Dans les arbres du fond on trouve même des nids de mésanges, des écureuils qui courent sur les branches et des mouches qui tournent, sans doute faudrait-il qu’on nettoie une bonne fois le tableau du Maître, avec des solvants puissants.
Il y aurait alors le vert des arbres et le bleu du ciel et le ton pourpre des manches de Mona Lisa qui sauterait aux yeux, et l’ocre de la terre et la couleur sable des chemins. Mais le tableau deviendrait différent, vous vous sentiriez floué, ce ne serait plus votre Joconde, votre Mona Lisa prise dans la pénombre des huiles encrassées et si craquelée, si fragile, en danger.