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Critiques de Dominique Drouin (47)
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De mères en filles, tome 4 : Ava

Dominique Drouin, « De mères en filles. Tome 4 : Ava - 392 pages

Cette fois, c’est Ava que l’on suit. La fille d’Anaïs a été adoptée par les Gauthier, une famille aimante, très différente de celle des Calvino. Au contact de son père adoptif, un éleveur de chevaux, Ava rêve de suivre ses traces. Mais, ruiné, l’homme doit céder sa ferme et bientôt, il quitte son épouse, dépressive depuis des années. Pourtant, Ava, en digne fille Calvino, refuse de se laisser aller. Elle se lance à corps perdu dans les études, enchaînant les petits boulots pour se payer ses études.

C’est au cours des funérailles de la doyenne qu’Ava rencontre sa famille biologique pour la première fois. Totalement perdue au sein de ces gens riches, cultivés, elle est prête à renoncer, quand Ariane, sa grand-mère, la prend sous son aile.

On plonge cette fois dans les années 70-80, ce qui fait que je l’ai trouvé moins dépaysant que les précédents tomes. Ava est une fille courageuse et attachante et j’ai aimé la suivre. Surtout quel plaisir de retrouver la fabuleuse Ariane ! En revanche, je trouve toujours Anaïs assez antipathique. Je la trouvais égoïste en tant que fille, et je ne la trouve pas meilleure en tant que mère. Tout semble toujours tourner autour d’elle.

En tout cas, j’ai vraiment adoré cette saga familiale, qui n’a rien à envier à celle des sept sœurs de Lucinda Riley !

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De mères en filles, tome 1 : Alice

Dominique Drouin : « de mères en filles » Saga familiale composée de 4 romans : Tome 1 : « Alice » - Tome 2 : « Ariane » (Pas encore lu les tomes 3 (« AnaÏs » et 4 « Ava »).

J’ai gardé la nostalgie des séries estivales qui passaient à la télévision : « La rivière Espérance », « Le château des oliviers », « Terre Indigo »… C’est pourquoi, chaque été, je lis des sagas.

Tome 1 : « Alice » 416 pages

Jeanne Martin, 16 ans, tombe amoureuse de son beau-frère et accouche, dans le plus grand secret, de leur enfant prénommée Alice. Envoyée dans plusieurs foyers, son père naturel finit par l’adopter, car son épouse ne peut avoir d’enfant. La tante et la petite fille ignorent leur parenté, mais, très vite, toutes d’eux s’apprivoisent grâce au piano. Alice ne communique, ne vit que par son instrument.

Parallèlement, le jeune Claudio Calvino, cadet d’une famille immigrée pauvre, travaille sur le parvis de l’opéra de Lille. Le soir, après son travail, il répète les leçons entendues. Surpris par un des maîtres, il est aussitôt admis comme élève, tant sa voix est admirable. Mais, son père renie ce fils qu’il imagine honteux des siens.

Alice et Claudio se rencontrent, unis par leur amour exclusif pour la musique. Mais, tous deux appartiennent à des mondes différents. Claudio risquera-t-il un scandale qui pourrait détruire ses années de sacrifices ? Et Alice, si souvent abandonnée, pourra-t-elle supporter d’être, une fois encore, séparée d’un être cher ?

Si la première partie est assez lente à se mettre en place, l’ensemble du roman est fort agréable à lire. Alice et Claudio sont des êtres sensibles, extrêmement attachants. L’auteur a inséré avec intelligence et subtilité les renseignements sur la condition de la femme de la bourgeoisie française, et sur celle des familles immigrées italiennes. Sans oublier de nombreuses informations sur l’opéra.

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De mères en filles, tome 1 : Alice

Cette saga familiale nous conte le destin d'Alice, née des amours adultérines entre un industriel et sa propre jeune belle-soeur, et celui de Claudio, fils d'émigré italien en France dans les années 1890. de milieux sociaux très différents, mais tous deux passionnés de musique, on devine très vite que la vie réunira ces deux êtres.

