Dominique Sérafini

Un matin, dans une calanque, au bord de la Méditerranée, Gilles et Line s'apprêtent à découvrir les fonds sous-marins.

Masque sur le visage, palmes aux pieds, les deux jeunes gens se jettent à l'eau.

Dès que Gilles commence à descendre son masque s'écrase sur son visage, se remplit d'eau et ses oreilles deviennent douloureuses ...

La prochaine fois, il faudra aussi qu'il se méfie de ce canot à moteur qui a failli lui passer sur le dos ...

Mais ... Pouffff ... Il n'y aura pas de prochaines fois, Gilles semble dégoûté de la plongée !

Heureusement, l'homme dans le canot est Rodolfo Betti, le fameux plongeur italien surnommé "Maro".

Il va offrir à Line et à Gilles une véritable leçon d'initiation ...

"La plongée sous-marine avec Rodolfo Betti" est un véritable petit bijou.

C'est un véritable album de bande-dessinée.

Son but pédagogique n'en fait pas, comme c'est trop souvent le cas, un ersatz brouillon et bâclé.

Paru en 1977, il est réalisé avec talent par Dominique Serafini, le même Dominique Serafini qui déclinera, au début des années 80, l'aventure de l'équipe Cousteau tout au long d'une passionnante série d'albums.

"La plongée sous-marine avec Rodolfo Betti" est une leçon claire, détaillée et précise.

Elle est un peu technique sans être ni compliquée, ni rébarbative.

Elle est finement teintée d'humour et d'écologie.

Le dessin est agréable, réalisé avec soin.

Le découpage des planches est habilement réalisé pour judicieusement servir le propos.

"Maro" est le professeur rêvé de tout néophyte.

Son sourire est tout d'Italie.

L'album n'est réservé ni aux passionnés, ni aux débutants, ni même aux seuls plongeurs. Il est pour tous.

Il fait partie de ses leçons ou exposés dont l'enthousiasme, la bonne humeur et la richesse emportent l'adhésion de tous ...

Le plaisir de lire les aventures de l’équipe Cousteau en bandes dessinées vient surtout du petit côté nostalgique des émissions de l’époque. Là, on perd évidemment la vidéo mais on retrouve le côté « aventure » qui est assez bien retranscrit.

Le dessin est par contre pas très beau, je n’arrive pas à expliquer ce qui cloche - trop vieillot ? Trop lourd ? Mauvaises couleurs ? - en tout cas je n’ai pas accroché aux dessins.

Le récit reste sympathique, on découvre l’équipe de La Calypso en pleine recherche archéologique sur une épave antique.

En somme, un bon album qui permet de replonger dans les aventures de l’équipe Cousteau mais qui est loin d’avoir la qualité et la force du reportage TV.

Un très bel album des aventures de l'équipe Cousteau. L'équipage de l'Alcyone va étudier le grand requin blanc sur les côtes de l'Australie pendant plusieurs semaines. Une mission de longue durée pour découvrir cet immense prédateur qui est victime d'une mauvaise réputation de monstre des mers. Monstre par sa taille mais un animal qui ne répond qu'à ses instincts de puissant prédateur et qui ne tue que très rarement des hommes…

J'ai apprécié le message de l'album qui tente de réhabiliter les squales en les étudiant au plus près. Des requins qui disparaissent à cause d'une peur infondée et qui sont impitoyablement massacrés.

Même si je ne suis toujours pas fan des dessins qui manquent pour moi de précision et d'une colorisation plus belle, cela reste une bande-dessinée très plaisante à lire et à regarder. le récit est passionnant et on retrouve toute la nostalgie des émissions des années 80 - surtout pour moi qui avait justement la cassette vidéo sur le grand blanc (oui oui une cassette vidéo ! Ça met un coup de vieux…).

La collection « l’aventure de l’équipe Cousteau en bandes dessinées » nous fait redécouvrir la célèbre émission de notre enfance à travers une BD plutôt bien réalisée. Même si les dessins font assez vieillots et manquent de netteté et que la colorisation n’est pas top, le récit est quand à lui très intéressant, permettant de vraiment vivre une belle aventure avec l’équipe Cousteau.

J’ai bien aimé le côté informatif avec de nombreux choses que l’on apprends sur les requins mais surtout le message pédagogique pour la protection des squales. Les requins sont loin d’être des animaux sanguinaires, comme tout prédateur, il faut s’en méfier et les traiter avec respect. C’est une belle leçon que nous offre la BD.

Le rythme du récit est intense avec de nombreuses opérations réalisées par les hommes de la Calypso, il y a aussi quelques touches de vie à bord, un peu de tension, de la découverte, bref c’est un bel ouvrage qui permettra de revivre la belle émission TV de l’équipe Cousteau.

Le capitaine Paul Watson, un homme que j'admire, a voué sa vie à la sauvegarde de tout ce qui est important pour la survie de l'humanité. Il se bat contre tous ceux qui pillent la nature, au risque de sa vie, jour après jour. Mais son vrai credo est son amour des animaux. Cette bande dessinée nous raconte un pan de son combat, celui où il fait barrage aux baleiniers japonais.



À chaque fois que j'apprends quelque chose d'essentiel sur la marche du monde, comme dans ce livre, je suis partagée entre l'envie de pleurer ou de hurler tant le fric est le grand maître de l'univers. Peu importe que nous courions à la catastrophe par la cupidité d'une poignée d'hommes hauts placés, rien n'est fait pour endiguer le désastre car ces gens doivent croire que l'argent les protégera de tout. Et les gouvernements s'en foutent ou sont carrément partie prenante.



Ce livre ne raconte pas que l'histoire de Paul Watson et sa mission en Antarctique contre les bateaux-usines japonais. Ça nous parle des mammifères marins et donne des informations très intéressantes sur ces animaux. C'est paraît-il une BD jeunesse, donc je dois être très jeune car j'ai adoré et j'ai appris des choses, sur la faune, sur les écosystèmes, sur la bêtise humaine (non, ça je le savais déjà), sur la catastrophe annoncée. Ou du moins ça m'a remis tout ça en mémoire. Il faut savoir qu'il n'y a pas que la chasse qui est destructrice pour les mammifères marins. Il y a aussi tous les bruits liés à l'activité humaine qui les perturbent énormément et parfois les tuent. Car le monde du silence comme l'appelait le commandant Cousteau, n'est pas du tout silencieux, bien au contraire.



Paul Watson, grand défenseur de la nature, est considéré par beaucoup comme un pirate. N'avons-nous pas nous-même un ministre qui a inventé le terme d'écoterroristes pour qualifier des gens qui se battent pour sauver ce qui doit l'être ? Alors que les vrais pirates, les vrais terroristes, ce sont les pilleurs de la nature. Les multinationales, les gouvernements, tous ceux qui s'en mettent plein les poches, au détriment de notre avenir.
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