à la conscience. C'est le décor de cette chambre qu'ils découvriront quand ils retrouveront réellement tous leurs esprits. Beaucoup d'entre eux ignoreront même qu'ils sont passés par le "réveil". c'est pourquoi l'emploi du mot est un peu curieux. Ceux qui seront reçus chez nous au service de réanimation ne reviendront à la vie qu'à leur sortie du coma ou après l'arrêt de leur "sédation". Enfin, certains des opérés ne se réveilleront jamais. Ceux-là mourront au "réveil", peu de temps après l'intervention chirurgicale. Aussi, le terme de "réveil" n'est-il pas entièrement approprié. Pourtant, nous le conservons. Peut-être est-ce faute d'en avoir trouvé un autre.Peut-être aussi parce que ce mot présage le retour de la conscience, donc de la vie. Peut-être enfin celui qui dort a-t-il dans ce service la meilleure part.Les conditions dans lesquelles le personnel doit effectuer son travail sont terriblement éprouvantes.
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Poursuivre la sédation est parfois une facilité. Le patient s'adapte plus facilement à la machine qui l'aide à respirer. les principaux rythmes de la vie que nous enregistrons en permanence ne sont pas troublés par une activité imprévue, des mouvements parfois mal contrôlés. Les soins sont pratiqués sans que risque de s'opérer une résistance. S'il n'y a pas de réaction engendrée par la douleur; les infirmiers, les infirmières et les anesthésistes réanimateurs ne sont pas perturbés dans leur travail et les soins sont dispensés plus facilement. L'angoisse avant la réalisation d'un geste médical, il faut que vous le sachiez, n'est pas seulement celle du malade, elle est également celle du soigant. C'est cette angoisse, communiquée du premier au second, qui est à l'origine de bien des maladresses.
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