Agréable et détendant, ce roman manque cependant de souffle, surtout si on le compare aux sagas telles que l'excellente "Gabrielle" de Marie Laberge ou même "Les soeurs Deblois" de Louise Tremblay d'Essiambre.
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De mères en filles, tome 3 : Anaïs

Une suite plus tournée vers la réussite professionnelle qui semble occuper toute la vie d'Ariane, et qui va le réaliser tardivement et avec douleur.

On sent dans cette fresque l'évolution de la condition féminine portée par Ariane et Agathe aussi.

J'ai trouvé ce troisième tome un trop lent sur les 100 dernières pages.
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De mères en filles, tome 1 : Alice

L'histoire ne m'a pas intéressée de suite et je l'ai trouvée un peu légère.

Toutefois, en avançant l'histoire se développe et permet de créer un certain intérêt avec les événements qui s'y déroulent, et soutenu par l'avancement des personnages principaux.

Plus les pages se tournent, et plus mon intérêt fut suscité.

Heureusement car n'oublions pas que c'est une saga composée de 4 tomes.

J'ai tout de même eu un léger doute avant de débuter le tome 2, sur la poursuite de l'attirance à lire les 4 tomes...

La suite me le dira.

En tous les cas, concernant ce tome 1, c'est une histoire légère et pour ma part un peu décevante, car je pensais que l'envie de la lire ne ferait que se développer au fur et à mesure des pages qui se tournent....

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De mères en filles, tome 1 : Alice

L'intrigue est passionnante pour les 4 tomes : quel talent de conteuse! Une fois dans les mains, je ne les lâchais plus!

Et en plus, j'ai appris pleins de choses concernant le Canada du XXème siècle.

J'adore!!!
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De mères en filles, tome 1 : Alice

L’avis de Yesmine



Jeanne, la mère d’Alice, suit une passion amoureuse avec son beau-frère marié à sa soeur. Une romance qui va trouver sa fin à l’annonce de la grosesse de Jeanne. A 15 ans, elle se retrouve enceinte d’un membre de sa famille proche, elle est exilée temporairement dans une villa du sud par son père. Tiraillée entre son amour pour son enfant et la vie qui s’offre à elle, elle choisit d’abandonner sa fille. Cette fille, Alice, ballotée dans une famille italienne, va être arrachée une seconde fois à sa mère adoptive pour se retrouver chez sa tante qui va lui être présentée comme une nouvelle maman. Mais une séparation l’attend encore…

Claudio lui, immigré Italien, bon chanteur, voué à une carrière de maçon, va se faire repérer par un « maître » qui va l’encourager et le faire travailler sur sa voix. Des années plus tard, après avoir tout abandonné, la consécration arrive et la célébrité aussi !



On va suivre ces deux vies en parallèles, une vie remplie de tristesse et d’abandon pour Alice; une vie de dur labeur et de force pour Claudio. Même si Alice se retrouve dans le piano, j’ai eu beaucoup d’empathie pour cette jeune fille qui n’a eu que des épreuves dans la vie ! Une femme qui n’a aucun droit et s’échappe d’une vie de maltraitance en se mariant avec un homme qu’elle apprécie.



La vie est dure en cette époque (1890), les pauvres connaissent la famine et la saleté, les riches l’opulence et la fortune. Alice et Claudio vivent tantôt dans un monde tantôt dans l’autre. Les féministes sont aussi au cœur de ce livre, le combat des femmes mais surtout des femmes mariées, qui ont une situation plus que délicate, vivant sous la coupe de leurs maris !



Ce livre m’a beaucoup plu, sans trop d’éclat, c’est une histoire qui se laisse lire sans difficulté. Un tome 2,3 et 4 existent, mais rassurez-vous, les lires indépendamment ne sera pas trop gênant !



