Un très bel aristocrate pur jus et une inspectrice pas terrible, fagotée comme un sac, et aux manières mal dégrossies, font équipe pour résoudre des crimes dans cette série qui compte une vingtaine de titres.
Profitant de l’été, je relis avec un énorme plaisir les romans policiers d’Elizabeth George, lesquels se passent en Angleterre.
Dans ce volume, un prêtre décède après avoir mangé un plat préparé par une paroissienne, accident ou empoisonnement volontaire ?
Cette enquête est assez noire et mélancolique et le cadre est inhabituel, puisque tout se déroule très loin de Londres, dans un petit village du nord de l'Angleterre, en automne, sous la neige.
L’inspecteur ne viendra enquêter que bien après les faits, car un de ses amis s’était rendu en vacances dans la région et voulait rendre visite à ce prêtre rencontré à Londres des mois plus tôt.
Les enfants sont au cœur de cette histoire, que ce soit ceux qu’on n’arrive pas à avoir, ceux qu’on a perdus, ceux qui sont là et qui causent de petits et gros soucis….
Un roman à lire bien emmitouflé sous une couette, devant une cheminée qui flambe, un chocolat chaud à portée de main, car l’ambiance est sombre, froide, humide, voire glacée, tout comme le moral de plusieurs des protagonistes.
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A défaut de connaitre la traduction de 'cozy mystery' en français, je vais dire que c'est un polar peinard - et sympathique - qu'Elisabeth George nous livre là !
On est dans la campagne anglaise, sous la neige et dans la grisaille, pour enquêter sur l'empoisonnement accidentel du prêtre de la paroisse. C'est l'inspecteur-dandy Linley, personnage apparemment récurrent d'Elisabeth George, qui s'y colle, aidé par un couple de ses amis dans la tourmente et par son équipe de ronchons londoniens.
Comme le titre l'indique, il est beaucoup question de mal d'enfant dans cette histoire : ceux qu'on ne peut pas avoir, ceux qu'on a et qui compliquent la vie, ceux qui ne se comportent pas comme on voudrait, et même ceux qui souffrent parce qu'ils ne comprennent pas le monde...
C'est bien mené, surprenant, assez juste psychologiquement. Bref, même quand on est en mal d'enfant, il y a là de quoi passer un très bon moment !
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Un bon polar avec tous les ingrédients réunis : suspens, fausses pistes et psychologie intéressante de tous les personnages mêmes ceux qui sont secondaires.
L'écriture fluide d'Elizabeth George nous permet de tourner les pages encore et encore.
Un moment de lecture des plus agréables.
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Après avoir fait plusieurs fausses couches, Deborah Saint James, jeune photographe londonienne, ne veut pas baisser les bras et refuse l’idée d’adopter un enfant comme lui suggère son mari. Alors qu’elle s’est réfugiée à la National Gallery pour échapper à une pluie diluvienne, elle rencontre un pasteur, Robin Sage devant un tableau de Leonard de Vinci, La Vierge et l’enfant. Elle lui confie ses soucis et il lui propose de venir le voir dans le Lancashire, le grand air étant favorable à la réflexion… Troublée Rebecca décide d’y emmener son mari et réserve une chambre dans une auberge de Winslough, le village de Robin Sage. Mais à peine arrivés, ils apprennent le décès de ce dernier, mort empoisonné. La police locale a conclu à une mort accidentelle. Mais le constable qui a signé la déposition, Colin Shepherd n’est autre que l’amant de Juliet Spence qui a servi le plat empoisonné au malheureux pasteur…
St James a des doutes et fait appel à son ami aristocrate, l’inspecteur Lynley de la New Scotland Yard pour relancer l’enquête. L’occasion de faire le tour des habitants d’un village pas si paisible que ça et de faire resurgir les secrets du passé. Au-delà de l’affaire policière, c’est le thème de la maternité dans tous ses excès qui est exploré à travers plusieurs figures de femmes : la stérilité, l’adoption, la mort tragique du nourrisson, l’amour maternel, la mère immature, mais toujours ce lien unique désiré ou non, qui bouleverse leurs vies. Certaines sont prêtes à tout pour satisfaire leur désir d’enfant …piéger un homme, défier la nature, kidnapper un bébé, changer d’identité, tuer. Rien ne peut arrêter une femme en mal d’enfant.