Une bonne lecture à vous, il est toujours difficile d’allier son rôle de mère, d’épouse et d’amante !
Lien : http://romansurcanape.fr/de-..
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De mères en filles, tome 1 : Alice

Je ne suis pas une grande amatrice de saga familiale ou de musique, et pourtant le résumé de ce roman m’a énormément intriguée. J‘ai quand même mis un certain moment à bien rentrer dans le récit, le début fut assez laborieux, puis je me suis sincèrement prise d’affection pour Alice et son histoire.



C’est un livre qui se lit vraiment facilement ensuite. On suit en parallèle deux histoires au début : celle d’Alice, jeune fille illégitime, fruit de l’union d’un homme et de sa jeune belle-sœur dans un Paris assez aristocratique en 1890, et celle de Claudio, fils d’immigrants italiens qui travaille à l’opéra comme maçon. Deux univers bien distincts, et pourtant ces deux-là vont se rencontrer grâce à leur amour pour la musique et l’opéra.



L’histoire est vraiment centrée sur Alice. Tout au long du roman on accompagne ce personnage dans sa quête sur ses véritables origines. J’ai adoré la voir grandir, observer cette petite fille si renfermée sur elle-même animée par la passion du piano, qui va évoluer et devenir une belle jeune femme vive et exaltée. Sachant que c’est une saga familiale, on sent que c’est elle qui va influencer tout le devenir de cette famille. Il faut savoir que les 360 pages relatent sa vie jusqu’à 1933. Le rythme est donc très rapide, on subit parfois quelques ellipses temporelles, mais pour ma part cela ne m’a pas dérangée. Au contraire j’ai trouvé que cette astuce évitait au lecteur de s’ennuyer sur des périodes sans importances au final pour l’histoire.



Le fil rouge du roman reste cette recherche d’Alice sur sa véritable mère biologique. Et pourtant cette réponse va être longue à lui parvenir. A côté, on s’attache à Alice, à sa vie, ses espoirs, sa famille, ses filles. Je me suis baladée dans les rues de Provence, de Montréal ou encore de Paris à son côté avec régal. Mais j’ai beaucoup aimé la dimension historique de ce roman sur la condition difficile de la femme à cette époque sans pour autant être un roman purement féministe.



La plume de Dominique Drouin est très poétique, parfois même métaphorique. J’ai quelques fois eu l’impression que l’auteur décrivait des tableaux, des paysages pour faire mieux comprendre les sentiments qu’elle voulait transmettre à son lectorat. Ses descriptions sont très réalistes, on arrive parfaitement à se représenter l’environnement qu’elle essaie de nous faire parvenir.



En conclusion, c’est un livre qui m’a beaucoup plu sans pour autant être un coup de cœur. J’ai aimé suivre l’histoire d’Alice même s’il m’a manqué un peu de piment pour me satisfaire totalement. Il reste pourtant très difficile de quitter les personnages, et j’ai hâte de pouvoir continuer à suivre la famille Calvino dans le prochain tome à travers l’histoire d’Ariane, la fille d’Alice.
Lien : https://aliceneverland.wordp..
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Le club des dames d'argent, tome 3 : Après

Le commentaire de Lynda :

Je termine cette trilogie avec la tristesse de devoir dire au revoir à toutes ces femmes qui sont devenues des amies pour moi au fil de la lecture! Le troisième tome commence assez raide, des coups de feu sont entendus, et ils viennent de chez Claire.

De là, nous allons suivre, comme pour les deux autres tomes, les sexagénaires qui sont de grandes lectrices et qu'encore une fois dans ce tome, chacun des chapitres porte le titre d’un livre avec son auteur.

Je me suis attachée à chacune d’elles, avec ses problèmes et ses petits bonheurs. Je dois dire qu’il y en a quelques-unes qui n’ont pas la vie facile, loin de là. Elles viennent nous chercher avec leurs combats et leurs résiliences.

Que ce soit l’une avec son fils Bertrand, qui ne semble pas mener une vie des plus honnête, ou encore Joanne avec son problème de consommation.

Une dont le fils a été la victime des coups de feu du départ. Chacune d’elles, vit sa peine et ses problèmes à sa façon.

J’ai adoré, tout ce qui tourne autour des réfugiés Ukrainiens, en plein contexte, on doit l’admettre.

En bref, chacune de ses femmes a pris une petite place dans mon cœur.

Je dois par contre avouer que mon avis est un peu mitigé. À quelques reprises, je devais reculer de quelques pages, pour bien saisir qu’est-ce qui arrivait à qui ! Comme s’il y avait trop de choses qui se passaient en même temps.

Mais dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé, ces femmes, ce sont vous et moi, ce sont des personnes qui comme nous, tentent de reprendre une vie normale, après une pandémie qui aura fait partie de nos vies pendant trop longtemps, une vie normale, mais cicatrisée par tous les événements.

Des personnages attachants, des émotions souvent à fleur de peau. Dominique Drouin a terminé sa trilogie en nous laissant un goût de tristesse pour certaines, de l’espoir pour d’autres et encore une fois une longue liste de titres de livres que j’ai notés.

Une trilogie à lire, sans hésitation!
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Le club des dames d'argent, tome 1 : Avant





On suit le cheminement de 8 femmes arrivant à la 60 ème ou l’ayant traversée.



8 femmes très différentes donc avec des enjeux, des valeurs , des épreuves variés.



Un livre que j’ai lu avec grand intérêt même s’il ne relate que la VRAIE VIE... vraiment sympathique , un deuxième tome est disponible et je le lirai assurément.
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De mères en filles, tome 1 : Alice

J'ai beaucoup aimé cette histoire de famille avec tous ses secrets.

Alice a vécu énormément de vie en une. Sa force de caractère a fait d'elle quelqu'un de passionné.

L'amour est très important et souvent malmené.

On se rends compte que la vie a cette époque est loin d'être facile.
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Le club des dames d'argent, tome 2 : Pendant

L’histoire qui se déroule dans Le Club des dames d’argent est très collée à la réalité, à ce qu’on a vécu, à ce qu’on vit au jour le jour.
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De mères en filles, tome 3 : Anaïs

Dominique Drouin, « De mères en filles. Tome 3 : Anaïs - 378 pages

Toujours un tome passionnant, dans lequel on est heureux de retrouver les membres de la famille Calvino. Cette fois, on suit le parcours d’Anaïs, enfant-star touchante par sa volonté de briller dans le monde de la télévision, puis du cinéma. Une enfant grandie trop vite, et victime des agissements répugnants du père de sa meilleure amie. On découvre aussi les coulisses des abandons d’enfants et des adoptions. Le sort des enfants-stars, leur triomphe et leur disparition.

J’ai moins aimé ce tome, car j’ai trouvé Anaïs moins attachante que sa mère et sa grand-mère. Toutefois, on apprend toujours beaucoup de choses, et le roman est fort bien écrit. On a vraiment l’impression d’appartenir à cette famille, d’en devenir, au fil des pages, leur confidente !



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De mères en filles, tome 2 : Ariane

Dominique Drouin : « de mères en filles » Saga familiale composée de 4 romans : Tome 1 : « Alice » - Tome 2 : « Ariane » (Pas encore lu les tomes 3 (« AnaÏs » et 4 « Ava »).

J’ai gardé la nostalgie des séries estivales qui passaient à la télévision : « La rivière Espérance », « Le château des oliviers », « Terre Indigo »… C’est pourquoi, chaque été, je lis des sagas.

Tome 2 : « Ariane » 356 pages

J’ai adoré le personnage d’Ariane. Aussi indépendante que sa mère avec laquelle elle entretient des relations difficiles, et très complice de son père, elle découvre, à New-York, les nouveaux métiers de la radio et...la liberté. Elle rencontre Marcel Lepage, le séduisant dandy, fou de jazz et incorrigible noctambule. Partagée entre son amour pour Marcel, sa passion pour son métier et son attachement pour sa famille, Ariane se montre forte, indépendante, féministe.