Un très bon polar qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. Et si ce séjour dans cette région ventée du nord de l’Angleterre s’est révélé moins serein que prévue pour Deborah, du moins lui a-t-elle permis d’avancer dans ses propres questionnements.
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Voici le deuxième roman d'Elizabeth George que je lis et ma foi j'aime bien ça.
On s'attache facilement à ses personnages parce qu'elle leur donne corps et vie. Elle les décrit parfaitement et nous fait découvrir ce qui les motive, ce qui les guide ou ce qui les obsède. Et ceci est valable pour tous les personnages, les héros comme les rôles secondaires. de plus, nous visitons l'Angleterre, ses régions, ses villages, nous observons le quotidien de la population et ses rituels et découvrons la religion anglicane et ses ramifications.
Cette fois-ci avec "Mal d'enfant", le décor est planté dans le Lancashire, berceau de la sorcellerie en Angleterre, et plus exactement dans le petit village de Winslough. Un petit village bien paisible dans cette verte contrée, dans lequel vont se marier aujourd'hui Brendan Power et Rebecca Townley-Young. L'heure avance et le pasteur qui doit consacrer cette union se fait attendre. L'impatience et la colère montent...
Et roulement de tambour, rien ne va plus, le pasteur est retrouvé mort. Après une enquête un peu trop rapide de la part de la police locale, la mort serait due à un empoisonnement accidentel. Saint-James, légiste et ami du fameux inspecteur Linley de Scotland Yard, présent sur les lieux, n'en croit pas un mot et signale à son ami cette mort suspecte. Tous deux vont alors se mettre en quête du meurtrier, car pour eux il n'y a aucun doute là-dessus, et du véritable mobile...
Un roman très prenant qui brouille les pistes à souhait, qui mêle réalité et croyance ancestrale, qui mène le lecteur par le bout du nez dans des considérations annexes pour mieux le perdre, pour enfin lui révéler la vérité près de laquelle il est passé maintes fois. Belle performance !
Challenge PAVÉS 2015/2016
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Ce fut le premier Elizabeth George que je lus. J'ai vite été conquis par son art de ficeler des histoires, plutôt classiques mais sans temps mort et ai aimé le duo qu'elle avait créé. Certes, elle n'était pas la première à avoir associé des personnalités aux antipodes l'un de l'autre (son célèbre duo de l'aristocrate-inspecteur et de l'inspectrice-"paumée") mais je pense qu'elle a su insuffler à ceux-là une vie et une dimension qui les rend plus qu'attachants. En plus dans celui-ci, les personnages secondaires ont également de l'ampleur. Alors, on se laisse porter par les méandres de l'intrigue, pour des moments de lecture que personne ne peut vous prendre, car vous êtes parti...dans l'histoire.
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Un roman policier trop lent à démarrer selon moi. L'enquête n'a pas encore débuté à la page 137, j'arrête ma lecture.
Un cadre qui ne m'a pas spécialement emballée (la grisaille londonienne, un petit village du Lancashire qui semble bien ennuyeux ...), des personnages pas très attachants (mentalités fermées, croyances païennes ésotériques) ...
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Enfant désiré, enfant révolté, mère blessée ou impuissante. Un roman policier qui tourne autour de la maternité, à plusieurs niveaux et dans différents contextes. Un épisode parfois un peu long, mais qui conserve les qualités d’analyse psychologique et le charme désuet des personnages principaux.