Ce tome est d’autant plus intéressant qu’on apprend beaucoup sur les débuts de la radio, son rôle durant la 2ème guerre mondiale vue du Québec, pays dans lequel Ariane et les siens vont s’installer, mais aussi dans les revendications sociales des travailleurs et des femmes.

J’ai également aimé voir l’évolution d’Ariane, en tant que fille, sœur, épouse et mère. Ses relations conflictuelles avec sa mère et sa sœur Agathe. La voir découvrir peu à peu les secrets du passé pour mieux comprendre son présent.

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De mères en filles, tome 1 : Alice

L'histoire commence à la fin du XIXème siècle avec Jeanne qui s'apprête à mettre un monde une enfant née d'un amour défendu.

Dans le même temps, nous est contée la vie de Claudio, émigré italien vivant dans une famille très pauvre et découvrant l'opéra.

C'est passionnant de suivre le chemin de ces deux parcours que tout oppose.

Dans cette œuvre, sont parsemés des éléments d'histoire :

En cette fin du XIXème siècle, les ouvriers dans le textile industriel se révolte dans le Nord de la France.

Et il est question outre l'histoire des petites gens de l'impact de la presse

"Foutaises ! On sacrifie quelques victimes pour inspirer la révolte !".

Alice grandit ballottée de mère en mère...

Puis la petite fille solitaire se passionne pour le piano.

Claudio, quant à lui, travaille d'arrache-pied à sa technique vocale en tant que baryton. Un jour, il rencontre le grand Caruso.

Puis ces deux êtres vont se rencontrer par la musique.

Rythmé et bien écrit, je me retrouve vite accrochée à cette romance où se retrouvent les très riches, les très pauvres, les miséreux, les sacrifiés de toutes sortes, les conventions d'une autre époque...

J'ai vraiment aimé. Ce fut une lecture très agréable.
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Le club des dames d'argent, tome 1 : Avant

Dominique Drouin fait découvrir l’univers d’un club de lecture bien particulier, dans sa nouvelle trilogie, Le club des dames d’argent. Elle y raconte, à travers des rencontres et des ouvrages de développement personnel à succès, les aventures, les succès et les déconvenues de huit femmes d’âge mûr.
Lien : https://www.journaldequebec...
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De mères en filles, tome 2 : Ariane

Encore une fois, avec ce deuxième volume de « De mères en filles », de Dominique Drouin, j’ai gagné en richesse. En effet, en dehors de l’histoire contemporaine de l’héroïne, ce roman se base sur des renseignements historiques, des faits réels. J’ai beaucoup aimé ces éléments-là de l’œuvre, tout comme le petit message féministe du récit ; exprimé autant par Ariane que par l’auteure en elle-même. Toutefois, j’ai eu l’impression de ne pas retrouver la même plume que dans le tome précédent. Une narration à profusion et peu de dialogue, cela alourdit considérablement le texte. Aussi, la période de 1928 – 1950 est mise en valeur, ainsi que la province du Québec ; c’est en grande partie ce qui en fait son originalité.



Le personnage d’Ariane est vraiment différent de celui de sa mère Alice, sa manière de penser et sa façon d’être. Elle mène des combats, dont celui du féminisme ; de donner la chance aux femmes dans les domaines professionnels réservés aux hommes. Sa jalousie envers sa sœur, Agathe, est totalement compréhensible ; néanmoins, à force de ressentir cette émotion émaner d’elle, cela m’a particulièrement agacé. J’ai tout de même bien aimé cette jeune femme, devenant mère à son tour. Elle est pleine d’ambition, de détermination et elle s’impose toujours face aux hommes ; surtout depuis ses blessures amoureuses d’adolescente et la perte de l’homme de sa vie. Elle est forte et elle a le cœur sur la main. Comme Ariane, le pire c’est de regretter certaines choses et de ne pas pouvoir revenir en arrière ; il faut trouver la possibilité de se racheter, de se pardonner soi-même et surtout de ne plus culpabiliser pour continuer à avancer.