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Comment se fait-il que Thomas Linley, enquêteur malgré ses titres de noblesse, et Barbara Havers, sa binôme issue d'un milieu social beaucoup moins huppé, se retrouvent ce jour-là au bureau alors qu'ils sont tous deux en vacances ? Linley aurait dû être en route pour Corfou avec Lady Helen qui s'est enfin laissé conquérir, et Barbara, ayant fini par se résoudre à placer sa mère atteinte de sénilité dans le meilleur endroit possible, aurait dû être en pleins travaux dans la maison parentale destinée à être revendue, pour payer les frais inhérents au placement de sa mère et lui permettre aussi d'avoir enfin son petit chez-elle. Ils sont là, en train de parler de leurs peurs, du mariage pour l'un et de la liberté pour l'autre, lorsque le téléphone sonne. C'est Saint-James, l'ami de toujours, accessoirement expert en sciences légales.
Saint-James et son épouse Déborah se sont rendus à Winslough, dans le Lancashire, pour y prendre des vacances. En effet, Deborah a éprouvé le besoin de changer d'air et de venir précisément dans le village où réside le père Robin Sage, pasteur de l'église anglicane, qu'elle a croisé devant une vierge à l'enfant dans un musée à Londres. Elle a évoqué devant lui ses multiples fausses-couches et il l'a invitée à venir dans sa région, pour y réfléchir au calme dans la nature plutôt que dans l'agitation de la capitale.
Mais voilà, lorsqu'ils arrivent et demandent où le trouver, il s'avère que Robin Sage est mort, empoisonné par accident. L'amie du constable, pourtant en terrain de connaissance avec les plantes aurait confondu de la cigüe avec du panais en confectionnant le plat qui l'a tué.
« Il se passe des choses bizarres ici, déclare Saint-James au téléphone, d'après ce que j'ai compris, le constable a réussi à éviter de mettre la Criminelle régionale dans le coup. En outre, il semble être en excellents termes avec la femme qui a fait manger la cigüe au pasteur, Robin Sage. »
Après la visite des enquêteurs de Scotland Yard, le constable Colin Shepherd commence à se demander s'il n'a pas été un peu léger en optant sans réserve pour la thèse de l'accident, tout ça pour couvrir son amie Juliet Spence dont il est raide dingue. Quelqu'un n'aurait-il pas déposé le poison dans la réserve de légumes de Juliet, de façon à ce qu'elle ne s'en rende pas compte ? Et son malaise après avoir, elle aussi, mangé les fameux panais : vomissements, forte fièvre… « Ce ne sont pas les symptômes d'un empoisonnement à la cigüe », déclare Saint-James.
Alors, que faut-il penser de tout ça ?
Contrairement à d'autres lecteurs qui souhaiteraient que l'auteure se cantonne à l'aspect policier de l'histoire, j'aime beaucoup, quant-à-moi, qu'Élizabeth George aborde des problèmes plus sociétaux ou psychologiques comme la culpabilité que l'on peut ressentir lorsqu'on est obligé de confier ses vieux parents à un établissement adapté, la souffrance conséquente à l'incapacité d'enfanter, les difficultés de l'adolescence en l'absence d'un père, le poids des ragots et de la médisance dans un petit village où tout le monde se connait, l'éternelle complexité dans les relations entre les hommes et les femmes, etc.
Cette fois encore, fausses pistes et coups de théâtre vont nous mener par le bout du nez jusqu'à un final auquel on ne s'attendait pas.
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Le titre donne la thématique du roman :les enfants,ceux que l'on voudrait avoir,ceux que l'on a ,ceux que l'on craint d'avoir. ..toutes les variantes apparaissent dans cet opus.Lynley (quasiment sans Havers) appelé pour élucider la mort très socratique d'un prêtre (la cigue pour le père Sage!) Se trouve confronté au froid de l'hiver du Lancashire,à une famille de sorcières, à un policier amoureux...Toujours très bien agencés les romans de Ms George.