Marcel Lepage est un traducteur de publicité, un homme aux airs sympathiques. Mais je me suis méfiée de lui durant tout le roman, quand on est de temps en temps plongé dans sa tête, il se plaint énormément. Je ne l’ai pas apprécié et sa personnalité m’a laissée pantoise, je l’ai trouvé arrogant, prétentieux et sans aucune reconnaissance envers les autres. Ses réactions pour la naissance de sa fille, de l’adoption d’une autre, m’ont donné froid dans le dos. Toutefois, il n’est pas bien méchant ; mais son éducation et son ambition l’entraînent sur une pente malsaine. De plus, son côté hyperactif, ses sorties de toutes les nuits, son inconscience envers sa santé ; démontre un personnage immature.



Eugène Boyer est aussi un protagoniste important dans ce livre. C’est le meilleur ami de notre héroïne. Je me suis prise d’affection, aussi j’ai ressenti de la peine pour lui. Il est amoureux et n’ose pas le dire, son secret le dévore et il supporte de moins en moins ses sentiments. Ils ne s’éteignent d’ailleurs jamais. Certes, il est présent seulement au début du livre, ensuite on le retrouve que vers les dernières pages ; et pourtant, il m’a séduite bien plus que Marcel. C’est un grand rêveur et un artiste, malgré tout son talent ; il ne perce pas dans ce monde de bohème.



Les longueurs peuvent réellement gêner pendant la lecture, c’est le cas que j’ai rencontré avec cet ouvrage. Parfois, les informations sont très pesantes, me déconnectant plusieurs fois du récit. Pourtant, les aventures d’Ariane sont intéressantes et ne manquent pas d’action, et l’apprentissage de fait est tout de même enrichissant ; juste que les détails prennent énormément de place dans le roman. En dehors de ça, c’est un voyage, plein de secrets, de rencontres, de vies, de pertes et de pardons. Plusieurs scènes touchantes, en revanche les émotions restent en arrière-plan, en oublient. Une petite bulle de sentiment qui s’envole aussi simplement qu’elle est venue, je trouve ça regrettable pour ce style de livre. À l’inverse, le mystère est un point non négligeable dans cette suite, avec des surprises au bon moment et des révélations au compte-gouttes. La trame se veut inédite grâce à la période et aux lieux abordés, tout en étant dans la même thématique que « Alice ».



Dominique Drouin détient une plume généreuse, à mon goût cela est même dans l’excès. Des développements copieux, entraînants, assurément une perte de rythme ; de plus, les chapitres sont longs. Heureusement, il y a des séparations dans ces derniers, pour rééquilibrer l’ensemble. Le vocabulaire est riche, il n’y a pas de simplicité dans l’écriture de cette auteure. Cette fois, c’est la rédaction, l’inégalité entre la narration et les dialogues qui m’ont déplu. Dominique écrit une histoire à la fois historique et contemporaine avec des thèmes forts, les messages sont puissants.



« Ariane » est avant tout une histoire d’existence, exprimant plusieurs périples. Des passages bouleversants et inattendus, les sentiments ne sont pas entièrement animés ; en différence, le suspense est palpable du début jusqu’à la fin. Le commencement de ce roman est assez complexe, on jongle entre deux périodes ; le passé au Canada d’Ariane, et l’avant-départ de la France pour retourner dans son pays. Je n’ai pas toujours suivi ces changements. Ariane est une héroïne porte-parole pour les femmes de l’époque 1928 – 1950, son caractère franc et dynamique gagne en force au fil des années et des pages. La plume de l’auteure ne correspond pas à mon style ; le manque d’interactivité entre les personnages, la moindre émotion s’effaçant derrière les développements. Je n’ai pas détesté l’écriture, juste l’absence d’harmonie. Quoi qu’il en soit, cela présente un second volume instructif et impressionnant.
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De mères en filles, tome 2 : Ariane