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Bonne enquête, meme si de trop nombreuses lenteurs ont faillit me faire fermer le livre prématurément !
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Déborah ne va pas bien, elle a fait six fausses-couches, et malgré cela, elle veut un enfant, mais pour Saint-James, c'est différent, il ne voit pas les choses comme elle.
Du coup, entre-deux, l'ambiance est électriques.
C'est dans une galerie, devant le tableau de la Vierge avec son enfant, qu'elle va rencontrer un pasteur, et après une discussion avec lui, il va l'inviter, elle et son mari, à passer un week-end à la campagne pour se changer les idées.
Sauf qu'arriver là-bas, ils vont apprendre la mort du pasteur, il est mort empoisonné à cause d'une plante.
Pour Saint-James, son esprit scientifique, lui dicte, que dans la mort du pasteur quelque chose cloche, voire sonne erronés.
De ce fait, il va en faire part à son ami l'Inspecteur Lynley, et lui va décider de reprendre toute l'enquête qui a été complètement bâclé et saboté par la police locale, et ils ne seront pas au bout de leur peine.
Car dans ce village en apparence tout tranquille, il y a beaucoup de secrets, de non-dits, de commérage, de ragots à la pelle, et pour beaucoup le pasteur semblait être un homme aimé et respectable.
Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour qu'on le retrouve empoisonné ?
Tout converge vers une femme nommée Juliet qui l'aurait empoisonné accidentellement selon ses dires, mais pour les villageois, ils en sont sûrs, elle l'aurait fait intentionnellement, car elle connaît très bien les plantes.
Juliet et une femme qui n'a pas la vie facile, elle élève seule sa fille Maggie âge de 13 ans, elle lui donne énormément de fils à retordre, parce que Maggie est un peu paumée et elle voudrait savoir qui est son père, mais sa mère refuse catégoriquement de lui en parler.
De ce fait, pour attirer son attention, elle sort en cachette avec son amoureux.
C'est donc dans ce pêle-mêle d'histoire que l'inspecteur Lynley va devoir enquêter, écoute, comprendre et résoudre l'affaire, tout en étant aidé par Déborah et Saint-James.
Ils apprendront une vérité qui explosera tout sur son passage et qui laissera des bobos au cœur et à l'âme.
Tout est une question de secrets, de croyance, de magie, de rituels, d'amour, et de beaucoup de douleurs et de souffrance, et cela, tour à tour, pour chacun des personnages.
Différents thèmes sont abordés dans ce roman : les plantes et leur spécificité, l'épouse, la maman, mère, le désir de vouloir être mère, la difficulté à le devenir, la mort subite du nourrisson, kidnapping, fuite, croyance, rituel, magie, viole, le poids des secrets, les disputes, l'adoption, les commères, la dépression et tout un tas d'autres éléments englobe ce roman.
J'ai bien aimé ma lecture, et le suspense créé par l'autrice, car jusqu'au bout, je ne savais pas si mon raisonnement était juste.
En-tout-cas le message et passer, quel chemin a la justice quand la morale ne suit pas pour certains personnages de ce roman et aussi le poids lourd à porter lorsqu'on décide de devenir mère, qu'on se sent enfin prête, mais que la grossesse ne vient pas et qu'on a du mal à exprimer son mal-être.
Le titre est véritablement bien choisi.
" L'amour de la mère est le seul amour invisible, éternel comme à la naissance. "
André Malraux
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Deborah Saint James traverse une période difficile car elle veut désespérément un enfant avec Simon son mari et qu'ils ne parviennent pas à le concevoir.. Lors d'un après midi passé à Londres, elle rencontre un prêtre à qui elle se confie et qui lui propose de passer le voir dans sa paroisse, située dans un petit village. Quelques temps plus tard, elle s'y rend avec son mari et ils apprennent que le pasteur est mort, empoisonné. Accident ou meurtre ? Simon va faire appel à leur vieil ami Linley, de Scotland Yard pour les aider à débrouiller cette affaire..