J’avais encore en tête les grandes lignes du début de l’histoire de la famille et la constitution de la famille d’Alice et de ses 7 filles ! Ici, nous suivons Ariane, l’aînée de la famille. J’ai eu du mal avec le début du récit que j’ai trouvé plutôt ennuyeux. On suit une adolescente puis une jeune femme qui cherche sa voie, qui peine à se faire sa place dans cette grande tribu. Elle vivra tout le temps avec la douleur d’être moins aimée que sa sœur cadette Agathe, chouchou de sa mère et soutenue dans sa passion partagée avec celle-ci pour le piano !



Ariane s’essaie au théâtre, sans talent particulier mais cela lui plaira. Par la suite, elle va avoir une grande carrière de scénariste pour la radio canadienne. Le récit de sa vie de jeune adulte, indépendante, volontaire, libre et en avance sur son temps m’a bien plus charmée. Elle ne cherche pas l’amour à tout prix, encore moins à avoir des enfants, elle veut exister, se réaliser, être libre. Et j’aime ces personnages qui sortent des sentiers battus, menés uniquement par leur quête du bonheur et se souciant peu du quand dira-t-on. Vu l’époque, c’est un sacré challenge qu’Ariane va relever avec succès.



Comme dans le premier roman, on retrouve une construction de famille atypique avec le fait qu’Ariane, devenue mère de 2 garçons, va finir par élever la fille de sa sœur cadette Agathe, oui celle qu’elle détestait tant ! Je suis curieuse de découvrir ce que la vie sera pour cette jeune fille et en même temps, je sais déjà que ce n’est pas une saga qui va me marquer, peut être que ces histoires m’auraient plus charmée il y a 10 ans. Aujourd’hui, je suis devenue une lectrice plus exigeante et si je trouve toujours ces lectures agréables, il me manque désormais le petit plus. La saga familiale qui se déroule ainsi devant nos yeux, nous révélant des personnalités c’est chouette mais simple…
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De mères en filles, tome 1 : Alice

J’avais les 3 premiers tomes de cette saga depuis un bon moment dans ma PAL mais je ne m’étais pas lancée car je savais qu’il me manquait le dernier (mauvaise excuse j’avoue). Et puis l’année dernière, je trouve le 4ème par hasard. Saga complète dans ma PAL égal objectif de lecture pour 2020. En mars, il était donc temps d’attaquer le premier tome, un livre par trimestre pour une saga dans l’année.



J’ai très vite senti dans cette lecture le potentiel de la saga qui va nous emporter d’un personnage à l’autre pendant plusieurs générations et des dizaines d’années. Alice est une petite fille pour qui la vie commença de bien triste manière : enfant d’un adultère, elle va passer de bras en bras pendant des années. Elle va à peine avoir le temps de s’attacher à sa mère avant de fusionner avec une nourrice, puis de recommencer avec sa mère adoptive, puis sa professeure de piano, etc. C’est dur pour une toute jeune enfant de se reconstruire ainsi totalement au bout de quelques années sereines et pourtant, l’enfant s’en sort.



Devenue adulte, j’ai été conquise par sa si belle histoire d’amour, une histoire encore chaotique qui la mènera à changer de vie si régulièrement avec son mari. Quelle destinée folle menée par l’amour de la musique, lui chanteur, elle pianiste. On voyage entre le Canada, les Etats-Unis et la France. Et on découvre la naissance d’une vraie lignée de filles dont je ne sais pas très bien ce qu’elle nous réserve par la suite mais que j’ai hâte de poursuivre.



La destinée d’Alice est très attendrissante, c’est une femme qui va aimer et se consacrer à l’amour sans jamais perdre de vue le mystère de sa naissance. Alors, émotion garantie quand, enfin arrivée la fin du roman les fils du secret se dénouent. Avec apaisement.
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Ingrid

Une histoire touchante qui intéressera particulièrement les fans de la série télévisée "Yamaska".
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