On retrouve ici les personnages récurrents de l'auteur : Déborah et Simon, Linley et Helen et très brièvement le lieutenant Barbara Havers qui ne fait ici que quelques brêves apparitions. Le talent d'Elizabeth George réside dans la capacité qu'elle possède de soigner aussi bien l'histoire personnelle de ses personnages et l'intrigue de son roman. Les histoires sont toujours très complexes, surprenantes, et émaillées de descriptions des lieux, des gens qui crèent une atmosphère très riche. Dans ce roman, l'ambiance particulière d'un petit village anglais en plein hiver est palpable, tout comme les secrets qui hantent ces lieux et leurs habitants. Un roman très dense et prenant, le sixième dans l'ordre de lecture mais toujours aussi réussi.
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Une lecture agréable, le texte est plutôt bien écrit et bien traduit; cela reste une histoire assez classique mais avec plusieurs fils à suivre,impliquant les acteurs ou victimes du crime aussi bien que les enquêteurs.
Ce roman policier est, comme à l'accoutumée avec Elizabeth George, plus proche de la "detective story" britannique que du "thriller" américain, généralement plus "gore" et plein d'action. Elizabeth George préfère s'attacher à une analyse psychologique des personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, criminels , victimes, témoins ou policiers.
"Mal d'enfant" est le titre français de "Missing Joseph", plus énigmatique dans sa version de langue anglaise. Toutefois, la question de l'enfant est abordée sous plusieurs aspects et est étroitement mêlée à l'enquête.
L'enquête elle-même est presque secondaire; le lecteur n'est pas pris dans un tourbillon d'interrogations et ne se "ronge pas les ongles "non plus; ce roman est très classique, et Elizabeth George une Agatha Christie un peu plus moderne.
A vous de juger!
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C'est beaucoup trop lent et long ! De nombreuses digressions sans intérêt pour l'intrigue alourdissent le récit. Un chapitre sur l'inspectrice, personnage très secondaire, qui retape la maison de ses parents pour la vendre. Un chapitre sur deux jeunes qui font une fugue et courent à travers la campagne la nuit. Et tous les détails y sont, du nombre de cuillères de sucre dans le café aux produits ménagers utilisés pour un grand ménage.
J'ai eu du mal à finir...
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Cet autre polar britannique de la Californienne Élizabeth Georges met encore une fois en vedette le chef inspecteur Thomas Linley, son adjointe Barbara Slavers et leurs collègues, Deborah et Simon St. James. De tous ses romans, je considère «Missing Joseph» comme le plus touchant de la prolifique production de l'auteure.
Je conserve toujours en mémoire une scène de «Missing Joseph» si émouvante qu'elle m'a fait pleurer. À son enfant endormie, une mère promet un amour éternel, un amour contre vents et marées qui continuera d'aimer en dépit de tous les conflits et les obstacles jetés par la vie en travers de leur vie. Bien sûr, la petite grandira et bientôt ses chagrins ne pourront plus se suffire de l'étreinte affectueuse et protectrice de Maman. Pourtant son amour vécu seul dans le secret de son coeur continuera de croître malgré l'éloignement grandissant de l'enfant, par-delà le temps, la vieillesse et la mort.
La qualité littéraire des polars de Mme George s'élève, à mon sens, au niveau de la grande littérature moderne. Elle occupe une classe à part : son écriture riche et nerveuse sait évoquer avec puissance les émotions contradictoires de personnages au caractère complexe dont les actions répondent aux motifs de la dramaturgie classique : peur, jalousie, rejet, trahison, deuil. douleur morale, solitude, etc.
À lire absolument, préférablement dans le texte.
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Les personnages principaux changent, on se retrouve à suivre surtout Deborah et Simon Saint James et c'est plutôt bien de varier ainsi son sujet. J'ai aimé ce changement, l'intrigue également, même si le sujet est difficile.
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